DÉRISOIRES
Nathalie Saint-Cricq, 60 ans, journaleuse sur France2, a déclaré au début de l’été dernier, qu’elle touchait un salaire dérisoire. « Je gagne 5. 600 euros net », a-t-elle confié, avec « à peu près 35 ans d’ancienneté ». Ajoutant d’autre part : « Je travaille à France Inter gratuitement le dimanche. Je n’ai jamais eu de primes. On n’a pas de prime de soirée électorale, ni d’émission».
Et la journaleuse de conclure : « Il faut juste expliquer, pour que ce soit comparable, qu’il y a des animateurs dans le privé qui sont très bien payés. Je sais qu’à France Télévisions, globalement, y compris parmi les jeunes journalistes – parce que quand j’ai été chef du service politique, j’en ai eu à recruter -, les salaires sont ceux de gens qui ont fait sept ou huit ans d’études ». Oui, et en clair combien ? D’ailleurs, des années d’études ne prouvent rien sur rien.
Quant à Patrice Laffont (certes pigiste du cinéma, mais longtemps présentateur de télévision) il expliquait au printemps 2022 : « Je mourrai peut-être dans la rue… ». Mis à la rue veut-il dire, à cause de sa « toute petite retraite » de 3500 euros.
Il aurait ajouté : « « Si j’ai 10 000 balles [euros], je suis content ». Et à 82 ans, l’ancien animateur des Chiffres et des Lettres, ou encore de Fort Boyard, estime qu’il doit continuer à travailler pour pouvoir vivre confortablement et subvenir à tous ses besoins.
Expliquant qu’il tient ça de famille, prétendant que son père « n’a jamais eu un rond de sa vie parce qu’il était, tout comme le reste de la famille ou pratiquement tous, pas un gestionnaire, il était un artiste. Moi, toutes proportions gardées, je suis aussi un artiste, donc on n’a pas le sens de l’argent, on ne gère pas. En plus, je n’ai pas le sens de la possession, je n’ai rien acheté, même pas mon appart que je loue. Je n’ai pas d’argent! »
Quand on eu de bons revenus, que l’on a de grands besoins, que l’on est panier percé, et que l’on a pas eu l’intelligence, en cigale, de penser au futur, est-ce étonnant ?
À qui ce fils de famille, de la haute bourgeoisie, héritier de l’éditeur Robert Laffont, fera croire qu’il ne possède rien d’autre que ces « malheureux » 3500 euros mensuels ? Son père, mort à Neuilly en 2010, n’aurait-il donc laissé que des dettes à ses 5 (maintenant 4) enfants pour tout héritage ? Certes depuis les années 90 les éditions Laffont sont passées de main en main et aujourd’hui elles accumulent un déficit. Mais le père Laffont n’avait-il donc aucun patrimoine propre ?
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