LE PAYS EN CONFETTIS*
De Challenges (AFP)
Macron, l’hôpital, la gauche… les confidences pleines d’amertume de Gérard Collomb
Longtemps proche soutien du président de la République, l’ex-maire de Lyon a déchanté et critique aujourd’hui l’inconstance d’Emmanuel Macron. Il livre ses vérités à Challenges.
C’est une voix qui ne compte pas s’éteindre. En retrait de la scène nationale et malade, il a révélé en septembre être atteint d’un cancer de l’estomac, l’ancien ministre de l’Intérieur et ex-maire de Lyon Gérard Collomb n’en demeure pas moins un observateur attentif de la vie politique. Et un féroce contempteur du macronisme, dont il a épuisé les charmes après avoir compté parmi les plus proches soutiens du chef de l’Etat en 2017. « Le »en même temps » a beaucoup déboussolé », tranche aujourd’hui l’ancien édile. « Quand vous entendez Macron, sur tous les problèmes, il vous dit une chose puis une autre. Un coup dans le zig, un coup dans le zag. Sur l’Éducation nationale, il peut être sur une position laïque, celle de Blanquer, et l’instant d’après sur une autre, plutôt dans le woke. »
Et d’enfoncer : « Cette façon de concilier des positions totalement opposées, c’est un tic chez lui. C’est une façon de penser le monde qui peut être intéressante d’un point de vue philosophique, mais qui ne correspond pas forcément à ce qu’il faut faire, sur le plan pratique, quand vous gouvernez un pays. »
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François Asselineau
La description que l’ex-ministre de l’Intérieur fait de L’INSTABILITÉ CARACTÉRIELLE de Macron confirme ce que beaucoup de Français ont repéré.
Ce constat est d’autant plus alarmant que Macron détient les codes nucléaires et que son dédoublement de personnalité semble s’aggraver
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Florian Philippot
La Poste ne va plus livrer le courrier tous les jours, mais tous les 2 voire 3 jours ! Les expérimentations en ce sens commencent en mars !
La tiers-mondisation de la France s’accélère !
Que les derniers endormis se réveillent !
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François Asselineau
SANTÉ MENTALE
MACRON PIQUE UNE COLÈRE CONTRE SES PROPRES DÉCISIONS !
Lors de la Galette des Rois ce matin [hier] à l’Élysée, il a
🤪dénoncé la prolifération burlesque des N°VERTS qu’il a lui-même voulus !
🤪vanté l’efficacité des préfectures alors qu’il démolit le corps préfectoral !
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Le Courrier des Stratèges
Le pays s’effondre, Macron assigne une voyante
On pourrait penser qu’au moment où sa désastreuse politique énergétique met le pays à genoux, au moment où l’incompétence de l’énarchie à laquelle il appartient met l’hôpital public en lambeaux, Emmanuel Macron fasse feu de tout bois pour éteindre les incendies les uns après les autres. Visiblement, il a des préoccupations beaucoup plus importantes : s’acharner judiciairement contre une voyante angevine qui a republié sur Twitter une caricature le mettant en scène. Pourquoi elle et pas les autres ? Beaucoup imaginaient (et imaginent encore) que Macron est l’homme de la situation. Il est en réalité, comme tout homme, prisonnier de ses passions. Et il les place avant les souffrances de son peuple.
L’exercice de haut vol qu’il faut absolument suivre aujourd’hui, l’exercice à risque, c’est le discours qu’Emmanuel Macron prononcera depuis l’hôpital du sud francilien. Son équipe a d’ores et déjà annoncé qu’il s’agirait d’un discours fondateur, équivalent du discours à la Sorbonne sur l’Europe. On s’en amuse par avance : le discours à la Sorbonne n’a servi à rien, si ce n’est à illustrer le brio présidentiel dans une hagiographie patiemment bâtie par les médias. Il n’est pas sûr que la même passivité et le même sens consommé de la mise en scène suffisent pour apaiser les tensions dans les hôpitaux.
Au passage, l’affaire est bien plus large qu’un simple discours sur l’hôpital. C’est toute la santé qui part en lambeaux aujourd’hui, avec des pénuries massives dans le domaine des médicaments. Et au-delà des médicaments, c’est le pays lui-même qui se défile par pans entiers.
*Je mets un « s » au pluriel de « confetti » puisque selon les z-autorités lexicales françaises on dit « un confetti » en français, donc « des confettis ».
« Confetti » est un très vieil emprunt à l’italien qui date au moins du XIIIe siècle. Étymologiquement « confetto », pluriel « confetti », est au départ un participe passé qui signifie « confit ».
On dit « un confetti » par erreur, alors que l’on devrait dire « un confetto ». Comme on doit dire et écrire « un scenario, des scenarii », plutôt que : « un scénario, des scénarios ».
Il est donc question, du mois à l’origine, d’une confiserie. Ce mot essentiellement utilisé dans un sens collectif (pluriel) a d’abord désigné en français les dragées, puis des petites boules de plâtre que l’on se jetaient autrefois lors du Carnaval en guise … de confettis en papier.
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