Aller au contenu principal
Tags

UKRAINE QUELQUES BRÈVES

12 octobre 2022

D’après Donbass Insider et Erwan Castel sur telegram

Le côté gravement malade de l’idéologie bandériste :

Les sordide et morbide.

Après l’exhibition il y a deux jours par là sur telegram d’une fosse où l’on jetait les corps de civils exécutés du côté de Liman ou de Koupiansk pour le « crime » (réel ou imaginaire) d’être « pro-russes », voici que des messages de résidents locaux de la ville d’Izioum où l’on a déjà assisté, il y a quelques semaines, à toute une mise en scène autour de prétendus charniers de civils exécutés par les Russes (les morts sont des civils tués par les bombardements ukrainiens et des militaires ukrainiens tués par l’armée russe, ce qui n’est pas tout à fait la même chose), rappellent que la folie en ce domaine a repris.

Ainsi, dans l’un des cimetières de la ville, de vieilles tombes ont été massivement profanées et des corps déterrées et des cercueils ont été sortis dans un but inconnu. Peut-être pour une sorte de nouvelle provocation ou d’actions de propagande. Souvenons-nous toujours des morts déterrés de Timişoara en Roumanie.

*

La terreur.

L’esprit bandériste (si on peut appeler esprit ou pensée cette bouillie barbare) est foncièrement terroriste. La pratique n’a pas changé depuis « le bon vieux temps » de la Seconde guerre mondiale. Seulement de nos jours elle semble s’être spécialisée, focalisée en une totale et unique paranoïa sur ce qui ressemble de près ou de loin à un russe ou russophone. Encore que là, il y a un problème : tous les tarés ne parlent pas ukrainien (et tous les Ukrainiens ne sont heureusement pas des tarés) ; zelenski en tête est russophone, et c’est mieux de parler russe pour être compris de « l’ennemi ».

Certes, au début de l’Opération spéciale, on a eu la chasse aux étrangers et aux Tziganes et aux Ukrainiens normaux ne voulant pas s’engager dans cette folie, mais maintenant c’est au grand jour et de plus en plus que l’État voyou et hooligan se lâche sans complexe aucun. J’ai déjà rappelé hier que le commandant en chef de l’armée ukrainienne était bandériste et fier de l’être.

Le signal de son ouverture en grand (je parle du terrorisme de l’État-voyou) a été donné avec les bombardements sur la centrale nucléaire d’Energodar. On ne compte plus les actes terroristes « d’amateurs » sur les portions libérées du territoire du Sud de l’Ukraine, pardon de la Novorossia, certains n’ont pas de conséquences mortelles, d’autres, si.

Mais ce qui semble plus grave c’est l’implication directe du SBU (les fous des services secrets ukrainiens) voire plus (Otan, CIA, MI6…) et de plus en plus au grand jour, de l’État charogne de Kiev. Ils sont passés de l’assassinat de personnes (rappelons-nous la mort de Daria Douguina) à un attentat en grand (propice à grand spectacle) sur le pont reliant la Russie à la Crimée.

Notons que les analystes ukrainiens de Strana UA (publication en ligne pro-russe) affirment que les explosifs utilisés pour faire sauter le pont ont été envoyés par voie maritime depuis Odessa dans le cadre du « grain deal » (sinon cela n’aurait pas été possible par voie maritime), et que cela donne à la Russie une raison tout à fait légale de soulever la question de sa suppression. Le fameux « grain deal » qui est une totale arnaque puisque l’essentiel des grains ukrainiens ne sont pas partis pour les pays les plus démunis mais pour l’Europe en aliments pour animaux.

Le FSB (le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie) a publié les résultats de l’enquête sur l’attaque terroriste sur le pont de Crimée. L’organisateur du crime est le chef du renseignement militaire de l’Ukraine Kirill Boudanov. De plus, 12 participants à l’explosion ont été identifiés, 8 d’entre eux ont été arrêtés. Parmi eux au moins trois Ukrainiens, un géorgien, un arménien, et semble-t-il des Russes.

Pensons aux bombardements volontaires de civils depuis huit ans, et même d’une prison contenant des prisonniers ukrainiens pour les empêcher radicalement de parler.

Pour leur malheur, je dirais, ou pour le « bonheur » (le sentiment de justesse) de ceux qui perçoivent qu’appeler à la Raison est totalement inopérant face à des barbares.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais le ministre ukrainien de l’Énergie, German Galushchenko. qui vient de déclarer que les frappes de missiles russes au cours des deux derniers jours ont détruit 30% de l’infrastructure énergétique de l’Ukraine. Et il a ajouté que pour la première fois depuis le début du conflit armé, la Fédération de Russie « a résolument jeté son dévolu » sur les installations énergétiques du pays. (Il compte donc comme négligeables les attaques contre des convertisseurs d’électricité du domaine de voies ferrées comme il y en a eu, au printemps je crois me rappeler, pour couper des voies d’approvisionnements militaires.) Et ce n’est que le début, je pense.

Arrêtons-nous sur la carte des lignes électriques qui ont subi des dommages. Quand je dis « lignes », il faut y inclure aussi des centrales électriques thermiques, des transformateurs, etc. Du producteur au consommateur : public et privé, civil et militaire. Sans oublier tout le domaine des communications, secteur essentiel dans le secteur militaire.

Cette carte est révélatrice des intentions mêmes de l’armée russe. J’avais évoqué hier le fait que les attaques s’étaient concentrées sur le Nord-Ouest (surtout) et le Nord indécrottablement bandéristes, puis sur la zone de la Novorossiya non libérée.

En fait, elles semblent vouloir contenir trois zones bien distinctes :

Le Banderaland, ou si l’on préfère la Galicie orientale (ex territoire polonais), au Nord de la Roumanie et de la Moldavie. Ainsi, la majeure partie de Khmelnitski (la ville la plus à l’Est des cinq villes de Galicie sur la carte) est sans électricité, les transports électriques ne fonctionnent pas, l’approvisionnement en eau est limité, selon les autorités locales.

Une partie de la zone centrale de l’Ukraine, de l’extrême Sud-Ouest (Odessa) à l’extrême Nord et Nord-Est, Kiev compris. Enfin, au plus proche les territoires que la Russie entend récupérer encore. Krivoï-Rog, Zaporojié, Kharkov. Odessa serait à ajouter à ce dernier ensemble.

Le Banderaland, y compris tout au Sud en Transcarpatie, est aussi une zone qui fournit, dit-on, de forts contingents de fanatiques, à l’armée ukrainienne. Leurs brigades seraient actuellement concentrées dans la région de Kherson où elles subiraient régulièrement des déconvenues. Pour ne pas dire des désastres humains, ce qui ne peut que satisfaire la Russie (non pas par goût destructeur, mais par goût humaniste, si je puis dire, car là, il n’y a pas le choix, c’est du « eux ou nous », un combat existentiel).

Dans la liste de la terreur aveugle on peut noter que le gouvernement ukrainien n’hésite pas à envoyer des terroristes à l’entrée de la Russie comme pour l’attentat du pont, mais au cœur même de la Russie. Par exemple, le FSB a arrêté un agent du SBU (Service de sécurité d’Ukraine) dans la région de Moscou qui préparait une attaque terroriste. Un citoyen ukrainien de 50 ans voulait utiliser pour cela des MANPADS Igla (des Man-Portable Air Defense System, Aiguille, missiles portatifs de fabrication soviétique, guidés par infra-rouge) ; il a apporté des armes en Russie depuis Kiev en transitant par l’Estonie. Lituanie, Lettonie, Estonie : entrées privilégiées des espions, agents secrets, et barbouzes ukrainiennes.

Tout récemment encore un ukrainien a été arrêté, qui, sur les instructions du SBU, est arrivé de Kiev en transit par l’Estonie. Lors de la perquisition, un engin explosif pesant environ trois kg en équivalent TNT a été saisi. Ou encore, le FSB a arrêté la préparation par les services spéciaux ukrainiens d’un acte de sabotage et de terrorisme dans l’un des terminaux de transport et de logistique de Briansk, ville russe située entre Kiev et Moscou.

Tandis que des amateurs locaux persistent encore. Ainsi, aujourd’hui même, un engin explosif improvisé a explosé à l’entrée centrale du marché de la ville de Melitopol. Mais, selon les premières informations, personne n’a été blessé.

From → divers

Commentaires fermés