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G 7 et impérialisme anglo-saxon

Pendant le G7 à Hiroshima. Manifestation très encadrée par la police.

De François Asselineau

PAS VUE À LA TÉLÉ

Cette grande manifestation tenue à Hiroshima pour protester contre la tenue indécente du G7 dans cette ville-martyre.

Les États-Unis, seul pays à avoir lancé des bombes nucléaires [qui plus est] sur des civils (300.000 morts [plus des conséquences sanitaires encore d’actualité]), osent donner des leçons de morale sur le lieu de leur crime.

[il faut avouer que les Japonais, du moins la dite classe dirigeante du pays est maso.]

À ce rythme, on pourrait bientôt voir l’Allemagne tenir un prochain Sommet du G7 à Buchenwald et inciter le G7 à y donner des leçons sur les droits de l’homme à la Russie, la Birmanie, la Chine ou le Venezuela.

*

De bfmtv.com

Pour Moscou, la Crimée est une région de la fédération de Russie, a rappelé ce dimanche l’ambassadeur russe à Washington. Dans un post Telegram publié cette nuit, l’Ambassade de Russie aux États-Unis a retranscrit une interview accordée par Anatoli Antonov.

Ce dernier assure qu’il est « important » que les États-Unis « soient pleinement conscients de la réponse russe » en cas de frappes aériennes réalisées en Crimée avec des F-16 dans les prochains mois.

[…]

« Permettez-moi de vous rappeler que nous considérons les frappes sur ce territoire [de la Crimée] comme une attaque contre n’importe quelle autre région de la fédération de Russie », martèle l’ambassadeur.

Anatoly Antonov estime que Washington s’oppose à Moscou « par l’intermédiaire » de Kiev. Mais l’envoi annoncé d’avions de chasse F-16 à l’armée ukrainienne par des pays de l’OTAN pourrait changer la donne. « Que se passerait-il si des chasseurs américains décollaient des aérodromes de l’OTAN, exploités par des « volontaires » étrangers ? » met en garde l’ambassadeur.

Léger retour sur Michel Thomas dit Houellebecq

Petite remarque à mon niveau. Il y a une phrase qui m’amuse particulièrement dans l’article d’hier d’Olivier Mathieu. C’est celle qui dit : « il aurait augmenté sa consommation de tabac et d’alcool, serait devenu boulimique et aurait (grands Dieux! On n’ose imaginer!) cessé de se laver. »

Il se fait qu’il n’y a pas longtemps je lisais des commentaires sur je ne sais plus qui ou quoi, où à un moment il était question de ce « fameux » Où-est-le-bec?, ce bon bec de Paris. Provincial très exotique d’origine ultramarine je crois, comme tout « vrai Parigot » qui se respecte. Mais se respecte-t-il ?

Il se fait que je me disais en moi-même que ce type avec sa trogne d’alcoolo tabagique et haineux, sale en lui et sale sur lui, suintait toute la crasse physique et littéraire de notre abominable époque (de nabots minables, si je puis dire, sans penser spécialement à Nabe d’ailleurs). Un concentré de la décadence dont il entend en déjouer les règles. En dénoncer pourtant le malheur.

Sans plus épiloguer sur le sujet, j’aurais envie de dire qu’il peut toujours essayer de jouer son petit Ferdinand, il ne comprendra jamais rien au génie de Bardamu, ce grand buveur d’eau qui rend plus lucide. Bardamu qui, lui, dit ou écrivit un jour (en boutade ?) : « je n’ai pas besoin de me laver, je suis propre à l’intérieur ». Comprenne qui pourra.

Il n’aura jamais son talent. J’ai lu sa « poésie ». Celle de Thomas. Et je m’en suis tenu plus ou moins là. Et déjà pas mal las de lui. Elle est apoétique et nullissime. Il ne sera jamais quelque barde que ce soit, avec ou sans petite musique.

Parfaitement dans le moule de l’époque, il ne risque rien à en rajouter dans la nullité et absence totale de tout amour-propre. Et je ne veux même pas parler de certains de ses propos « politiques », « idéologiques » ou « littéraires » odieux, de franchouillard vraiment repoussant.

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Quelques considérations par quelqu’un qui est sur le terrain

Avec la libération d’Artemovsk, une page de cette guerre vient d’être tournée et il est bon de conserver cette victoire à sa juste place, c’est-à-dire celle d’un verrou stratégique qui vient de sauter, ouvrant la route aux forces russes vers les batailles majeures du front du Donbass.

Aujourd’hui les hypothèses d’une offensive ukro-atlantiste majeure pèsent de moins en moins lourd en face de la priorité pour Kiev de ne plus subir une autre défaite sue ce front prioritaire.

Nous allons donc probablement voir l’État-Major ukro-atlantiste s’accrocher, tout comme à Artemovsk, à tous ses autres bastions aujourd’hui menacés par les assauts russes (Ougledar, Marinka, Avdeevka, Chasov-Yar, Krasni-Liman, Koupiansk …).

Quitte à devoir y consacrer les ressources et moyens initialement prévus pour cette offensive de Printemps tant annoncée.

Erwan Castel

LE ROYAUME DU DÉNI INFANTILE

Alors même que les parrains de la guerre contre la Russie reconnaissent eux-mêmes la chute du bastion ukro-atlantiste d’Artemovsk (Bakhmut), le régime bandériste de l’OTAN continue de clamer que ses soudards tiennent encore des quartiers occidentaux de la ville et même y organisent « un tremplin pour une contre-offensive ukrainienne ».

Ce déni ukro-atlantiste n’est pas nouveau. En 2022, Kiev nous avait servi les mêmes rodomontades au sujet de Volnovakha, Marioupol, Popasnaya, Severodonetsk…

Un comportement typiquement occidental qui consiste à prendre ses fantasmes pour la réalité, et qui malheureusement infecte aussi certains propagandistes pro-russes.

Erwan Castel — Alawata

Michel Houellebecq, le monsieur qui tourne un pseudo-porno avec la permission de Madame. Par Olivier Mathieu.

Michel Houellebecq sort un nouveau livre. Qui se veut la description d’une “descente aux enfers”. Un bref récit, cent pages environ, qui sort en France (et aussi en Italie, ce 26 mai).

Houellebecq, a semblé très préoccupé par ses aventures, devant les tribunaux, pour interdire la sortie d’un film pornographique produit par la Kirac (Pays-Bas), dont il est l’un des acteurs.

Voilà qui change, au moins en apparence, des habituelles disputes pour rire, sur tous les sujets à condition qu’ils ne dérangent personne, entre lui et un “philosophe” à la Onfray.

Mais essayons d’y voir un peu plus clair. Un certain Stefan Ruitenbeek aurait réalisé un film “pornographique” avec Houellebecq et une “actrice”. Mais voilà, Houellebecq assure qu’il aurait été trompé par Ruitenbeek.

Thomas (Houellebecq) confesse qu’il voulait participer à un film porno. Et qu’il a collaboré, avec l’accord de sa (plus jeune que lui) épouse. Moi, je trouve cela amusant: faire un film porno et demander l’accord de son épouse. Pourquoi pas aller aux putes avec la permission de sa chère et tendre? Les choses sont deux. Ou tu transgresses, ou tu es un petit bourgeois. Houellebecq, lui, veut bien tourner un porno, mais pas au point de risquer de devoir divorcer.

Selon Houellebecq (Thomas), et à supposer que toute cette affaire ne soit pas une simple opération publicitaire, Ruitenbeek aurait filmé la rencontre sous les draps entre Houellebecq et une jeune hollandaise présentée comme une de ses admiratrices. « Vanité d’écrivain », écrit Houellebecq. La vanité ne serait pas, surtout, de se dire écrivain?

Pauvre Houellebecq, rien n’a fonctionné. Les masques que les deux “acteurs” devaient porter “ne garantissaient pas l’anonymat”, d’où l’on devrait comprendre que Houellebecq demandait à son épouse légitime le droit de tourner un porno, masqué et anonyme…

Houellebecq – qui cite… Depardieu, “l’unique qui le comprend”, hum! – va demander (ou a déjà demandé) de pouvoir apporter des modifications au film de M. Ruitenbeek.

« La sexualité, explique Thomas-Houellebecq, a été la joie la plus grande de toute ma vie”. Puis il déclare n’avoir jamais écrit sur son “intimité”, et donc craindre désormais qu’elle ne soit rendue publique.

Houellebecq se lamente: à cause de ce traumatisme, il aurait augmenté sa consommation de tabac et d’alcool, serait devenu boulimique et aurait (grands Dieux! On n’ose imaginer!) cessé de se laver. Passionnantes révélations…

Pire encore: Houellebecq (dont je me suis toujours demandé ce que mon ami Roland Jaccard pouvait diantre trouver à ses pauvres bouquins) se présente comme “victime”, et déclare avoir ressenti “ce que décrivent les femmes victimes d’un viol”. Tourner un film porno de macho puis vouloir se victimiser, c’est cocasse, non?

Conclusion de Houellebecq en personne, “la littérature ne fait pas vraiment partie de la vie”. Je suis mille fois d’accord avec Houellebecq, mon ancien collègue à la “Nouvelle Revue de Paris”.

Certes, quiconque a lu une page de Houellebecq sait que la littérature de Houellebecq ne fait partie ni de la vie, ni de la littérature, ni de rien du tout.

Olivier Mathieu.

Quatrain

Le lilas tout mauve est mort… de ses fleurs déjà ;
Le printemps fuit vite, et trop frais le vent du Nord
Disperse alentour – on dira : les abrégea –
Les doux flocons de l’osier, fondant au Soleil en or.

Concert d’indignation des fans de l’OTAN après le sketch de Laurent Gerra

E&R samedi 20 mai 2023

L’ambassadeur ukrainien en France n’a pas apprécié le sketch de Laurent Gerra sur RTL le lundi 15 mai 2023. Ce représentant de Zelensky, président hautement corrompu et homme de paille de l’OTAN, devrait savoir que l’humour politique est une tradition chez nous, et que les « excuses » qu’il « exige », il peut se les carrer dans le tiroir. Nous restons polis.

L’humour antirusse en général et anti-Poutine en particulier envahit nos colonnes, nos radios et nos télés. Tout est permis sur le « sanglant dictateur » russe qui, à moitié « fou », appuie chaque jour sur le bouton nucléaire ; heureusement, rien ne marche en URSS.

C’est à peu près le résumé que nous font les troupes du département culturel de l’OTAN en France. La plus remarquable dans le domaine, et ensuite on passe au concert des indignés, c’est la sémillante Caroline Fourest. On a retrouvé son allocution du 3 mars 2022 sur France 5, dans l’incomparable émission C à vous, comprenez C à nous, l’oligarchie.

Dans ce sketch, Caroline entre dans la tête de Poutine.

« Il ne supporte pas qu’il y a eu un printemps démocratique en Ukraine. »

« On sait très bien que Vladimir Poutine ment comme un arracheur de dents. »

« On sait aussi que la propagande russe, et ses obligés, et ses vassaux, et on en a beaucoup en France dans la classe politique, dans la classe intellectuelle, même dans la classe journalistique.» [jpf Ah, bon, t’es sûre de ça ?!]

[Autre ajout de jpf … Par ailleurs, j’allais écrire : « Poutine, cela ne doit pas être son genre d’homme », quand je me suis rappelé que la Folle-reste – ceci expliquant peut-être, cela – fait partie de la confrérie LGBTXYZ, au niveau du G – pour le féminin de « gay ». Mais je ne peux pas en dire plus, on pourrait me traiter de « raciste », « facho » et « grossier personnage ».]

Après cette menace de délation à la Kommandantur, Caroline regarde dans le vague, là-haut, dans son imagination fertile. Elle voit des choses, survole la ligne de front, elle est drone, descend doucement dans une tranchée russe, et entre dans la tête des soldats russes.

« Y a deux sortes de soldats russes, sur le terrain aujourd’hui. Y a ceux qui ne comprennent pas ce qu’ils font là, honnêtement, ils ont de la famille ukrainienne, on leur a répété qu’ils étaient frères, et ils se retrouvent devant des gens qui leur disent avec des pancartes “go home” !

Y a des appelés, y a des gens qui n’ont pas le choix. Ceux-là, si demain le président ukrainien leur offre l’asile politique et peut-être un peu d’argent pour démissionner et pour déserter, peut-être que y aura des défections. Et puis y a les fous de guerre, ceux que Vladimir Poutine a envoyés en Afrique et ailleurs, en Syrie et ailleurs, qui de temps en temps sont comme soldats russes, de temps en temps comme mercenaires de la Wagner, et qui eux sont tellement des chiens fous, qu’ils sont en train de commettre des crimes de guerre absolument atroces. »

L’humoriste visionnaire révèle, en creux, l’incompétence et/ou la malhonnêteté des élites culturelles et médiatiques françaises, résumées par le couple, pardon, le trouple, Lemoine-Lescure-Cohen : personne pour la reprendre sur son négationnisme historique, qui nie les événements complexes de 2014.

Un an plus tard, Laurent Gerra a l’outrecuidance de se moquer du « cirque Zelensky », ce qui n’est pas faux, tant le clown de la télé ukrainienne et des milliardaires locaux est devenu le clown de l’OTAN. La réponse du fanatorium de l’OTAN dans nos médias n’a pas tardé. La palme de l’indignation-Système sera pour l’ex-journaliste du Monde, Marion Van Renterghem, prix Pulitzer !, pour ce cri du cœur :

« En France, on a le droit de rire de tout, Laurent Gerra a le droit d’être minable, ses copains ont le droit d’offrir le spectacle navrant de se marrer de ce qui n’est pas drôle.

Merci aux Ukrainiens de mourir pour que nous gardions ces droits contre un Poutine qui les combat. »

« Merci de mourir » pour nos droits ?

Bruno Masure, qui a cédé une partie de sa raison contre un syndrome de la Tourette, depuis qu’il a pris sa retraite de la télé, obtient le prix de beauté :
« eh, @RTLFrance, pensez vous vous excuser auprès des ukrainiens des saloperies débiles et irresponsables de Laurent Gerra ? »


L’humour anti-Poutine autorisé

L’humour anti-Zelensky interdit

Wagner a libéré Artiomovsk, un an jour pour jour après la libération totale de Marioupol

De Donbass Insider

20/05/2023

Le 20 mai 2023 dans l’après-midi, Evgueni Prigojine a publié sur Telegram une vidéo le montrant avec ses soldats, portant des drapeaux russes et ceux du groupe Wagner dans les ruines d’Artiomovsk (Bakhmout), dans laquelle il annonce la libération officielle de la totalité de la ville.

Le symbole est d’autant plus fort, que cette date coïncide avec l’anniversaire de la fin de la reddition des soldats ukrainiens qui s’étaient retranchés à Azovstal (Marioupol), le 20 mai 2022.

224 jours de combat. C’est le temps qu’a duré la bataille pour la libération d’Artiomovsk. Le temps durant lequel les soldats du groupe Wagner ont méthodiquement broyé les forces armées ukrainiennes (j’inclus dans ce terme l’armée régulière, les bataillons néo-nazis [et/ou bandéristes], la garde nationale, et les bataillons de mercenaires étrangers) dans la ville d’Artiomovsk.

Une ville qui n’est plus que ruines après huit mois de combats. Mais d’après les témoignages que j’ai recueillis auprès de réfugiés d’Artiomovsk (les derniers seront publiés bientôt), l’écrasante majorité des destructions subies par la ville est le fait des forces armées ukrainiennes. Soit de par leurs bombardements contre les maisons et immeubles, soit de par l’utilisation de ces derniers comme point de tir ou de déploiement, soit encore par le minage pur et simple des immeubles lors de leur retraite.

Et si aucun chiffre précis n’est actuellement disponible, certaines estimations des pertes de l’armée ukrainienne à Artiomovsk parlent d’environ 30 000 soldats tués, et plus de 100 000 au total en comptant les blessés. Une véritable boucherie, qui justifie pleinement le surnom de « hachoir à viande de Bakhmout » qui a très vite été donné à cette bataille.

Or, c’est exactement ce que le commandement russe voulait faire à Artiomovsk : une guerre d’attrition, non pour conquérir au plus vite un maximum de territoire, mais un grignotage lent pour détruire au maximum le potentiel militaire de l’Ukraine. Et cela a fonctionné. De mon point de vue, les « dissensions » (trop) ostensibles entre Wagner et l’armée russe ont attiré les forces armées ukrainiennes dans un piège mortel, où ses soldats, son armement et son équipement ont été méticuleusement broyés, détruits, annihilés. Et Zelensky élaborant sa stratégie plus en fonction de l’impact médiatique que de la logique militaire, il est clair qu’il tentera une contre-offensive dans cette direction, qui lui coûtera encore de nombreux soldats et pièces d’équipement.

Comme à Marioupol, les forces armées ukrainiennes ont commis de nombreux crimes de guerre contre les civils, allant de la destruction d’immeubles avec des gens à l’intérieur, en passant par le vol de leurs effets personnels dans leurs appartements et maisons, et le bombardement de leurs habitations. Il faut y rajouter les actions du SBU [les services secrets] et des unités type « Anges blancs » et « Phénix » qui raflaient respectivement les habitants pro-russes, et les enfants.

Et au vu de ce que m’ont raconté des habitants d’Artiomovsk, les journalistes et la Croix-Rouge ne seraient pas en reste en matière de crimes et de violation de l’éthique.

Après presque un an de combat, Artiomovsk n’est plus qu’un champ de ruines. Le niveau de destruction excède très largement celui de Marioupol, et il faudra beaucoup de temps et d’investissement de la part de la fédération de Russie pour faire revivre ce qui est aujourd’hui une ville morte. Une ville rayée de la carte par la tactique des forces armées ukrainiennes qui ont installé leurs lignes défensives au beau milieu d’Artiomovsk, sans aucun égard pour les gens qui y habitaient.

Mais au milieu de ces ruines, les soldats de Wagner ont trouvé de nombreux habitants, qui ont préféré tout risquer, y compris leur vie, pour rejoindre la fédération de Russie, plutôt que d’être forcés à évacuer vers l’Ukraine. Plusieurs m’ont dit avoir hâte de rentrer chez eux, peut importe l’état de la ville. Ce sont ces habitants héroïques qui ont survécu à ces longs mois de combat, de privations et de conditions de vie terribles, qui permettront à Artiomovsk de renaître de ses cendres. Mais pour cela il faut d’abord éloigner la ligne de front de la ville, et ça c’est une autre histoire, une autre bataille que la Russie livrera, et que je vous raconterai au jour le jour.

Christelle Néant

UN CHAMP DE RUINES

Selon Donbass Inside, Katia Kopylova, Rus’Z, etc.

Evgueni Prigojine a officiellement annoncé la prise de Bakhmout/Artiomovsk par « Wagner ». Un an jour pour jour après la fin de la reddition des troupes ukrainiennes à Azovstal (Marioupol), et après des mois de combats acharnés, Artiomovsk est enfin libérée.

La vidéo complète du hissage des drapeaux, en raison des possibilités limitées d’Internet sur place, sera diffusée dit-on entre 18h et 20h.

Quand on voit le champ de ruines qui reste, on peut se dire que les bandéristes ne doivent pas être totalement mécontents. Du moins ceux qui ne sont pas morts dans cette folie meurtrière. Il ne reste pratiquement pas d’immeuble ou de maison entièrement debout. Et détruire le Donbass est leur désir depuis le début, tuer les civils et raser les cités.

De son côté, pour fêter l’anniversaire de la libération totale de Marioupol il y a juste un an, la soldatesque ukrainienne a bombardé la ville la nuit dernière. Les objectifs civils sont une des constantes de la guerre bandériste.


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De t.me/russiejournal

L’ennemi a terminé les préparatifs d’une offensive sur le front de Zaporozhye – Khodakovski

« Aujourd’hui, 20 mai, la préparation de l’ennemi pour une offensive dans la direction de Zaporozhye devait être achevée. Tous les jours précédents, il concentrait les forces, coordonnait, renforçait la défense aérienne – en général, il était engagé dans le travail militaire requis dans de tels cas. En même temps, l’épopée avec Bakhmut touchait à sa fin , à la fin de laquelle, selon Prigozhin, l’ennemi passera inévitablement à l’offensive. Deux circonstances ont coïncidé, il n’y a aucune raison visible de ne pas attaquer – nous commençons le compte à rebours. »

Mais on peut aussi penser que l’armée russe va pouvoir maintenant avancer d’une manière significative en direction de Seversk, et surtout de Slaviansk et Kramatorsk autres bastions super-fortifiés. L’un des derniers du même genre étant aussi celui d’Avdeevka.

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Et encore de t.me/russiejournal

Sans langue de bois, comme à son habitude, Evgueni Prigojine, le dirigeant de la milice privée, a déclaré, entre autres choses :

« L’opération de capture de Bakhmut a duré 224 jours. Le hachoir à viande Bakhmut a débuté le 8 octobre 2022. Afin de permettre à l’armée russe battue de se rétablir. »

Il fait ici allusion à la seule offensive otano-ukrainienne de l’automne dernier, conséquence d’une occupation en sous-effectifs du terrain entre Izioum, Krasny- Lyman et Koupiansk. tout à l’Est de l’oblast de Kharkov.

 » Pendant 224 jours, les gars ont pris d’assaut cette ville, seuls les PMC de Wagner étaient là […] Il n’y avait personne qui pouvait nous aider, nous nous sommes aidés nous-mêmes. »

Il pourrait quand même ajouter, de ce que l’on en sait, qu’ils avaient l’aide de l’artillerie russe « officielle » en complément de la leur, et d’éléments de l’Armée russe « officielle » en bordure, pour empêcher des infiltrations sur leurs flancs.

Rappelons au passage que la compagnie militaire privée « Wagner » est une armée de mercenaires qui comporte parmi d’autres, d’anciens officiers militaires, d’anciens membres des services secrets russes, ainsi que des prisonniers de droit commun qui rachètent là leurs exactions.

Après avoir remercié Poutine et les militaires de terrain de leur avoir fait confiance, il n’a pu s’empêcher d’ajouter :

« Nous avons combattu à Bakhmut non seulement avec [contre] les Forces armées ukrainiennes, nous avons combattu avec [contre] la bureaucratie russe, qui nous a mis des bâtons dans les roues. »