Léger retour sur Michel Thomas dit Houellebecq
Petite remarque à mon niveau. Il y a une phrase qui m’amuse particulièrement dans l’article d’hier d’Olivier Mathieu. C’est celle qui dit : « il aurait augmenté sa consommation de tabac et d’alcool, serait devenu boulimique et aurait (grands Dieux! On n’ose imaginer!) cessé de se laver. »
Il se fait qu’il n’y a pas longtemps je lisais des commentaires sur je ne sais plus qui ou quoi, où à un moment il était question de ce « fameux » Où-est-le-bec?, ce bon bec de Paris. Provincial très exotique d’origine ultramarine je crois, comme tout « vrai Parigot » qui se respecte. Mais se respecte-t-il ?
Il se fait que je me disais en moi-même que ce type avec sa trogne d’alcoolo tabagique et haineux, sale en lui et sale sur lui, suintait toute la crasse physique et littéraire de notre abominable époque (de nabots minables, si je puis dire, sans penser spécialement à Nabe d’ailleurs). Un concentré de la décadence dont il entend en déjouer les règles. En dénoncer pourtant le malheur.
Sans plus épiloguer sur le sujet, j’aurais envie de dire qu’il peut toujours essayer de jouer son petit Ferdinand, il ne comprendra jamais rien au génie de Bardamu, ce grand buveur d’eau qui rend plus lucide. Bardamu qui, lui, dit ou écrivit un jour (en boutade ?) : « je n’ai pas besoin de me laver, je suis propre à l’intérieur ». Comprenne qui pourra.
Il n’aura jamais son talent. J’ai lu sa « poésie ». Celle de Thomas. Et je m’en suis tenu plus ou moins là. Et déjà pas mal las de lui. Elle est apoétique et nullissime. Il ne sera jamais quelque barde que ce soit, avec ou sans petite musique.
Parfaitement dans le moule de l’époque, il ne risque rien à en rajouter dans la nullité et absence totale de tout amour-propre. Et je ne veux même pas parler de certains de ses propos « politiques », « idéologiques » ou « littéraires » odieux, de franchouillard vraiment repoussant.
Commentaires fermés