Aller au contenu principal

Le drôle de mal qui ronge le peloton du Tour: « Pourtant, les tests Covid sont négatifs »

20 juillet 2022

(jpf) Remarques liminaires.

Il faut savoir que les cyclistes du Tour, animaux très dociles, ont été astreints il y a quelques jours à des tests du covid. Certains ont dû quitter la Grande Boucle (qui depuis bien longtemps n’a plus du tout l’aspect d’une boucle) quand bien même ils s’en accommodaient ; seuls les « asymptomatiques » et autres covideux légers (et sans doute aussi au moins une partie de ceux qui font le spectacle, covidés ou pas) ont pu poursuivre leur chemin.

Personnellement ces coureurs (tous dopés et/ou drogués à des degrés divers) à qui on impose encore actuellement de porter un masque à peine de selle descendu, qui pour un nombre certain ne gagnent jamais et sont sous-payés (mais qui ont au moins l’avantage pendant quelques années de mener une vie plus libre que celle d’un prolo qu’ils auraient été autrement sans le vélo) me font finalement pitié.

Je parle ici avant tout du coureur ordinaire, de l’équipier, de l’inconnu, du gregario et porteur de bidons, celui qui emmène le « leader » qui lui suce la roue, et qui prend un quart d’heure ou une demi-heure à chaque étape — de montagne en particulier.

On m’a dit que les coureurs auraient été dispensés de subir une troisième dose de pseudo-vaccin. C’est étrange, non ?

Y aurait-il des incompatibilités chimiques entre la thérapie génique à ARN messager et certaines formes sophistiquées de dopage également génique, bien au-delà des produits genre EPO ou « pot belge » de temps passés et… dépassés, déjà ?

Toujours est-il qu’au temps présent, et tous « négatifs », les coureurs les plus rapides battent, en particulier, des records de montée de cols qui étaient détenus jusque là par des dopés notoires genre Pantani, Armstrong et tant d’autres encore.

Le recours à des produits médicamenteux ou illicites est aussi vieux que l’arrivée du pognon et du professionnalisme dans le sport cycliste, c’est-à-dire depuis plus d’un siècle. Sans parler des combines et entendes entre coureurs d’équipes différentes. Les formes de dopage seules ont changé. De plus en plus sophistiquées, de plus en plus bio-technologisées. Ou même mécaniques, dit-on.

C’est ce que l’on appelle le progrès.

*


Malade, Victor Lafay a abandonné le Tour de France, ce samedi. Avant de faire des confidences inquiétantes.

N. Ch.

La Libre Belgique du 17-07-2022

Victor Lafay, le puncheur français de la Cofidis, a dû quitter la route du Tour ce samedi. Souffrant depuis de nombreux jours, il n’a jamais été en mesure de s’illustrer sur sa première grande boucle.

« Je ne suis pas le seul malade dans le peloton », lâchait-il à l’interview après son abandon. « Castroviejo est venu me voir en début d’étape: ‘Toi aussi t’es malade, tu n’arrives pas à respirer ?’ et il me disait qu’il avait les mêmes symptômes. Moi, c’est depuis la sixième étape que je manque d’oxygène, que je manque de forces et que j’ai mal partout. J’espérais que ça finirait par passer mais ce n’est pas le cas. Aujourd’hui j’ai essayé de m’accrocher mais ça n’a pas marché. »

Le coureur français, qui était pourtant en forme à l’image de son Dauphiné réussi, ne s’explique pas ces symptômes: « Tous les coureurs qui souffrent sont négatifs au Covid. C’est peut-être autre chose. En tout cas c’est pulmonaire. Et quand les muscles ne sont pas oxygénés, ça ne peut pas marcher. »

From → divers

Commentaires fermés