CIAO PANTINE !
Pour revenir à « Pantine : la provocation à la sauce wokiste d’un maire socialiste qui laisse pantois » comme l’écrit quelqu’un sur Internet, je voudrais ajouter les considérations suivantes.
Tout d’abord cette provocation n’en est même pas une pour qui la fait, c’est dans la logique de la dégénérescence de « la gauche », ensuite « pends-toi » du moins à l’adresse du maire* serait mieux venu que « pantois ». « Pends-toi de honte », mais il n’a malheureusement honte aucune.
De plus, il y a longtemps que l’on est bien au-delà de demeurer pantois devant la décrépitude politique, sociale, économique, etc. ambiante.
Il faut quand même savoir que ce maire « socialo » (60 ans, 35 ans de « militantisme » (sic)) a nécessairement voté macron. C’est dire s’il est complice de cet individu qui a été mis en place pour foutre définitivement en l’air notre pays. Et que c’est donc une ordure au même titre que tous ces opposants, en particulier tous ces « opposants » d’opérette ou plutôt de tragi-comédie « d’extrême droite » et « d’extrême gauche » et « d’extrême centre » et plus encore d’extrême néant, qui font tout pour que rien ne change. Et surtout pas leurs prébendes substantielles.
Je voudrais ajouter que le « parti-socialisme » est une vaste fumisterie qui passe son temps à jouer sur les mots, pour faire « moderne » et « progressiste ». Ou encore que ce maire d’une cité qui a été très longtemps tenue par les dits communistes est tout à fait dans la lignée stalinienne, puisque ce type qui criera haut et fort être non seulement « socialiste » mais « démocrate » (en résumé : social-démocrate, la pire engeance de la pseudo-gauche) n’a pas daigné en référer au Conseil municipal pour entériner sa décision, immédiatement exécutoire.
Lisons le placard que l’on trouve sur le site de la ville de pantins, pardon de Pantin, pardon de Pantine :
« Engagée pour l’égalité, la municipalité de la ville de Pantin souhaite renforcer son action avec un symbole fort : l’ajout de la lettre « e » au nom de la ville pour toute l’année 2023. « Pantine », pour renforcer son engagement en faveur de l’égalité femmes-hommes. »
Tout en gueule, tout en mots creux. L’ajout d’une lettre « e » au nom d’une ville serait un symbole fort ?!
Certes, les exemples que j’ai commis hier le montrent, mais peut-être pas un symbole fort de « l’égalité femmes-hommes ». Tiens à propos de « femmes-hommes » : pourquoi mettre « femmes » avant « hommes » ? Les plus hystériquement « féministes » (sic) ne rejettent-ils pas (ils et elles confondus, selon la grammaire séculaire et la plus courante) la galanterie, stade suprême du matchisme. (j’ai envie de mettre un « t » à « matcho », puisque c’est ainsi que ça se prononce le plus couramment, à l’espagnol) ?
Un facétieux ajoute en commentaire : « Encore une discrimination trans-phobique ! Et que faites-vous des non-binaires ? »
Peut-être que c’est prévu, mais pour 2024, seulement. Chacun son communautarisme…
Un autre rappelant ce passage de « l’épître aux crétins » pondue par un maire très fier de son talent d’illusionniste :
« Et si Pantin formulait de ses vœux le « e », symbole de l’égalité des droits dans l’espace public et permettait ainsi de valoriser l’indispensable mixité dans tous ses champs d’actions municipaux. Et si Pantin devenait ce modèle de territoire qui propose cette juste égalité entre femmes et hommes, dans tous les domaines de la vie de la cité. » ;
Conclut :
« Elles seraient mieux respectées à Pantin si… leur maire cédait son siège à une femme. C’est le minimum qu’il n’appliquera pas parce qu’on affiche qu’on aime les femmes, mais pas jusqu’au point de les amener au sommet à son propre détriment. Celui des …hommes de pouvoir ! »
Tandis qu’ajoute encore un autre commentateur :
« Et ce n’est pas la première initiative de « déconstruction » puisqu’en avril 2022, le maire avait débaptisé la piscine Leclerc en piscine Alice Milliat, du nom de la nageuse, rameuse et hockeyeuse française. »
Un autre facétieux fait la remarque suivante :
« Heu !… qu’elle fasse de l’aviron dans la piscine, je veux bien y croire à la limite, mais ils font vraiment du hockey sur la piscine gelée ? »
*
Certains notent que nombre de villes ont une graphie d’un aspect féminin (et/ou pluriel, j’ajoute), aspect féminin seulement car, comme le rappelle quelqu’un « le genre d’un nom n’est pas un sexe. »
Exemple : « au hasard Conflant-Sainte-Honorine, La Mède, Sainte Afrique, Entraygues, Casablanca, Atlanta, Alexandrie, La Mecque, La Celle St Cloud, Gonesse ainsi que divers lieux dits La Guardia, l’Ile Rousse, l’Ile Sainte Barbe, la Montagne Sainte Geneviève, La Croix Rousse, la Croisette. »
Et dans la série de villes féminisées (sorte de pléonasme) on nous propose encore : Parise, Lyonne, Strasbourge, mais pas Marseille ou Lille, c’est déjà fait. Enfin comme le suggère quelqu’un « qu’attend le maire de Digoin », en Bourgogne, pour suivre la voie de Pantine ?
D’autant qu’un autre facétieux encore prétend que le maire de Béziers « Robert Ménard s’est mis à la page : Pour ses vœux il a commencé ainsi « Cher(e)s biterrois et vaginoises ». Progrès tout approximatif quand on sait que le vrai féminin de « biterrois » est « biterreines ».
*
Et une autre personne suggère : « Dans la même veine, pourquoi ne pas féminiser les patronymes des politiques ? Ne pourrait-on pas rebaptiser Clémentine Autain par Clémentine Autaine ? »
Certainement, mais en y ajoutant un « H » initial : Clémentine Hautaine. Pauvre Yvan Dautin qui a une fille aussi crétine et imbue d’elle. Quelqu’un propose également « La Penne » (ou La Peine?), moi je m’en tiendrai à « la Le Pen ».
En attendant, on me dit – je ne sais pas qui sait, peut-être un journaleux ou un télochard – qu’un certain Guy Calier prétendrait que « le féminin de Pantin n’est pas pantine, c’est marionnette ». On me dit également que Pinocchio s’en offusque déjà.
Remarque finale : tout le monde ne s’accorde pas sur les vertus de ce maire. L’un écrit : « Exceptionnelle inventivité d’un socialo triomphant… Surtout s’il suffit de greffer un « e » au Q de tout et de n’importe quoi… ». Quand un autre râle : « Ah ! mais ce maire est dépassé, désormais on ne féminise plus mais on inclusivise : il fallait donc proposer le slogan ’’Pantin.e, engagé.e pour l’égalité.e’’. Et pas de raison que la devise sur le fronton de la mairie ne soit pas ’’liberté.e, égalité.e, fraternité.e’’. »
Conclusion d’un autre commentateur inconnu :
« La connerie n’a pas de frontières, pas de genre et pas de couleur politique et, même si elle n’est pas protégée, elle n’est pas en voie d’extinction. Elle est même invasive et se propage comme les nénuphars dans un étang, en doublant sa surface tous les jours. Aujourd’hui, elle occupe la moitié des continents. »
* Un nommé Bertrand Kern. Sans doute un Breton de Paris, autant dire un renégat. Kern, Kernéis (kèrné-iss) est un patronyme breton. Kern en breton signifie : cime, sommet, pointe ; et dans des sens plus particuliers : sommet de la tête, fond de chapeau, tonsure, couronne, ou encore trémie de moulin (« Sorte de grande auge à ouverture carrée, large par le haut, étroite par le bas, dans laquelle on met le blé, qui tombe de là entre les meules pour être réduit en farine. » (le Littré)). Mot à rapprocher de « cairn » qui vient du gaélique « cairn » qui a le sens de « tas de pierres », et qui se dit « carn » en breton.
« Donc » (sic) « notre » Bertrand Kern se prend très logiquement pour ce qu’il est : une cime, un sommet … de l’intelligence et du progrès. À moins qu’il ne soit quelque « socialiste » tonsuré, à la tête près du bonnet ou… une sorte de trémie politicard : grande auge à ouverture carrée, large par le haut, étroite par le bas…
ALAIN, ALINE
Pierre Vassiliu
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