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LE MACRON, C’EST LE GUIGNOL « FRANÇAIS »

27 juin 2018

Donc, le tout récent chanoine Macron (ne rions pas !) aurait dit en présence de sa mère-épouse (le petit Jésus et sa Vierge, mais sans l’Esprit Saint), à un Papè apparemment peu réceptif et dénué d’humour, à moins qu’il ne fût indifférent ou atterré, quelque chose comme : « les Bretons, c’est la mafia française ».

Il y aurait où dire, mais je m’en tiens juste à deux ou trois remarques.

Il voulait ironiser sur sa cour « présidentielle » de bretons « européistes » (et au fond anti-français) qu’il chouchoute comme pas deux. Et qui ne sont pas n’importe lesquels de bretons. En effet, on se souvient encore de cette sentence présidentielle montrant tout son mépris et sa médiocrité de bourgeois parvenu à l’encontre des mauvais bretons, bas bretons si je puis dire, ou si l’on préfère bretons de la basse classe : « il y a la société Gad. Vous savez ? Cet abattoir. Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. Pour beaucoup on leur explique : « vous n’avez plus d’avenir à Gad ou aux alentours [sic, pourtant Gad n’est pas une ville, mais le nom d’un entrepreneur]. Allez travailler à 50 ou 60 kilomètres ». Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire.« 

Certes, il n’est pas le seul à mépriser les bas peuples des provinces ; même son ennemi juré, François Asselineau, très généralement mieux inspiré, peut tomber dans le même travers (ou… dans le panneau ; c’est meilleur pour la rime), lorsqu’il s’agit d’avancer une opinion sur les mauvais bretons (Macron) ou le mauvais régionalisme (Asselineau). C’est la marque de fabrique aussi bien des mondialistes que des jacobins.

Ce petit mec qui fayote devant la mère Merkel et le père Trump, qui s’est déjà ri des expéditions souvent suicidaires de comoriens vers Mayotte, qui a trouvé la femme du premier ministre australien « delicious » comme les pommes du même nom (ah, ces faux amis !), qui croit mettre le Papet dans sa poche en lui mettant la main sur l’épaule, est une insulte au bon goût et à ce que l’on appelait encore autrefois l’Esprit (bien) français.

« Mes bons bretons », Cosa Nostra, noble cause pour l’histrion paonnesque. Mais comme l’écrit aujourd’hui Yann Vallerie, sur Boulevard Voltaire : « Après avoir accepté au palais de l’Élysée un rappeur « pédé, noir et fils d’immigré » et des danseurs en mode folles de Chaillot, voici qu’Emmanuel Macron s’est à nouveau lâché et a ridiculisé sa fonction, devant le pape, cette fois-ci, qualifiant les Bretons de « mafia française ». Avec un Jean-Yves Le Drian tout goguenard derrière. Après les illettrées de Gad, on en vient vraiment à se demander pourquoi une partie du peuple breton l’a élu lors des dernières élections. Un certain masochisme, peut-être ?

Quoi qu’il en soit, ces propos du Président, qui ne font rire que lui et quelques autres parvenus de sa petite cour (des miracles ?), auraient eu une autre répercussion médiatique s’il ne s’était pas agi des Bretons. Imaginez-vous un instant que Macron, en visite en Corse, ose plaisanter avec Jean-Guy Talamoni à propos d’une « mafia corse » ? Ou une « mafia juive » avec un Bernard-Henri Lévy dans ses pas ? Il y a des dérapages autorisés, notamment par l’oligarchie médiatique, et des interdits qui peuvent vous mener devant les tribunaux.

Donc, c’est bien la preuve patente qu’il n’existe pas de maffia bretonne organisée où que ce soit, sauf chez Macron… Ou dans sa petite tête d’œuf.

 

From → divers

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