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ENCORE UNE ACTION TERRORISTE BANDERO-KIEVIENNE

7 mai 2023

D’après RUSSOSPHÈRE

Pendant que Prigojine (le patron de “Wagner”) déclarait que la tâche de « Wagner » à Bakhmout était terminée, rappelant que le but du « hachoir à viande d’Artiomovsk » n’était pas de capturer la ville, mais de broyer les unités des Forces armées ukrainiennes,

ajoutant que l’essentiel du territoire d’Artemovsk est désormais sous le contrôle des forces russes, et que les 2% restants « ne jouent aucun rôle »,

et selon ses dires que « des dizaines de milliers » de soldats du PMC « Wagner » sont morts ou blessés à la suite des combats, ce qui laisse présager de l’ampleur des pertes du côté otano-kiévien,

annonçant également qu’il cédait la place encore toute chaude aux Tchétchènes,

un nouvel attentat contre une figure russe a été perpétrée en Russie même, aux fins fonds du pays.

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D’après DONBASS INSIDER

En effet, cette attaque terroriste bandériste sur des civils a eu lieu cette fois-ci profondément dans les terres, à 400 km à l’Est de Moscou, à Pionersky, petit village de 49 habitants situé à 50 km à l’Est de Nijny Novgorod. Soit à 900 km du pays encore contrôlé par le régime de Kiev.

La cible était le journaliste, écrivain et politicien russe Zakhar Prilepine. Les terroristes bandéristes l’auraient longuement suivi en voiture alors qu’il quittait le Donbass pour rendre visite à sa famille.

Le journaliste et son chauffeur-gardien sont remontés en voiture après un repas dans la famille de Prilepine et – version 1 : ont roulé sur une des deux mines antichars qui avaient été enterrées sur le chemin en terre qu’ils devaient reprendre ou version 2 : ont subi l’explosion d’un engin explosif placé sous le siège conducteur (comme lors de l’assassinat de Daria Douguina).

Tout l’avant du véhicule s’est volatilisé et le reste de l’Audi Q7 s’est retourné. Le chauffeur est mort. Le journaliste assis à l’arrière n’est pas mort, mais se trouve dans un état très grave. Souffrant de diverses factures aux jambes en particulier et d’une commotion cérébrale. Sa fille ayant eu la bonne idée d’aller marcher dans la campagne proche a été épargnée.

Le ministère des AE russe a publié cette déclaration :

« Washington et l’OTAN ont créé une autre cellule terroriste internationale, le régime de Kiev. Après avoir créé Ben Laden et ISIS, maintenant nous avons Zelensky et ses voyous.

La responsabilité directe appartient aux États-Unis et à la Grande-Bretagne. »

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De Sputnik Afrique

Véhicule renversé, la partie avant arrachée, un cratère… Voici des images du lieu où s’est produite l’explosion de la voiture de l’écrivain russe Zakhar Prilepine. L’explosion a provoqué l’apparition d’un cratère de 40 centimètres de profondeur et de plus de 1,5 mètre de diamètre, a rapporté le Comité d’enquête russe.

D’après Donbass Insider

Hier en début d’après-midi, les forces de l’ordre de la région de Nijny Novgorod recherchaient deux hommes soupçonnés d’être impliqués dans l’explosion de la voiture.

« Lors d’un déplacement vers le village de Pionerskoye, Prilepine a effectué plusieurs arrêts sur l’autoroute. Au cours de l’un d’eux, un agent de sécurité a remarqué et effrayé des inconnus près de sa voiture », ont indiqué les services d’urgence. Selon les données préliminaires, ils sont remontés à la hâte dans leur voiture et sont partis.

« Il est supposé qu’ils pourraient avoir suivi Prilepine, et également placer un engin explosif sous le bas de sa voiture. Des recherches sont en cours », ont ajouté les services d’urgence.

Mais l’enquête a été rondement menée. Puisqu’en soirée on apprenait (d’après @rtrdonetsk) qu’un certain Permyakov avait été arrêté et avait reconnu les faits. Il a déclaré :

« J’ai été recruté par les services spéciaux ukrainiens en 2018 et je suis entré sur le territoire de la Fédération de Russie en 2022 pour tuer Zakhar Prilepin. La méthode de mise à mort est une explosion à distance avec deux mines antichar. »

Il semble même qu’il avait en vue l’assassinat d’une autre personne publique.

Permyakov a donc déclaré avoir posé et déclenché un engin explosif, après quoi il a disparu dans la forêt, à la sortie de laquelle il a été arrêté par des agents des forces de l’ordre. [on peut supposer que le numéro de sa voiture avait été noté par l’agent de sécurité précédemment cité]

Son point faible et c’est tant mieux pour la suite, est qu’il était déjà connu de la Justice.

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D’après t.me/russiejournal

La représentante officielle du ministère russe des Affaires intérieures, Irina Volk, a déclaré que l’homme était né en 1993. Qu’il avait précédemment été jugé pour vol qualifié. Par ailleurs, en 2015, il avait été interpellé lors d’un contrôle douanier, muni d’une baïonnette-couteau dans son sac à dos.

En attendant, la recherche d’éventuels complices se poursuit. Et au moins du deuxième homme.

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De Donbass Insider — Un commentaire de (Christelle Néant ?)

… Ce terrorisme va durer très longtemps …

Je rappelle que le bandérisme avait mis 15 ans à être mis en sommeil après 1945. L’abandon de sa surveillance en 1991, du fait de la sécession de la région ukrainienne par rapport à l’État russe, l’a réveillé et l’a revigoré, jusqu’à prendre la tête du régime en 2010, le dirigeant Iouchtchenko ayant désigné Bandera comme « héros de l’Ukraine ».

Vaincre le terrorisme bandériste nécessite :

1- De reprendre le contrôle intégral sur tout le territoire sur lequel il se trouve, qui lui sert de base arrière. C’est-à-dire jusqu’à Lvov et le Dniestr.

2- Reprendre les méthodes de 1945-1959 qui ont réduit l’UPA au silence après 15 années […].

3- Ne jamais plus abandonner la surveillance et le contrôle de ces territoires.

La vraie Victoire n’aura lieu qu’ensuite. Nous parlons de décennies de lutte contre le seul bandérisme, sans parler du problème géopolitique posé par l’OTAN. L’ampleur de la tâche est immense […].

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De Telegram – Colonelcassad

➡️ Le problème du sabotage et du terrorisme de la part des bandéristes va durer pendant des années ou des décennies, indépendamment des accords officiels qui pourront avoir lieu, ou de l’éventuelle prise de contrôle de toute l’Ukraine, car nous sommes ici dans le cadre du problème de très longue durée remontant aux origines du bandérisme dans les années 1930, avec le soutien de Berlin après l’arrivée de Hitler au pouvoir, puis au projet mis en place par Berlin en 1944 consistant à servir de déstabilisateur terroriste dans les arrières russes. [et même avant, dès la Première guerre mondiale et l’époque de la Révolution]

Après 1945, les bandéristes de l’organisation OUN et de son armée UPA restèrent actifs avec le soutien de Washington, prenant le relais de Berlin, jusqu’à ce que les soviétiques viennent à bout de leurs membres les plus violents à la fin des années 1950. [entre autre par l’élimination physique de Stepan Bandera, à Munich en 1959]

Immédiatement après l’effondrement de l’URSS en 1991, la région ukrainienne de l’ex-Empire russe/URSS ne fut plus soumise à la surveillance, et les adeptes du bandérisme reprirent leurs activités violentes.

Bandera a été reconnu « héros de l’Ukraine » par le président Viktor Iouchtchenko en quittant le pouvoir en 2010, ce qui montre l’impressionnante progression du bandérisme en 20 ans d’autonomie de la région ukrainienne de la Russie : de la quasi-inexistence en 1991, cette idéologie est arrivée à la tête de l’Etat en 2005.

Ce titre a été annulé par le nouveau président Viktor Ianoukovytch l’année suivante, en 2011, trois ans avant de se faire renverser par un coup d’Etat américain. Ce coup d’Etat a été financé par les USA et par certains oligarques ukrainiens, qui se sont servis d’hommes de main pour leur putsch violent : les bandéristes. La suite, nous y sommes depuis 2014.

Pour mettre fin au terrorisme bandériste, Moscou doit ouvrir ses livres d’Histoire et appliquer à la lettre ce qu’elle a appliqué entre 1944 et 1958 : libérer ses territoires occupés, puis mener une longue lutte anti-terroriste pendant au moins 15 ans.

L’Histoire enseigne que le contrôle sur cette région doit demeurer indéfiniment, puisque même après 40 années de sommeil, le bandérisme a pu reprendre toute sa puissance et prendre le contrôle du pays en 15-25 ans, par la force si besoin (putsch et conflit militaire avec le pays historique).

L’Histoire montre, rétrospectivement, que la région ukrainienne de la Russie est un des talons d’Achille de la Russie, qui a été exploité par deux fois déjà : par Berlin dans les années 1930 et 1940; puis par Washington, d’abord sans succès dans les années 1940 et 1950, puis avec un grand succès immédiatement après que Moscou a abandonné son contrôle et sa surveillance sur cette région en 1991.

Tant que Moscou n’aura pas repris le contrôle de sa région ukrainienne, jusqu’au Dniestr et jusqu’à la Russie Rouge (Lvov), ce terrorisme persistera sur cette base arrière, alimenté par ses ennemis. Et si après avoir réprimé le terrorisme, Moscou fait une troisième fois l’erreur de laisser cette idéologie sans surveillance, le problème ressurgira immédiatement, quel que soit celui qui tient les frontières de cette base arrière (URSS lors de l’apparition du bandérisme en 1929, Ukraine lors de Iouchtchenko en 2005-2010, régime de Kiev lors du putsch de 2014).

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From → divers

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