BRÈVE
Je ne fréquente pas « ma » bibliothèque municipale, pardon la médiathèque de ma cité « de gauche », mais l’on m’a dit que le rayon « Russie » avait été vidé de ses livres et autres vidéos… !
« Ce n’est pas contre les Russes, mais par manque de place » diront certains, par exemple la « bibliothécaire » qui a refusé il y a quelques années une bonne partie des livres que j’avais alors publiés : livres de moi ou d’autres auteurs.
Donc, les livres russes, reste plus qu’à en faire de la pâte à papier. C’est écolo ! Pas durable, mais renouvelable ! Comme en Ukraine, où je viens d’apprendre par ailleurs, que dans la Constitution du pays il est écrit en toutes lettres que « préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien est le devoir de l’État ».
Je rappelle qu’il est interdit en Ukraine de diffuser publiquement de la musique russe, notamment à la radio et à la télévision, dans les lieux publics, les écoles, etc. Que tous les jours depuis huit ans, on élimine des russophones dans le Donbass et alentours. Et qu’il y a quelque temps certains hôpitaux se préoccupaient (j’ai malheureusement oublié les détails) de l’ « ukrainité » des patients !
Quand on pense que l’Ukraine est née d’un brassage de peuples au cours des siècles : slaves, scandinaves, caucasiens, turcs, grecs…
Zaporojié doit son nom aux Cosaques zaporogues (chantés par Apollinaire dans sa Chanson du Mal-Aimé) fruits de populations qui avaient repris leur liberté de la Rus’ de Kiev et d’ailleurs.
Marioupol et Melitopol doivent leur nom aux Grecs: Marioupol, la Ville de Marie ; Melitopol, la Ville de Miel en souvenir de l’ancien comptoir grec de Melita qui était situé à l’embouchure de la rivière Molotchna qui passe à Melitopol.
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