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AINSI VA LE MONDE

8 mai 2023

Donc Sollers a eu le mauvais goût ultime de défunter la veille du couronnement du pitre mondialiste Charles Étroit. Intrigue d’un bien mauvais « nouveau roman ». Je le dis tel quel, sans tourner autour du pot, et sans langage abscons et ronflant.

N’est pas Charly qui veut ! Il aurait pu attendre l’instant du sacre, lui qui autrefois encensait déjà les massacres de la dite révolution culturelle.

De fait, Sollers fut le représentant type du gauchisme imbécile et intéressé. Maoïste quand ce fut la mode. Pédophile quand ce fut également la mode. Se risquant même à disserter un temps sur Céline. Antisioniste quand il était de bon ton de l’être et finissant sioniste, c’est-à-dire suprémaciste, tribal et raciste, comme tout un chacun des gauchos grabataires de la pauvre France.

Je comprends pourquoi, après coup, j’ai toujours associé dans ma tête le nom de Sollers à Solex, vélomoteur symbole des années soixante et de ma jeunesse. Mais jamais à Solaire ! Effet de mode, pour celui qui a disserté sur le dandysme et a sans doute eu la prétention dans être un, dandy germanopratin.

Ce salonard, très souvent invité à la téloche autrefois, ce qui prouve son adéquation au système, a donc été aussi mauvais que Clément dit Jean Cocteau, de l’Académie, le symbole du gotha artiste parisien de la première moitié du XXe siècle, dont la mort a été éclipsée par celle de la goualeuse Piaf.

À propos de télé, et suite à une émission d’Apostrophe, voici un extrait d’un texte de l’écrivain (la femme écrivain, l’écrivaine) canadienne Denise Bombardier qui frappe et dont les pilonnages sont les bienvenus :

«  Les “amis” de G. M. montèrent aux barricades. Dans Le Monde, Josyane Savigneau (de la part d’une femme, cela me stupéfia) se commit d’un long papier à la défense de Matzneff, coiffé du titre “L’homme qui aime l’amour”. Philippe Sollers, à la télévision, me traita de mégère et de mal baisée. Dans Libération, Jacques Lanzmann me descendit en flammes et le roman [qu’elle venait de publier] par la même occasion, en reprenant les arguments étoffés de son camarade ex-maoïste. Il termina sa “critique” en me conseillant de retourner sur mes banquises. Autrement dit, il m’invitait à me congeler le cul faute de l’utiliser. »

Ainsi conclut l’autre : « Qui dira les responsabilités criminelles des petits marquis du Quartier latin ? »…

Quant à Charles Étroit et madame … Comme l’écrit Nicole Cheverney sur AgoraVox :

« … On peut aimer le conte de fée Cendrillon avec un carrosse changé en citrouille, mais lorsqu’on aperçoit le King avec sa tête de boutiquier rougeaud, à qui la couronne lui va aussi bien qu’une citrouille sur le chef, flanqué de sa rombière aussi classe qu’une crémière endimanchée, qui arrivait tout juste à marcher sur ses genoux cagneux, empêtrée dans son manteau de cour, là on se dit que nos voisins british nagent dans le ridicule le plus complet. Le clou, enfin, lorsque the Queen se vit affublée, car il n’y a pas d’autre terme, de la lourde couronne posée sur son brushing tout frais comme un gros vase de nuit.

Sinon… Pas de quoi s’ébaudir de ce spectacle digne d’Hollywood. Il n’y avait que la cathédrale et ses ogives à offrir quelque chose de royal au regard ce jour-là.

Dernière remarque, de Katya Kopylova

« La mort a assisté au couronnement de Charles III. Des utilisateurs de Twitter ont remarqué qu’une silhouette sombre et encapuchonnée apparaissait dans une émission diffusée depuis l’abbaye de Westminster pendant la cérémonie. »

https://t.me/kopylovakatya/2555?single

Serait-ce le fantôme de Sollers ? Bien mauvais intersigne, quand on connaît la manière dont Charles Ier a fini, en 1649, trois siècles moins un an avant la naissance du rejeton princier.

Oui, qu’est-ce que ceci présage de l’avenir du charlot royaumunien ?

From → divers

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