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CE N’EST PAS VRAIMENT DRONE !

6 mai 2023

Hier, suite à l’attaque du Kremlin le 3 mai dernier au matin, par deux drones, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a déclaré à une réunion des chefs des diplomaties de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en Inde :

« C’est évident que c’était un acte hostile. […] Nous n’allons pas spéculer sur la question de savoir si c’était un casus belli, mais riposterons avec des mesures concrètes ». Il a également ajouté que cette attaque n’aurait pas pu être réalisée par des « terroristes de Kiev » (sic) sans concertation avec leurs « patrons » (resic). Il a également indiqué que tous ses interlocuteurs avaient condamné les faits. Même si Washington et Kiev ont nié leur implication, cela ne veut rien dire pour Moscou, a-t-il dit encore, car leur capacité à mentir est bien connue.

Pour la Russie, l’attaque, « particulièrement cynique » car réalisée la veille du jour de la Victoire de 1945, célébrée à Moscou avec un défilé militaire sur la place Rouge en face du Kremlin, a été organisée par le régime de Kiev qui soutient et utilise depuis longtemps des méthodes terroristes contre les infrastructures civiles et la population. L’Ukraine a, par exemple organisé l’explosion du pont de Crimée en octobre 2022, et des frappes sur des cibles non militaires dans les régions russes de Briansk, Belgorod et Rostov. Sans parler de ce que subissent, en particulier, les populations civiles de Donetsk et alentours.

La junte ukrainienne affirme n’avoir rien à voir avec l’attaque de deux drones contre le Kremlin, or, d’après la revue en ligne Asia Times de Hong-Kong, zèle-en-sky se serait préparé à quitter l’Ukraine avant que cette attaque ait lieu, et le report de son retour à Kiev aurait été décidé dans la foulée, sciemment pour laisser le temps à l’attaque de drones contre le Kremlin de Moscou de se dérouler. Et pour lui éviter quelques « désagréments » si la Russie avait réagi à chaud et sur le même mode, connaissant parfaitement les coordonnées présidentielles ukrainiennes à Kiev.

« Le gouvernement ukrainien nie toute implication dans l’attaque visant le Président russe Vladimir Poutine. Cependant, par une coïncidence bien commode, Zelensky se trouvait en Finlande pour une visite d’État à ce moment-là », a indiqué la publication.

En résumé, Moscou sait que Kiev choisit à la fois les moyens et les cibles des frappes sous la dictée de Washington, estime que Kiev a été impliqué dans l’attaque contre le Kremlin, sur la base des données des services spéciaux russes, et envisage « plusieurs » options pour répondre à l’attaque de drones ukrainiens sur le Kremlin. Donc, affaire à suivre…

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On a des exemples quasi quotidiens du caractère terroriste du régime kiévien, tandis que les rafles de chair à canon continuent en Ukraine, pour alimenter les « hachoirs à viande », aussi bien qu’éliminer les citoyens russophones, magyarophones, etc. ; ou les citoyens en général jugés pas assez serviles.

Deux exemples récents.

1 – Le Comité d’enquête russe ouvre une enquête sur les mercenaires français qui ont exécuté des prisonniers de guerre russes. Deux tarés franchouillards, Guillaume Andreoni et Alan Vineron ont pris part à des actions militaires en tant que membres du régiment bandériste Azov et de la 92e brigade des forces armées ukrainiennes.

Vineron a personnellement publié en ligne (!) une photo des prisonniers de guerre russes désarmés abattus : trois soldats ont été tués par des tirs à la tête à bout portant.

Le lieu et l’heure de l’incident sont encore inconnus, mais à l’heure actuelle, les deux néo-barbares, qui affirment que leurs atrocités visaient à « libérer l’Europe du bolchevisme », sont détenus en France où, sauf erreur, ils ont été condamnés en première instance à 15 mois de prison pour mercenariat, c’est-à-dire pas de prison, mais un simple bracelet électronique.

On doute qu’ils soient un jour condamnés en fRance pour le meurtre de prisonniers russes. Par contre le Comité d’enquête russe ne va pas lâcher les lâches.

2 – Tout récemment, on a appris qu’une maison de Bakhmout/Artemovsk avait été minée par des soldats ukrainiens avant leur fuite face à l’avancée des « wagnériens ». Des habitants de la maison ont entendu la soldatesque des soudards bandéro-kiéviens en parler.

La maison a explosé après leur départ, de la cave au toit. Bilan : sept morts civils. La veille, une femme accouchait dans la cave de la maison. Le bébé, la mère et le père en ont réchappé et son maintenant à l’hôpital.

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Jeudi dernier, en soirée, soit le lendemain des drones du Kremlin, c’est un drone ukrainien Bayraktar TB2 qui a été abattu au-dessus de la capitale ukrainienne par sa propre défense antiaérienne.

L’explication qui a été donnée est que les Kiéviens en avaient perdu le contrôle (mauvais fonctionnement technique) et avaient été amenés à le détruire. La chute des fragments du drone au-dessus de la ville aurait provoqué un incendie.

Voici ce que l’on peut trouver sur telegram à ce sujet :

La DCA ukrainienne a enfin montré son efficacité au-dessus de Kiev… contre ce qui semble être un de ses propres drones Bayraktar.

https://t.me/donbassinsider/35751?single

https://t.me/donbassinsider/35750?single

https://t.me/donbassinsider/35752?single

Il circule sur telegram une information invérifiable comme quoi l’engin aurait été « intercepté » et détourné électroniquement par des « hackers » du Donbass qui aurait déjà réalisé ce genre de chose une première fois vers la fin de l’année 2022 au-dessus d’une zone frontalière du Sud-Est.

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Autre exemple de la malignité occidentale. Ici, il s’agit de malignité technologiste, comme pour le covidisme. On l’a un peu oublié, mais les Russes ne l’ont pas oublié et le ministère de la Défense russe poursuit l’étude des documents sur les activités biologiques menées par Washington à des fins militaires en Ukraine.

« Le projet P-444 a été mis en œuvre par le Centre ukrainien pour la science et la technologie dans l’intérêt de l’armée américaine. Son objectif principal était de surveiller la grippe aviaire chez les oiseaux sauvages dans la région des mers Noire et d’Azov. Le projet a permis d’évaluer les conditions dans lesquelles la transmission du virus pourrait devenir incontrôlable, causer des dommages économiques et poser des risques pour la sécurité alimentaire », a indiqué Igor Kirillov, le commandant en chef des Troupes russes de la protection radiologique, chimique et biologique.

Il a ajouté que « selon les experts, la grippe aviaire était autrefois une maladie saisonnière en Europe, mais à l’heure actuelle, des flambées épizootiques sont enregistrées tout au long de l’année ».

Or l’Ukraine est un carrefour des migrations d’oiseaux. Plus de 270 espèces d’oiseaux passent en cette région. Qui peuvent être des réservoirs de maladies dangereuses.

Si en juin 2022, les USA ont admis avoir assisté 46 laboratoires en Ukraine au cours des deux dernières décennies, ils ont nié avoir réalisé des projets portant sur des armes nucléaires, biologiques ou chimiques sur le sol ukrainien.

Or, en décembre 2022, à Genève, les Russes ont apportés les preuves  que des laboratoires ukrainiens, bénéficiant du soutien des États-Unis, avaient mené des recherches sur des agents pathogènes. Les études portaient sur des infections « particulièrement dangereuses et économiquement importantes ».

From → divers

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