TRISTE À EN FAIRE PEUR
Je voudrais dire quelques mots de Tristan Mendès-France.
C’est un descendant de Pierre Mendès-France, politicien « de gauche » de la troisième, quatrième et cinquième républiques, très longtemps rad-soc (radical-socialiste) dont les origines remontent à une famille juive séfarade installée autrefois au Portugal, puis établie en fRance au XVIIe siècle.

Pierre Mendès-France en 1932
Pierre Mendès-France fut le type même du marrane qui amusait encore la galerie à la fin de sa vie en déclarant sans rire : « Je suis athée, républicain français mais je suis aussi très attaché au judaïsme. C’est comme ça… ».
Il faut dire qu’il avait fait sa bar-mitzvah en sa jeunesse puis était entré en maçonnerie à l’âge adulte. Il déclarait encore : « Je sais que je suis Juif. Mes enfants, qui n’ont pas la foi plus que moi savent qu’ils sont Juifs. Je sens que les antisémites me considèrent comme Juif, voilà les faits. »
En clair, je suis Juif et mes enfants également. Il aurait pu ajouter aussi : ma femme est Juive. Mais tout ça sans l’être … tout en l’étant. Et il donnait même comme caution à son « juivisme », son « ressenti » sur l’opinion desdits « antisémites ». Un comble !
Quelle bouillie pour simplement reconnaître que « Juif » n’est pas ou n’est plus depuis longtemps un terme lié à la religion, du moins chez certains ; que « Juif » ne signifie plus « pratiquant de la religion juive », « pratiquant du judaïsme », ou « Israélite », comme on disait encore couramment entre-les-deux-guerres. Enfin, que ce mot ne signifie plus vraiment : celui ou celle qui fréquente la synagogue et les rabbins. Si ce n’est dans un esprit folklorique.
Cela me fait penser à ces goyim qui rêvent, malheureux, d’être Juifs (je pense par exemple à Francis Lalanne qui en fait tout un pataquès)… mais qui ne se convertissent pas au judaïsme. Il faut donc bien reconnaître que le fait religieux n’est pas le fait essentiel, la clef pour ouvrir la porte du tabernacle juif, le sésame de la judaïté.
Le « Juif athée » Mendès n’avait rien d’autre à répondre que : » c’est comme ça… « . C’est aussi (peu) rationnel que de dire : « Je suis Catholique athée » … à café ou à chocolat. C’est grotesque. *
Ou alors il faut bien comprendre le sens des mots. Et ce qui se cache derrière.
Moi, je suis réduit à voir dans ce terme « Juif », si galvaudé à bon ou à mauvais escient, qu’une manière de dire son appartenance non pas, non plus, ou très marginalement à une religion (le judéo-talmudisme pour le dire plus précisément), mais à une tribu singulière, une grande famille particulière, close, endogène, une caste à part, élective de naissance et de sang, ou pour le dire plus trivialement une maffia parmi d’autres, une maffia consanguine unique.
Je ne fais que redire ici ce que les moins hypocrites des Juifs, ou du moins de ceux qui se claironnent « Juifs », affirment. En employant juste d’autres mots moins marqués, plus diplomatiques. Il n’est que de lire ce livre déjà ancien d’André Harris et Alain de Sédouy (un recueil d’entretiens très éclairants) : Juifs et Français (Grasset, 1979).
Et même dire son appartenance, pour les plus délirants, à une pseudo-ethnie spécifique, la tribu sioniste dont on constate avec rage les dégâts racistes, colonialistes, d’apartheid qu’elle engendre journellement sur un territoire que des Européens ashkénazes ont volé pour satisfaire leur folie de vivre dans l’entre-soi de leur ghetto d’après-guerre retrouvé.
Avec tous les malheurs que cela occasionne, non seulement aux populations palestiniennes mais à toutes les populations de l’Est de la Méditerranée. Ou même plus, puisqu’on a appris par exemple que Sion soutenait en douce les tarés bandéristes d’Ukraine, dans la logique de « qui se ressemblent, s’assemblent ».

Bon maintenant passons au petit-fils. Puisque c’est de lui dont il est question en fait.
Celui-là, il fait peur.
Personne ne connaît exactement son boulot sauf qu’il semble chargé par la kommandantur de la mise en spectacle du monde conformes (le spectacle et le monde) d’assurer la visibilité ou non-visibilité des uns et des autres à la téloche.
Il se réjouit de pousser à l’interdiction des « mauvais », afin de les rendre invisibles.
Dans ce travail de censure active, de mise au rencart de la (défunte) liberté d’expression, il semble tout heureux de nous dire qu’il travaille de concert avec cette officine de l’obscurantisme intégral anti-complotiste et propagandiste des doxas officielles mondialo-américano-sionistes : conspiracy watch, l’observatoire du conspirationnisme, tenu par les deux zèbres :
– Rudy Reichstadt, « expert associé » (sic) à la Fondation Jean-Jaurès qui intervient sur l’ignoble radio « France Info » et dans la feuille de chou Franc-Tireur qui porte si mal son nom ; et auteur d’un ouvrage grandiose : « L’Opium des imbéciles, essai sur la question complotiste » ;
– Valérie Igounet, dite La Zigounette, docteure [sic] en histoire (Sciences Po) et chercheure, pardon chercheuse associée [mais pas trouveure, ni trouveuse] à l’Institut d’Histoire du Temps Présent (CNRS). Spécialiste du négationnisme — sic, une idéologie qui n’existe pas mais dont elle a pourtant écrit l’histoire (Histoire du négationnisme en France) et deux ramassis a-scientifiques de ragots, de mensonges, de propos tendancieux, de lieux communs, poncifs et autres platitudes « antifascistes » et « anti-antisémites » : un Que-sais-je ? et Robert Faurisson. Portrait d’un négationniste ; elle a encore du temps à perdre en animant le blog « Derrière le front [national, devenu le RN] » sur FranceTVinfo.fr.

Celle-là aussi, elle fait peur !
Enfin, si vous voulez vous prendre la tête, sur « Les Déconspirateurs » (YouTube) Tristan Mendès France et Rudy Reichstadt « commentent l’actualité du complotisme [sic], de la désinformation [resic] et de la haine en ligne [reresic] en compagnie de David Medioni et d’un invité. » Amen !
Je ne sais pas ce que cette tronche, celle de Mendès, vous fait, mais moi à le regarder j’ai vraiment l’impression de voir la gueule d’un méchant de cinéma ou d’un dessin-animé. Gargamel par exemple, le compagnon du chat Azraël. Ou au mieux le Schtroumpf à lunettes, celui qui a la vue courte, très courte, dans le genre un peu ahuri, pour ne pas dire abruti, qui en réfère constamment au Grand Schtroumpf et qui prétend donner des leçons de morale à tous les autres Schtroumpfs de la Terre.
En attendant, en voilà un qui salit le prénom, d’origine ou d’emprunt, de Tristan L’Hermite, Tristan Corbière, Tristan Tzara, Tristan Bernard. Ou le nom de Flora Tristan. Et j’en oublie.
* Ce qui n’empêche pas les athées courants, de la masse, non bornés ou non fanatiques de visiter des églises, mais beaucoup plus difficilement des mosquées et encore plus difficilement des synagogues. Presque aussi fermées que les loges maçonniques aux profanes.
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