DÉCRYPTAGE RAPIDE DE LA MANIÈRE DE FONCTIONNER DES MEDIA DOMINANTS
D’où est venu, dans les media, la différence de traitement, la différence dans les manières de rapporter et plus encore de commenter et d’orienter ladite « opinion publique » lors de :
– La mort (on sait comment) de Zineb Redouane, atteinte en pleine tête à sa fenêtre au quatrième étage d’un immeuble, par une grenade lacrymogène tirée par la police à Marseille, en décembre 2018 ;
– La mort (programmée de longue date) de Vincent Lambert, au début de juillet, assassiné par le gouvernement, une partie de la justice et une partie du corps médical ;
– La mort (on ne sait comment, et on ne le saura probablement jamais) de Steve Maia Caniço à Nantes, tombé dans la Loire, lors de ladite Fête de la musique de cette année ?
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La première Zineb Redouane, était une mamie maghrébine, donc par son âge et ses origines « un non-être », et de plus « l’incident regrettable » est arrivé lors d’une manifestation de Gilets Jaunes ; or, il est bien connu que les Gilets Jaunes sont des gueux du cru, des « ploucs fachos » et « antisémites indécrottables ». Des archaïques. Des ennemis du « progrès ».
Le deuxième, Vincent Lambert, était « un inutile » comme il y en a des milliers d’autres dans des établissements spécialisés, un quidam autochtone, qui plus est ; un français de souche qui a eu le malheur d’être soutenu par des parents catholiques pratiquants, voire « traditionalistes », donc « réacs », « fachos », etc. Des ambulances, pardon : des nuisibles à abattre. Alors même que le rapporteur de la loi étatnaziste Léonetti est un « radical », franc-maçon des catacombes, notoire.
Le troisième Steve Maia Caniço à Nantes, était un représentant d’ « une chance pour la France » jeune, moderne, chébran, qui est tombé à l’eau et s’est noyé, après bien d’autres, à proximité d’un « espace culturel » à la sauce socialote locale, qui est avant tout un lieu habituel, et bien connu, de concentration nocturne des camés-alcoolisés bobos et autres de la ville. Aux quais sans rambarde. Il faut savoir que plusieurs fois, en ces lieux ou en d’autres lieux similaires et pas seulement à Nantes (genre boîtes de nuit à proximité de la Loire), des rixes se sont terminées dans la Loire, quand ce ne fut pas un « jeu » (pas du tout policier) de pousser certains dans l’eau.
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