LAISSEZ VENIR À NOUS LES PETITS VACCINÉS !
À propos d’un pape qui part en fumée.
Remarque liminaire. Mon but ici n’est pas de me faire procureur ou prosélyte de la bonne foi contre la mauvaise, mais de donner des exemples des dérives mondialistes de l’Église catholique, qui remontent en fait au Concile de Vatican II, quand l’Église de Rome s’est ouverte et offerte à l’impérialisme étatsunien.
J’ajoute que lorsque la civilisation va mal, c’est en tous ses domaines. Et les preuves peuvent s’accumuler dans les secteurs les plus divers, ténus ou inattendus, par exemple : la numismatique vaticane.
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Il y a quelque temps j’avais déjà évoqué l’idéologie mondialiste de Bergoglio, le pape actuel, qui avait imposé la vaccination au Vatican et qui voulait ne rencontrer dans un voyage qu’il allait effectuer, en Slovénie je crois, que des vaccinés.
Ce qui m’avait choqué, c’était que le représentant de Dieu sur Terre (version catho) puisse se préoccuper d’un misérable petit virus. Tout en semblant ignorer tous les tenants et aboutissants du covidisme (notion qui paraît d’ailleurs lui être totalement étrangère). Pape qui donne ainsi des signes manifestes de la peur de mourir. Un comble pour l’évêque de Rome. Où sont les temps un peu fous (de bonne folie) où des religieux (compatissants et dévoués) étaient les premiers à venir en aide aux malades ; et en une époque où quasiment rien ne les protégeait pour ne pas y passer ? Peste, choléra, fièvres diverses…
Peur de mourir, ou lâcheté si spécifique à notre époque de confort en tous et de dit « progrès » ? Ou perte, finalement, de la foi ? Et pape pratiquant sans vergogne l’apartheid ! Encourageant l’exclusion et mettant au rencart les exclus ! La négation même de sa religion ! 1
C’est Guy Boulianne (cf. o.c. plus bas), un dit « journaliste indépendant canadien », qui écrit :
« En août 2021, la Cité du Vatican a imposé un « laissez-passer vert » aux résidents et au personnel, imposant un apartheid médical institutionnalisé en violation du Code de Nuremberg, de la Constitution italienne et d’une résolution du Conseil de l’Europe. Même des princes de l’Église comme le Cardinal Raymond Burke, qui s’était remis de la COVID-19 et possédait une immunité naturelle, n’a pas été épargné par les mesures draconiennes – Burke s’est vu refuser l’entrée dans les bureaux du Vatican sur ordre exprès du secrétaire d’État Cardinal Pietro Parolin. »
L’un des principaux détracteurs de Bergoglio, le nonce apostolique « complotiste » et anti-mondialiste Сarlo Maria Viganò, défavorable à la fausse-vaccination, rappelait également un fait qui montre que la religion catholique semble, comme le reste, en pleine déliquescence spirituelle pour ne pas dire éthique, morale. La reconnaissance de rites totalement étrangers au christianisme au sein même du Vatican, dans le Saint des saints de la chrétienté catholique.
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Ainsi, dans un souci œcuménisme — celle qui faisait dire par ailleurs à Bergoglio quelque chose comme : « nos frères aînés les Juifs », alors même que le christianisme, religion universaliste s’est construite en rupture radicale avec la religion tribale juive, certes par l’apport en partie de Juifs, du moins aux origines, mais de Juifs les plus ouverts et les moins Juifs qui soit, très fortement hellénisés — le pape a même accueilli des éléments de rites vaudous lors d’une cérémonie chrétienne (sur l’autel consacré, comme il était précisé dans ce que j’en ai lu par ailleurs). 2
Ce que je veux dire ici n’est pas que les rites chrétiens sont étrangers au paganisme et au polythéisme, mais qu’ils semblent actuellement se « défixer », se dissoudre, se diluer dans tout et rien. Car à tout prendre la religion chrétienne (catholique ou orthodoxe) est tout ce qu’il y a de plus syncrétique et païenne, divinatoire ou superstitieuse à l’occasion : le baptême, la messe, la Sainte Famille, le culte marial, celui des saints, Pâques, Noël, fontaines ou pierres consacrées, exorcisme et conjuration … Tout cela n’est que du « synchrétien » ou du « saint-chrétien », si l’on peut dire. Sur un fonds assez évident de paganisme antique. Tout un univers totalement étranger aux mondes tant judaïque que musulman. Sauf à la marge, comme le culte litholâtrique de la Pierre Noire à la Ka’aba de la Mecque.
Certes, on ne saura trop le dire, la récupération et le détournement de cultes et de pratiques païennes sont consubstantiels au christianisme. Plus du christianisme des temps anciens et originels que des temps modernes. Le sacrifice de la messe en premier lieu. « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ». « Prenez et mangez, prenez et buvez ». Même si tout cela n’est que symbole. La victime sacrificielle partagée par l’hostie. Le culte plus récent de la Déesse Mère et de la Vierge originelle qui s’est substitué au culte de diverses Vierges noires. Le culte du Printemps à Pâques, le culte de la Renaissance du Soleil et du Jour à Noël. Etc. En tous ces avatars, et à des degrés divers, il y a du Bouc à Azazel remodelé arbre de vie, de l’Isis allaitant Horus le souverain cosmique aux yeux de Lune et de Soleil, de Mithra réincarné en Sol Invictus.
Ce qui peut rendre cette religion sympathique au simple panthéiste ou polythéiste ou amoureux de la Nature et des vieux mythes gréco-latins, nordiques, celtes ou tout ce que l’on voudra. Aux (vrais) poètes avant tout qui n’oublient pas non plus la place occupée par l’Art dans la tradition chrétienne catholique et orthodoxe.
Le christianisme est viscéralement lié à la culture païenne et en tout premier lieu, ou pour le dire autrement : plus précisément à la culture gréco-latine pour le catholicisme, gréco-byzantine pour l’orthodoxie. Cela explique la prégnance de l’Art (architecture, sculpture, peinture, musique) dans ces deux Églises. Et ceci d’une manière très forte, du moins en Occident, depuis la Renaissance. Et ceci dans des formes généralement plus libres que dans le protestantisme pudibond, froid, austère. Un des meilleurs exemples de cette synthèse chrétienne-païenne se rencontre dans tant et plus de la poésie des siècles qui vont du XVe au XVIIIe siècles.
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En fait, en ces temps actuels de perte des valeurs et des repères, d’acculturation généralisée et d’atomisation des hommes, au creuset de la consommation effrénée et triomphante (mais peut-être plus pour très longtemps, comme on le sent venir), il n’est pas très étonnant de voir une Église perdue entre œcuménisme et syncrétisme, ouverture et repentance, paganisme et modernité. « Droits de l’homme » maçonniques et devoirs du croyant.
Pas très étonnant de voir l’Église catholique sacrifier au culte de la déesse-mère revisitée, dans le genre « écolo baba », « jeune » ou « bobo » (ah, ce sacré (au sens propre) réchauffement climatique !), remisant Anne, la Vierge et tout le tralala tout au fond, tout en bas d’un placard vermoulu d’une vieille sacristie humide, pour mettre en avant la Terre Mère quelque peu aseptisée et irréelle.
« Le Vatican loue la déesse de la Terre Mère à travers une nouvelle pièce d’argent » titrait un certain Andy Roman [voir le site Advent Messenger] le 15 octobre 2020 dans un article qui disait :

« Rome est déterminée à répandre ses hérésies panthéistes sur toute la terre. Notre monde fait face à une crise spirituelle d’un niveau inimaginable. Nous sommes quotidiennement bombardés de graves erreurs et de «doctrines de démons» (1 Timothée 4:1) qui sont pires que n’importe quelle pandémie. Nous sommes dans une crise de la foi qui est plus dangereuse que la crise actuelle du COVID-19. » 3
Ce qui n’était que la suite logique du Synode de l’Amazonie qui s’est tenu du 6 au 27 octobre 2019 organisé en vue de développer l’évangélisation des Amérindiens d’Amazonie, et de damer le pion aux évangélistes qui semblaient doubler les catholiques en ce domaine.
Dans les faits ce Synode a été propice à promouvoir deux idées de réformes n’ayant rien à voir avec l’Amazonie : l’ouverture de la prêtrise aux hommes mariés diacres permanents — comme cela se fait chez les orthodoxes et chez les protestants et comme cela se faisait chez les catholiques jusqu’au premier concile de Latran en 1123 qui imposa le célibat aux prêtres qui jusque là pouvaient être mariés ou vivre en concubinage (seconde pratique qui perdura encore des siècles et dans une relative discrétion, y compris chez certains papes).
Cette mesure semble vouloir être prise dans deux buts : résorber une partie de la crise endémique des vocations, et (mais c’est moins dit ouvertement) régler une partie au moins des problèmes récurrents de la pédophilie au sein de l’Église (« une question de discipline » comme écrivent certains). De même en est-il de la volonté d’ouvrir les femmes sinon encore à la prêtrise du moins au diaconat. Cela fait des années maintenant que des laïques tant femmes que hommes interviennent dans les divers rites catholiques.
Dans le domaine, qui relève de la mode présente d’« écologie intégrale », de l’Amazonie proprement dite, le Synode du même nom n’a accouché que d’une approche assez complaisante des « bergogliens » en direction des Amérindiens qui s’est traduite par « l’acte de sorcellerie effectué avec Pachamama dans les jardins du Vatican […] Ce démon, à qui l’on offrait autrefois des sacrifices humains, a été intronisé dans la Basilique Saint-Pierre », nous disent Élie, Méthode et Thimotée dans leur article cité plus loin.
La figure de Pachamama, idole païenne, la Déesse Mère et Terre est particulièrement forte chez les peuples Aymara et Quetchua. De « pacha » : espace-temps à traduire selon le contexte par Terre, Univers, Monde, Époque, Temps… et de « mama » : Mère. Sauf que cette divinité ne se trouve pas en Amazonie mais dans les ex-contrées incas des Andes.
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Certes le Vatican et la papauté n’ont pas toujours été des modèles. On peut évoquer l’époque des Borgia, des papes libidineux et débauchés, des papes criminels à l’occasion, des anti-papes et de tout ce que l’on voudra en ce domaine. Humain trop humain ; profane trop profanateur. Mais peut-être en vue de se racheter d’avoir brûlé Bruno ou fait taire Galilée, on connaît maintenant la papauté scientiste et qui en rajoute en ce domaine.
Vulgairement scientiste, d’un obscurantisme scientiste à la hauteur de celui de tous les profanateurs diplômés des principes scientifiques essentiels de la pharmacopée. Il faut faire moderne en tout. Peu importe ce que recouvre cette « modernité », cette « nouveauté ». Et plier le genou, repentant. Autre signe des temps. Du moins repentants éternels envers certains faits (mais pas d’autres) du passé, dont les générations présentes ne sont absolument pas responsables.
Ainsi, depuis Vatican II a-t-on remodelé le Notre Père (moi je n’en connais que l’ancienne version, du temps où jeune, on me fit fréquenter le catéchisme et la messe du dimanche). On a même introduit les chants plus ou moins profanes dans l’église en compagnie parfois des guitares électriques et batteries dans un style de musique propre aux édifices religieux peu amène (avec ou sans « e » final). 4
Donc depuis l’émergence du covidisme, dont le pire des aspects épidémiques est sans aucun doute cette folie pseudo-vaccinale propre au mondialisme occidental, le pape ne se sent plus pisser dans sa volonté prostatique d’en rajouter. Y compris « numismatiquement ». Ainsi, comme titre l’article de Guy Boulianne dont j’ai cité un passage précédemment : « Le Vatican lance une pièce en l’honneur de la vaccination. Les changements irréversibles du pape François : un chemin qui mène à l’enfer. » (cf. guyboulianne.com)
Je ne sais pas si c’est un chemin qui mène à l’Enfer chrétien ou aux Enfers païens, mais il est sûr que l’Église catholique s’est tellement sécularisée qu’elle ne semble plus se différencier du monde profane. Et qui plus est, dans ses pires aspects. On sait déjà que la papauté n’a pas un rapport très clair de nos jours avec l’argent et possède même des banques, ce qui autrefois était quasiment inconcevable, du temps où l’usure n’était pas tolérée par les papes. On sait que l’Église du haut, vaticane, a eu et a sans doute encore des liens étroits avec la franc-maçonnerie (la fameuse loge P2 il y a quelques décennies), ce que dénonce une partie apparemment moins pourrie du monde catholique.
Voici l’objet du délit, du dernier en date des délits papaux :

Du dernier cri papal ; du dernier chic vaticanesque
Et ce qu’en écrit Guy Boulianne :
(début de citation)
La pièce représente un médecin, une infirmière et un jeune homme « prêt à être vacciné ». Les trois personnes portent un masque facial. La pièce en argent, conçue par Chiara Principe, est « dédiée à une question d’actualité qui tient très à cœur au pape François », a indiqué l’Office philatélique et numismatique de l’État de la Cité du Vatican (cfn.va). « les traitements pour lutter contre la pandémie et la nécessité des vaccinations ». Le pape François a souligné à plusieurs reprises l’importance des vaccinations. Le souverain pontife a également déclaré que les soins de santé sont « une obligation morale » et qu’il est important « de poursuivre les efforts pour immuniser même les peuples les plus pauvres ». [quitte à les tuer, et ceci jusqu’au fond de l’Amazonie, comme cela a été fait, sans leur demander leur avis]
« Une pièce commémorative du Vatican dédiée au « besoin d’être vacciné » contre le COVID-19 est quelque chose dont les universitaires sérieux et les personnes de bonne volonté se seraient volontiers passés », a déclaré l’éminent éthicien italien, le Dr Fulvio Di Blasi, à Church Militant. Di Blasi, auteur du livre « Vaccino come atto d’amore?: Epistemologia della scelta etica in tempi di pandemia » (Le vaccin comme acte d’amour ? : Épistémologie du choix éthique en temps de pandémie), élabore :
« J’accueille cette nouvelle avec un mélange de profonde douleur et d’inquiétude pour une Église qui est de plus en plus en crise d’identité et de vérité. Ces médicaments ne sont pas techniquement des vaccins ; ils tuent statistiquement un certain nombre de personnes et, selon les dernières études, ils ont même une efficacité négative. Alors que les décisions judiciaires contre eux se multiplient de plus en plus, le Vatican multiplie les soutiens fanatiques à leur égard, qui n’ont rien de scientifiques et qui sont étrangers à la vérité révélée. »
En septembre 2021, le pape François a vivement critiqué les cardinaux sceptiques quant à la vaccination contre le Covid-19. Le Vatican a déclaré les vaccins contre le coronavirus « moralement acceptables » dans un communiqué.
L’avers de la pièce de monnaie comporte les armoiries du pape François, l’inscription « Cité du Vatican » et douze étoiles, « comme d’habitude pour l’euro », a indiqué l’Office philatélique et numismatique. 5 La pièce en argent, pesant 26 grammes et 36 millimètres de diamètre, fait partie d’une nouvelle série de [huit] pièces pour l’année 2022. »
(fin de citation)
Dans un commentaire à l’article de Guy Boulianne, une personne ajoute : « La croix est au-dessus du futur supplicié ou vacciné. Cela a- t-il un sens occulte, je ne sais mais ça interroge. » Et une autre voit l’avenir de l’Église ainsi : « Or, Tartuffe l’imposteur antéchrist nous simplifie le tri à venir ; je m’explique ; il est tellement devenu évident que ce bouffon ventripotent marxiste mondialiste sert l’agenda du N[ouvel] O[rdre] M[ondial], que la nouvelle Église qui va naître sera définitivement aux antipodes de ce que ce lunatique sodomite HÉRÉTIQUE enseigne. Le choix sera donc facile pour les vrais catholiques de choisir entre la lumière de la VÉRITÉ contre les ténèbres du mensonge. »
Mais poursuivons encore en compagnie de Guy Boulianne :
« Plus tôt cette année, le pape François a tenu des réunions secrètes avec l’oligarque du vaccin Pfizer Albert Bourla, déclenchant des spéculations sur un arrangement spécial non divulgué entre le Vatican et Big Pharma corrompu. Pfizer a été condamné à une amende de 2,3 milliards de dollars en 2009 pour ce qui était alors le plus important règlement de fraude en matière de soins de santé jamais enregistré. La société a dépensé plus de 21,8 millions de dollars en 2019-2020 et 6,7 millions de dollars en janvier-août 2021 pour faire pression sur le gouvernement [je ne sais lequel], ce qui en fait le plus gros dépensier de toutes les sociétés pharmaceutiques individuelles [privées ?] pendant la crise du COVID-19.
« Je pense que l’optique soulève des inquiétudes quant à la possibilité de conflits d’intérêts financiers entre Pfizer et le Vatican », a déclaré le Dr Alan Moy, PDG et cofondateur de la société de biotechnologie Cellular Engineering Technologies. Pendant ce temps, la « pièce vaccinale » du Vatican soulève des questions sur les timbres et pièces controversés antérieurs pendant le pontificat de François. »
Le pape en agent publicitaire de Pfizer et compagnie ! En vecteur actif de dictature sanitaire ! 6
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Cette allégeance à l’Empire va loin. On en a déjà dit quelques mots avec le judaïsme. On pourrait en ajouter quelques autres avec le protestantisme — judaïsme et protestantisme sont les deux religions, les deux tendances religieuses essentielles de cette entité folle dénommée mondialisme ou globalisme occidental.
Certains me diront que le protestantisme ne fut pas étranger à la culture française, avec le calvinisme, mais à tout prendre ce sont le luthéranisme germanique et l’anglicanisme royaume-unien qui en sont les éléments moteurs, aux États-Unis en particulier.
Mais voici encore un passage de l’article instructif — du moins pour moi qui suis peu versé en papalogie — de Guy Boulianne qui nous apprend que …
« À l’occasion du 500e anniversaire de la révolte protestante [excommunication de Martin Luther le 3 janvier 1521], le Vatican a émis un timbre-poste représentant Martin Luther et Philip Melanchthon – deux des protagonistes de la soi-disant Réforme. Le timbre représente Martin Luther sur le côté gauche de la Croix, agenouillé dans « une disposition pénitentielle » et tenant « la Bible, source et destination de sa doctrine ». À droite, « Philip Melanchthon, théologien et ami de Martin Luther, l’un des principaux protagonistes de la réforme », tenant sa Confession d’Augsbourg – la première présentation publique officielle des principes du protestantisme. « Nous avons l’opportunité de réparer un moment critique de notre histoire en dépassant les controverses et les désaccords qui nous ont souvent empêchés de nous comprendre », a fait remarquer François. »
À l’époque, en pleine Renaissance italienne, ce que les protestants reprochaient à l’Église de Rome était peut-être encore moins ses mœurs dissolues y compris dans le bas-clergé, ou ses églises mal entretenues pour ne pas dire ouvertes (les bâtiments) à tous les dévoiements (ensevelissements sauvages, trafics divers ou maisons de passe — tiens, comme aujourd’hui finalement !), ou encore à l’opposé son goût (du moins dans le haut-clergé de « noble » origine) du Beau et du faste, sa luxuriance artiste très séculière.
En effet c’est contre le commerce des indulgences que Luther s’est levé. Or, à cette époque ce commerce était surtout destiné à alimenter les caisses papales en vu de construire la basilique Saint-Pierre de Rome sur les ruines de la basilique de Constantin. Austérité, frugalité, rigidité sont les termes qui reviennent souvent pour définir le protestantisme, du moins le protestantisme originel. La parcimonie, l’économie et l’épargne. L’individualisme. Et j’ajoute l’utilitarisme, la base même de l’esprit capitaliste. 7
Nous conclurons avec cette réflexion d’un groupe de religieux très remontés contre Bergoglio. Qui résumeront mes propos, avec une virulence toute pleine d’indignation à l’encontre d’une Église qui semble avoir oublié toute mesure et réflexion, et être devenue totalement étrangère à l’esprit de contrition.
Il s’agit de celle du Patriarcat Catholique Byzantin (PCB) et plus exactement de ses trois signataires qui le disent avec leurs mots de religion ; Élie, patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin, Méthode et Timothée, évêques secrétaires 8 :
« Aujourd’hui, tout le Vatican est gouverné par l’esprit de l’Antéchrist, avec les francs-maçons. Cet esprit ne travaille plus secrètement, mais ouvertement. Bergoglio a tenu des réunions avec des francs-maçons au sein même du Vatican. Ils le considèrent comme leur chef spirituel. Il a pleinement adopté leur programme et le met activement en œuvre. Sous la menace de sanctions, il fait pression en faveur d’une dangereuse vaccination à ARN messager, fait appliquer l’Agenda 2030, tient des conférences promotionnelles transhumanistes au Vatican, des forums sur le climat, etc. […] Aujourd’hui, alors que le Vatican est déjà sous l’emprise des francs-maçons, c’est-à-dire le Nouvel Ordre Mondial, une nouvelle structure ecclésiastique a été construite et dotée d’un autre esprit que celui du Christ. (Romains 8:9) […] Bergoglio opère des changements irréversibles dans tous les domaines. Il a changé les dogmes et les commandements de Dieu avec une approche dite dynamique. En légalisant la sodomie, il a changé les mœurs. Il a procédé à des changements de personnel irréversibles en nommant des évêques et des cardinaux homosexuels, hérétiques ou idolâtres. Il a fait vacciner tout le Vatican à l’aide d’un vaccin expérimental, il l’a donc soumis à un anti-baptême satanique. Cela aussi est un changement irréversible. »
(cf. Le patriarche Elie ; les évêques Méthode et Timothée : « Les changements irréversibles de François Bergoglio : un chemin qui mène à l’enfer » ; Patriarcat Catholique Byzantin, 9 juin 2022.)
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La première Contre-Réforme a été entamée par le Concile de Trente (1542-49, 51-52, 63-63) et a été particulièrement active durant la deuxième moitié du XVIe siècle et le premier quart du XVIIe siècle — époque qui fut par ailleurs la grande époque de la luxuriance, des déformations hardies, du décorum naturaliste du Baroque en tous domaines des arts — mais a fini par sombrer dans une austérité, un mysticisme et un piétisme jansénistes gallicans, du moins en France, qui ressemblent par bien des points au protestantisme. Y compris les distances du jansénisme vis-à-vis de la papauté et de la royauté « de droit divin » — bien que se déclarant farouchement catholique d’un pays « fille aînée de l’Église ».
Cornelis Jansen, dit Cornelius Jansenius, théologien des Pays-Bas alors espagnol, qui fut évêque d’Ypres en 1636, et qui est mort en 1638 de la peste qu’il avait contractée suite à des visites qu’il avait accordées à ses diocésains malades (voir ma remarque plus haut à propos de la compassion et du soutien moral), est l’auteur d’un ouvrage posthume (publié en 1640) l’Augustinus, mis à l’index dès 1642 par le pape Urbain VIII. Livre réunissant des idées déjà actives dans le protestantisme depuis un siècle alors, ou chez un humaniste catholique comme Michel de Bay (Michaël Baius), mort à Louvain en 1589.
L’ouvrage de Jansen, consacré au pélagianisme, à la notion de la Chute, et à celle de la Grâce, reprend les thèses de Saint-Augustin à l’encontre de l’ermite (grand ou petit) breton Pélage (Pelagius, du grec « pelagios », de la haute-mer ; dont le vrai nom était Morgan, mot qui désigne un être fabuleux des mers, une sirène) expatrié à Rome, puis mort en Égypte entre 412 et 418, après avoir été désavoué et condamné par trois conciles des débuts du Ve siècle.
Pélage enseignait que Dieu avait accordé le libre-arbitre à l’Homme, que la liberté était la règle des rapports entre l’homme et Dieu. Il contestait la notion de péché originel et déclarait que l’Homme pouvait s’abstenir du péché. Et qu’il devait suivre un modèle de lutte et d’effort. Pas de fatalité chez lui ni de prédestination.
La Chute fait référence au fait que dans la Genèse de l’Ancien Testament (qui reprend d’ailleurs des thèmes sumériens, égyptiens antiques et autres) Dieu a chassé Adam et Ève du Jardin d’Éden puisqu’ils ont mangé du fruit défendu de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. Avec l’idée seconde que c’est la femme, née d’un côté, d’une moitié de l’homme (et non pas d’une côte) qui est responsable du péché par sa curiosité malsaine.
Et la Grâce fait référence au dogme que le Salut de chaque être humain (le Paradis) ne dépend que de la seule grâce divine. Autrement dit, chaque être humain est prédestiné, de toute éternité, car c’est Dieu qui choisit ceux qui reçoivent la Grâce et la vie éternelle. Tout ceci sont idées même du protestantisme tant luthérien que calviniste.
Calvin, qui n’a pas reçu la place de Luther dans le protestantisme, énonçait même qu’il y avait deux prédestinations : une pour ceux qui sont choisis pour faire partie du Royaume de Dieu ; une pour ceux qui sont destinés à être damnés. Ce qui est une extrapolation par rapport à la Vulgate où il n’est jamais écrit, dit-on (je n’ai pas été vérifier), que Dieu puisse prédestiner quelqu’un à l’Enfer.
Il convient donc de s’en remettre en tout et pour tout, uniquement à la Grâce divine. Ici, pas de « promotion au mérite » ; de logique du Beau, du Bien, du Bon et du Vrai. Peu importe les œuvres individuelles et leurs mérites sociaux, humains, artistiques, scientifiques, techniques. Ou ce que quelqu’un a pu donner de bénéfique à la société. On néglige la part humaine de la vie. On ignore la sainteté éventuelle des personnes humaines. On méconnaît même le Purgatoire ; et, comme de bien entendu, on hait le commerce des âmes : on ne saurait tolérer la rédemption de ses fautes et le pardon par l’achat d’indulgences. Pas de logique humaine, ni de raison, la voix de Dieu est insondable, non-jugeable. Tant chez les protestants (où Dieu récompense individuellement) que chez les judaïques (où Dieu puni collectivement).
À l’époque le jansénisme (qui en fait est un terme qui est apparu bien après son existence et qui réunit divers courants plus ou moins proches ou plus ou moins sectaires) s’attaquait à un très gros morceau, avant que celui-ci ne soit lui-même mis au rencart pendant des années, vers la fin de l’Ancien-Régime ; je veux parler de la Compagnie de Jésus. Des Jésuites. 9
Grande heure de gloire pour eux. Ils professaient alors, et ils professent toujours dans l’esprit le plus jésuitique qui soit, le molinisme. Le molinisme est la doctrine du jésuite espagnol Luis de Molina (1535-1600) dont l’œuvre maîtresse « De liberi arbitrii cum gratiae donis, divina praescientia, praedestinatione et reprobatione concordia » — Sur le libre arbitre avec les dons de grâce, la prescience divine, la prédestination et le rejet de l’accord — a été édité pour la première fois en 1588 à Lisbonne.
Par ce texte en accord avec la Contre-Réforme, qui marquait une ouverture mais aussi une rupture doctrinale établie plus de dix siècles auparavant, et de fait un retour à Pélage, contre Saint-Augustin son contemporain, il existe, certes, une grâce divine, mais aussi un libre-arbitre humain. Et si Dieu fixe les formes, c’est l’Homme seul qui est libre ou pas de son Salut.
Mais pour revenir à ce concept théologique central de prédestination, si on l’applique au domaine de la société, elle permet d’entériner l’idée que l’on ne peut rien changer à sa destinée, à son destin heureux ou malheureux, à la chance ou à la malchance, à sa situation née de sa naissance ; et elle accrédite également l’idée que chacun est à sa bonne place dans la société, et qu’il n’y a pas à se révolter (ni individuellement, ni encore moins collectivement) contre ce destin « naturel ».
Elle permet toutes les dérives qui déculpabilisent, puisque il ne sert à rien de se révolter contre la volonté divine. Et quoi qu’on fasse, Dieu sait reconnaître les siens. Cette conception des choses favorise en premier lieu tous les secteurs déjà favorisés de la société qui possèdent la force, l’argent, le pouvoir — plus que la volonté de s’élever ; et donc la possibilité d’écraser les autres. Dans un dialogue en tête-à-tête avec Dieu lui-même (c’est-à-dire uniquement avec soi-même), loin de toute hiérarchie, bureaucratie ou communauté ecclésiale. N’ayant de compte à rendre à personne. Et pas même à Dieu.
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Depuis la seconde Contre-Réforme catholique initiée par Jean XXIII, attaché-case à la main, costard de clergyman, ou costume folklorique pour les cérémonies officielles, la bureaucratie cathodique, pardon catholique semble se diluer progressivement dans le néant mondialiste, ce bloc historique de plus en plus fissuré, déglingué et fou ; une nouvelle fois, et de plus en plus clairement, à la remorque du protestantisme.
Car si l’apparence du protestantisme se nomme frugalité, modestie, austérité, rigidité et esprit utilitariste, son essence est parfaitement hypocrite comme celle d’un Jésuite. Et ce n’est pas un hasard si actuellement c’est un Jésuite, grand partisan du libre-arbitre — donc qui sait ce qu’il a à faire par rapport à Dieu et dans ses rapports à sa déité — qui mène la papauté et l’Église catholique là où elle semble sombrer. Autre forme d’hypocrisie.
Curieux avantage du libre-arbitre (« cela arrive parce que je le veux ») qui permet l’expression de toutes les formes du doute, y compris les plus cocasses. Et toutes les formes de reniements, de tromperies, de faussetés. Comme la prédestination le permet également, mais peut-être en plus tordu encore, ou sordide parfois (« c’est Dieu qui le veut puisque cela arrive »).
Comme ce Blaise Pascal, le sceptique, qui a écrit quelque chose comme : « faites semblant de croire et bientôt vous croirez » et qui concevait la croyance comme un pari bénéfique, mieux encore qu’au jeu de dés. Croyant, agnostique, athée, au final, vous avez tous intérêt (sic) à croire en Dieu (ou au moins à faire semblant de croire, voir plus haut). Car, si Dieu n’existe pas, le non-croyant ne perd rien et le croyant ne perd que ses illusions ; par contre, si Dieu existe le croyant gagne l’éternité et le non-croyant « gagne » l’Enfer. Et je suppose que l’agnostique a intérêt à croire en un dieu précis, dans le Bon Dieu ; je veux dire pas de le mauvais dieu.
C’est sans doute pour ce genre d’idée que Bergoglio déclarait, dans La Repubblica du 8 juillet 2017, que Pascal « mériterait la béatification » et qu’il envisageait pour cela de lancer la procédure officielle.
Pour le dire autrement la prédestination protestante (et juive) des élus s’accommode parfaitement du libre-arbitre catholique qui la suit à la trace, ou plus exactement à la traîne. C’est le « en même temps », le « ni oui, ni non, bien au contraire »,
Les deux s’entendent comme larrons en foire. L’un se dit mondialiste élu, incarnation d’un messianisme transhumaniste (comme son frère de race du judaïsme), et s’entend à dire que tout ce qui est modernement technologique et sociétal pervers est voulu par Dieu finalement, même dans ces pires aberrations ou excès insensés. L’autre se dit ouvert, œcuménique, universel, bisounours imbécile. Pour ne pas passer pour « réac », « attardé », « plus dans le coup ». Il adhère donc à tout ce qui sort du milieu mondialiste occidental. Et en rajoute en affidé et converti. Jusqu’à renier ses dernières valeurs humanistes.
Ce qui amène ce curieux état d’une papauté devenue bicéphale qui vivoche ; qui entretient une sorte d’antipape sataniste officiel, tout en laissant le spectre frelaté mais encore vivant du démissionné (plus que démissionnaire) hanter furtivement, comme un remords, les couloirs en marbre du Vatican.
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Pour conclure, je dirai que je ne suis pas sans voir un certain rapport entre tous ces gens très généralement athées qui furent autrefois, ou qui se prétendent encore internationalistes, et tout ces catholiques qui furent autrefois universalistes, et qui sont devenus tout banalement, tout vulgairement des néo-cons mondialistes. Graine de tyrans, et de microbes totalitaires. D’un globalisme, forme non seulement capitaliste mais achevée de la mort des nations et cultures et de l’universalisme humaniste.
Œcuménisme métisseur, universalisme niveleur, « melting pot » uniformisateur , tout ça pour les « beaux yeux » du capitalisme mondialiste occidental ! Bergoglio tu n’es qu’un pitre !
Notes :
1 — On voit clairement que dans cette ouverture à l’autre, et aux plus démunis, il y en a qui sont plus égaux que d’autres. Ainsi, en 2020 la Monnaie du Vatican a émis une pièce de cinq euros en argent qui représente « Saint Pierre, Prince des Apôtres, ouvrant grand les bras en signe de bienvenue au nom de l’Église à tous ces migrants et réfugiés qui fuient chaque jour la faim, la pauvreté et les conflits ». Et qui viennent jusque dans nos églises brûler des œuvres d’art et des grandes-orgues, comme celui à qui l’évêché avait confié les clefs de Saint Pierre, à Nantes l’année dernière, et qui a fini par tuer un prêtre à peine sorti, libre et pourtant coupable, de l’hôpital psychiatrique. Là, la boucle est bouclée.
2 — « En 2021, l’Office philatélique du Vatican a émis un bloc de six timbres présentant des instantanés des rencontres du pape François avec les dirigeants des principales religions du monde au cours des six dernières années, mettant en évidence des rencontres avec des dirigeants juifs, musulmans, bouddhistes et hindous. Les timbres illustrent la nouvelle doctrine de François, élaborée dans son encyclique Fratelli Tutti, selon laquelle « les différentes religions, par leur valorisation de chaque personne humaine comme créature appelée à être fils et fille de Dieu, offrent une contribution précieuse à la construction de la fraternité et pour la défense de la justice dans la société », a expliqué l’Office philatélique et numismatique du Vatican. » (Guy Boulianne)
3 — Un exemple de paganisme ou de polythéisme assumé : « En 2020, la Monnaie du Vatican a émis une pièce de 10 euros en argent représentant la “Terre Mère” pour la Journée mondiale de la Terre. La pièce symbolise la fertilité de la terre « avec de longs épis de maïs » entrelacés avec les cheveux tressés de la mère, a déclaré la Chronique numismatique. Le Vatican a dépeint l’image sur la pièce comme celle d’une « mère portant la terre, à qui nous devons soin et amour comme si elle était une fille ». (Guy Boulianne). Je connais des personnes qui pour le baptême de leur fille ont été étonnées qu’un prêtre refuse de bénir une médaille où était gravé un signe zodiacal. Comme quoi le bas-clergé a toujours un temps de retard !
4 — À propos d’« amen », des écrivains un peu iconoclastes, bien que d’origine juive pour certains, semblent avoir établi que le fameux « amen » qui conclut tous les propos chrétiens et que l’on retrouve dans le judaïsme, ne serait rien d’autre que « Amon » des temps reculés de la religion égyptienne antique.
5 — « En 2017, le Vatican a cessé de frapper des pièces en euros à l’effigie du pape François, remplaçant son image par les armoiries du Vatican et les 12 étoiles de l’Union européenne. » (Guy Boulianne) Les douze étoiles de Marie ? Les douze mois de l’année ? Les douze tribus d’Israël ? Le nombre de divinités olympiennes ? Les douze heures d’une demi-journée ? Le midi ? La minuit ? Le zodiaque ? Le nombre des travaux d’Hercule ? Les douze apôtres du Christ ? Une grosse, ou douze douzaines ? Le nombre de demi-tons d’une octave ou de syllabes d’un alexandrin ?
6 — À voir également, sur ce sujet : PCB : Réponse à la troisième vaccination terroriste au Vatican — 25 janvier 2022
Réponse de Elie et des évêques-secrétaires du Patriarcat Catholique Byzantin à la troisième vaccination au Vatican et l’appel au personnel du Vatican afin qu’il refuse le troisième vaccin – Guy Boulianne : auteur, éditeur et journaliste indépendant

7 — C’est une anecdote que je crois déjà avoir racontée : je me souviens encore du jour où une camarade de classe, fille de pasteur, s’était indignée parce qu’on lui montrait un livre muni d’une couverture avec deux rabats juste esthétiques aux deux cartons de couverture, comme il en existait beaucoup au tournant des années soixante-dix. « Quel gâchis, mais c’est inutile, ça ne sert à rien ». Être totalement fermé aux arts. Et aux réflexions souvent marquées d’esprit très terre-à-terre.
8 — Je reprends ici la présentation par elle-même de cette entité religieuse uniate, i.e. appartenant aux églises catholiques de rite oriental (byzantin) unies à Rome : « Le Patriarcat Byzantin a été fondé le 5 avril 2011 par le Synode des 7 évêques de l’Église gréco-catholique orthodoxe de l’Ukraine (UO GCC). Cette structure orthodoxe s’est séparée de la structure hérétique [sic] de l’Église gréco-catholique, à cause des hérésies [resic] qui ont été proclamées par le cardinal Husar ».
Le cardinal Lubomyr Husar (1933 – 2017) est un personnage qui a quitté l’Ukraine en 1944 et qui est revenu dans son pays en 1993. Pendant ce temps, il a fait ses études religieuses aux États-Unis ; docteur en théologie, il a vécu un temps en Italie dans un milieu religieux gréco-catholique ukrainien. Il a été nommé premier archevêque majeur de Kiev et de toute la Galicie en 2001 puis dans la foulée, cardinal par Jean-Paul II.
Je ne sais trop ce qu’il en est des hérésies du cardinal Husar, mais les papes « modernistes » depuis Jean XXIII ne sont pas en odeur de sainteté parmi les membres de cette église du Patriarcat byzantin. Ce sont des conservateurs (évêques, prêtres, moines) qui s’opposent sur des questions de rite et sur celui de l’œcuménisme, entre autres. Et qui actuellement (pour des raisons de bon sens et des raisons religieuses) s’opposent frontalement aux dérives ouvertement mondialistes du jésuite (pas sympa en privé et avec ses inférieurs, dit-on) François. « Ce patriarcat est né de la nécessité de défendre les vérités chrétiennes fondamentales contre les hérésies et l’apostasie. Le PCB ne reconnaît pas le pseudo-pape Bergoglio, et ne lui est pas subordonné » affirment-ils encore. (cf. http://vkpatriarhat.org/fr/?p=15362)
Le Patriarcat Byzantin est selon ses propres termes actuellement « en exil (Prague – Donetsk) ». Leur idée centrale est que « Les différents États “chrétiens” sont […] entraînés dans le processus d’auto-génocide moral, spirituel et physique. La tragédie est que le Vatican et la hiérarchie ecclésiastique qui lui est subordonnée restent hypocritement silencieux, et approuvent par le fait même ce chemin d’autodestruction temporelle et éternelle. »
On doit noter (j’en reparlerai) l’extrême complexité de la situation des églises tant catholique qu’orthodoxe en Ukraine, divisées en plusieurs entités rivales. Et penser que les catholiques sont surtout présents dans la partie ouest (Galicie) de l’Ukraine où se trouve aussi des catholiques ruthènes et polonais.
Les évêques de l’Église gréco-catholique, accusés de collaboration avec les forces allemandes pendant l’occupation, ont été arrêtés simultanément le 11 avril 1945 par les soviétiques et condamnés aux travaux forcés. Le 9 décembre 1946, lors du Synode de Lvov, une partie des prêtres gréco-catholiques on abjuré « l’hérésie latine ». Ceux qui ont refusé d’abjurer et leur hiérarchie ecclésiale se sont retrouvés au goulag. Une partie continua dans la clandestinité ou prit le chemin de l’exil.
9 — Je ne sais si c’est, au moins en partie, le milieu janséniste et l’esprit de Port-Royal, ou le milieu des Jésuites, ou les deux, qui sera dénoncé dans Le Tartuffe ou l’Imposteur (1664-67-69) du pseudo-Molière.
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