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MARIOUPOL

2 mai 2022

De Donbass Insider du 2 mai.

En fin de semaine dernière, des nouvelles ont commencé à circuler concernant les civils enfermés dans l’usine Azovstal de Marioupol.
Voici ce qu’en dit aujourd’hui Christelle Néant sur le site Donbass Insider. Je préfère avoir affaire à des sources sûres et qui proviennent de personnes implantées sur place plutôt qu’à des journalistes de fantaisies dont les sources se trouvent à Kiev ; d’autant que Zelensly a tout fait pour que ça se passe mal ; ce qui lui en bouche un coin, une fois encore, dans sa narration mensongère et ses délires bandéristes haineux.


Grâce à l’implication conjointe du ministère russe de la Défense, de l’ONU et de la Croix-Rouge, 80 civils ont réussi à s’échapper du sous-sol de l’usine Azovstal (à Marioupol) où ils séjournaient.
Après plusieurs semaines où la Russie a observé sans succès plusieurs heures de cessez-le-feu chaque jour pour permettre aux civils encore dans l’usine Azovstal de Marioupol de sortir des sous-sols où ils s’étaient réfugiés, il semble que l’implication de l’ONU et de la Croix-Rouge dans le processus a payé.
Après plusieurs semaines où la Russie a observé sans succès plusieurs heures de cessez-le-feu chaque jour pour permettre aux civils encore dans l’usine Azovstal de Marioupol de sortir des sous-sols où ils s’étaient réfugiés, il semble que l’implication de l’ONU et de la Croix-Rouge dans le processus a payé.
Tant que le processus n’impliquait que la Russie et les néo-nazis du régiment Azov, l’Ukraine pouvait continuer à prétendre partout que Moscou empêchait les civils de quitter l’usine d’Azovstal. Mais une fois que l’ONU et la Croix-Rouge ont été impliquées dans le processus d’évacuation, suite à un accord conclu lors de la rencontre entre Vladimir Poutine et le secrétaire général de l’ONU António Guterres, l’Ukraine ne pouvait plus empêcher les civils de partir tout en accusant la Russie de cela.
Le 29 avril, la première famille de trois personnes a réussi à quitter l’usine d’Azovstal.
Puis, le 30 avril, l’évacuation s’est accélérée après l’arrivée sur les lieux de l’ONU et de la Croix-Rouge. Les deux organisations ont apporté des bus dédiés à l’évacuation.
Un premier groupe de 25 civils (dont 6 enfants) a quitté l’usine d’Azovstal mais pas par le couloir humanitaire prévu. Les gens ne savaient même pas que des bus avaient été affrétés pour les évacuer.
Ensuite, un groupe de 21 civils a été emmené hors d’Azovstal via le couloir humanitaire prévu vers Bezymennoye en RPD (République populaire de Donetsk), où ils ont été contrôlés pour leur identité, nourris, soignés si nécessaire et ont passé la nuit avant de partir pour la direction de leur choix (Donetsk, Russie ou Ukraine).
Le processus d’évacuation des civils de l’usine d’Azovstal s’est poursuivi aujourd’hui, 1er mai 2022, portant le total à 80 civils évacués.
Ces civils ont témoigné que les soldats du régiment néo-nazi Azov ne les laisseraient pas partir, les retenant de fait comme otages.
« Nous étions tous indignés, comment pouvez-vous nous retenir, si nous nous sommes volontairement cachés ici des bombardements », a déclaré l’un des civils.
Une autre femme qui a fui l’usine a raconté comment les soldats d’Azov ont affirmé avoir trouvé des drapeaux russes dans presque tous les appartements civils du sous-sol. [ce qui confirme l’existence d’une petite cité souterraine sous les bâtiments de l’usine]. Elle a ri de cette accusation, car non seulement elle n’avait pas de drapeau russe chez elle, mais elle n’avait pas non plus de drapeau ukrainien chez elle, comme la plupart des gens qu’elle connaissait. Elle a conclu son témoignage en disant que les soldats d’Azov étaient agressifs envers eux.


Un soldat tchétchène interrogé par l’agence RIA FAN a raconté qu’il avait d’abord douté de ce qui se disait sur les soldats ukrainiens, mais qu’à Marioupol, il a vu l’horreur. Comme le jour où ils ont vu des soldats du régiment néonazi Azov tirer dans le dos d’une mère alors qu’elle tentait de s’enfuir avec son enfant, avant de lui tirer une balle dans la tête.
Voir la vidéo en russe (activer les sous-titres, en anglais) :
https://youtu.be/NFTZbSU7X9I
Pour ce soldat tchétchène, c’est à ce moment-là qu’il a acquis la certitude que ce qu’il faisait était bien, qu’il se battait pour les bonnes raisons.

Christelle Néant

From → divers

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