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Huit Mai de l’un, Huit Mai de l’autre.

13 mai 2022

Hier j’évoquais le Huit Mai 1945 — à majuscules — et je me demandais pourquoi il n’était pas fêté aux États-Unis.

J’aurais pu ajouter cette autre question : pourquoi il est fêté en France le 8 et non pas le 9 ? J’y vois au moins quatre raisons :

1 – par lèche-bottisme envers les gringos :

2 – par anti-communisme très primaire ;

3 – par haine des Russes ; aujourd’hui on dit russophobie, c’est plus joli, d’ailleurs on devrait dire plutôt : misorussie, car la phobie, c’est la peur et non pas la haine ;

4 – et — ce dernier point est non des moindres — pour empêcher qui que ce soit, ou quelque pays que ce soit, l’Algérie en premier, de consacrer le souvenir des massacres perpétrés par l’armée française coloniale, à l’arme légère et lourde, avec l’aide de chars et même d’avions, du début des premières émeutes pour l’indépendance de l’Algérie, qui eurent lieu dans la région de Sétif, Guelma et Kherrata, etc.

Le bilan final du côté des autochtones varie entre 3.000 et 30.000 morts, certains armés et pour l’essentiel des civils désarmés bien évidemment.

Carte des massacres de mai/juin 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata, perpétrés par « le pays des Droits de l’Homme », pendant qu’ailleurs on fêtait la Victoire… ou que les plus lâches, les résistants de la dernière heure, tondaient des femmes qui avaient aimé des « Boches ».

From → divers

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