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DANS NOTRE SÉRIE : LA RUSSOPHOBIE EST UNE MALADIE MENTALE

6 mars 2023

De t.me/russosphere

L’épisode de la gare de Riga.

Le nom en langue russe du mot « gare » a été retiré du bâtiment de la gare de Riga. Ceci est indiqué dans la déclaration du ministère des Transports de la Lettonie.

Désormais, il n’y a plus de mot « gare » en russe dans l’infrastructure de transport. [par contre certains ont fait remarquer que les inscriptions en anglais y demeurent, magnifiées]

Selon le ministre letton des Transports, Janis Vitenbergs, le nom en russe de la station n’est plus utilisé dans la pratique depuis de nombreuses années et son démantèlement est un geste symbolique.

L’inscription ne faisait que soutenir « l’atmosphère de l’ère soviétique au centre même de la capitale » a souligné le responsable.

Mais la langue russe était aussi celle de l’Empire russe, donc avant l’union soviétique et les pays baltes faisaient partis de l’Empire russe, donc ???

On attend donc à Riga une nouvelle décision ministérielle pour interdire les affichages en allemand [1] des marques allemandes car ça rappelle trop « l’atmosphère de l’occupation nazie au centre même de la capitale » … A moins que ?!

Et aucun souci pour la population de la ville de Riga à majorité russophone. [2]

(jpf)

[1] Allemand : langue administrative de la Lettonie avec le russe jusqu’en 1917, du temps où les grands propriétaires germano-baltes dominaient le pays.

[2] Qui ont le tort pour certains de faire partie de familles implantées là depuis longtemps. Dans les années quatre-vingt-dix (de nos jours je l’ignore), le tiers de la population de la Lettonie, le tiers donc de moins de deux millions d’habitants, était russophone. Et actuellement encore et plus que jamais, plus de 10% de la population russophone n’est pas reconnue comme lettone à part entière, exclue des droits civiques, comme le droit de vote entre autres.

Rappelons que la Lettonie (sous la coupe des chevaliers teutoniques du XIIIe siècle au XVIe siècle, de la Pologne, puis de la Suède au XVIIe, puis de l’empire russe au XVIIIe, puis intégrée à l’Allemagne en 1918, puis indépendante, puis envahie par le régime soviétique comme l’Estonie et la Lituanie)…

telle toute cette région qui va de la Mer Baltique à la Mer Noire est l’un des lieux du monde les plus marqués par des ultra-nationalismes récurrents qui semblent n’avoir jamais de fin, ni cesse. Ultra-nationalismes fous, délirants, irrationnels, marqués par d’ultra-barbaries comme cela a été le cas pendant la Seconde guerre mondiale (où tout y passait, et pas seulement des Juifs, toutes les minorités locales ethniques et/ou religieuses), et comme on le voit actuellement en Ukraine.

From → divers

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