DRONES, « RASHISME », NUCLÉAIRE : L’INCROYABLE PATIENCE MÉTHODIQUE RUSSE
D’après plusieurs sources.
Comme on l’a appris hier, deux drones « malveillants » dirigés sur le palais du Kremlin (qui est rappelons-le, la résidence du Président russe) ont été mis hors d’état de nuire en arrivant à destination, dans la nuit de mardi à mercredi.
Notons tout d’abord que ces derniers jours, des attaques de drones et des actes de sabotage se sont multipliés sur le territoire russe dans les régions frontalières avec l’Ukraine.
Selon les instances officielles, les militaires et les services spéciaux, utilisant des systèmes radar de guerre, ont désactivé les appareils. On ne déplore aucun blessé. Vladimir Poutine n’était pas présent au Kremlin au moment des « incidents » qui n’ont fait que des dégâts très mineurs.
16 minutes se sont écoulées entre les frappes de deux drones sur le Kremlin. Le premier drone a été repéré au-dessus du Kremlin à 2 h 27, heure de Moscou. Il a explosé au-dessus du palais du Sénat, après quoi un incendie s’est déclaré sur son toit, mais sans trop de conséquences. L’impact du second drone a été enregistré à 2 h 43. Ses fragments sont tombés sur le territoire du Kremlin. Tandis qu’un troisième drone a été trouvé dans une forêt avant la capitale, tombé vraisemblablement après avoir touché la cime d’un arbre, puisque l’altitude de vol des drones est la plus basse possible pour éviter la DCA.
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Le Kremlin souligne qu’il considère l’attaque, « perpétrée la veille du jour de la Victoire », comme un acte terroriste visant le Président russe et se réserve le droit d’y riposter « quand il le jugera nécessaire ».
Les drones kamikazes se déplaçaient depuis l’Est, les drones auraient donc été lancés depuis le territoire d’une des régions russes.
Lancés par des agents des services secrets du régime de Kiev, selon l’opinion de plus d’un. Mais Mykhaïlo Podoliak, conseiller de zèle-en-sky a bien évidemment rejeté toute responsabilité de Kiev dans l’incident, dans un message transmis aux journalistes. La lâcheté étant une caractéristique essentielle du régime bandériste kiévien.
« Nous n’avons aucune information sur les soi-disant attaques nocturnes contre le Kremlin, mais, comme l’a dit le président Zelensky, l’Ukraine dirige toutes les forces et tous les moyens disponibles pour libérer ses propres territoires, et non pour attaquer les autres », a déclaré Sergueï Nikiforov, un porte-parole présidentiel. Le clown fou de Kiev osant affirmer que la junte ukrainienne « n’attaque pas Poutine ou Moscou ».
Tandis que CNN a rapporté, citant un « haut responsable » étatsunien : « Les États-Unis n’ont reçu aucun avertissement préalable d’une attaque de drone contre le Kremlin » !
Petite note en passant : le régime de Kiev a aussi nié son implication dans :
le massacre d’Odessa du 2 mai 2014,
l’attaque terroriste au missile le 2 juin 2014 à Lougansk (affirmant plaisamment qu’un appareil d’air conditionné avait explosé),
son implication dans l’explosion sur le pont de Kertch, qui a tué le chauffeur du camion et une famille dans la voiture à côté de lui,
ses bombardements sur Donetsk et alentours,
les bombardements de la centrale nucléaire de Zaporojié, occupé par les soldats russes accusés de se bombarder eux-même,
le massacre de civils pro-russes à Boutcha, alors que le meurtre de civils pro-russes a été admis voire encouragé.
Etc.
Des voix russes haussent le ton :
Le président de la Douma (le Parlement de la Fédération de Russie), Viatcheslav Volodine a déclaré :
« Le régime nazi de Kiev doit être reconnu comme une organisation terroriste. Zelensky, donnant l’ordre de commettre des attentats terroristes, se tient sur un pied d’égalité avec les autres terroristes internationaux.
Le régime de Kiev aujourd’hui n’est pas moins dangereux que al-Qaïda, Jabhat al-Nusra, ISIS [tous sont interdits en Fédération de Russie].
Ses méthodes criminelles sont évidentes pour l’ensemble de la communauté mondiale : chantage nucléaire, assassinats de personnalités politiques et publiques, sabotage et destruction d’installations civiles. Maintenant, il y a un attentat contre le président de notre pays.
Le régime terroriste de Kiev, ayant saisi tout un État, menace la sécurité de la Russie, de l’Europe et du monde entier.
Les politiciens des pays occidentaux qui fournissent des armes au régime de Zelensky doivent se rendre compte qu’ils sont devenus non seulement des sponsors, mais aussi des complices directs d’activités terroristes.
Il ne peut y avoir de négociations avec le régime de Zelensky. Nous exigerons l’utilisation d’armes capables d’arrêter et de détruire le régime terroriste de Kiev. »
Quant à Dmitry Medvedev, l‘ancien président de la Fédération de Russie et actuel vice-président du Conseil de sécurité russe, il a dit très clairement : «Il n’est même pas nécessaire de signer l’acte de reddition inconditionnelle. Hitler, comme vous le savez, ne l’a pas signé non plus. Il y aura toujours une sorte de changeur comme le président Zitz [trayon ?] Amiral Donitz…[celui qui a remplacé Hitler pendant quelques jours après sa mort]. Après l’attaque terroriste d’aujourd’hui, il n’y a plus d’autre choix que l’élimination physique de Zelensky et de sa cabale. »
C’est déjà lui qui avait écrit en juin 2022 : « «Vous devez comprendre que les centres de décision finale ne sont même pas situés en Ukraine», ce qui avait poussé certains sur Internet (Roskosmos) à publier, entre autres, les coordonnées GPS et les photos satellites de l’Élysée et du QG de l’Otan.
Et c’est lui qui le 29 avril dernier a écrit sur son compte twitter en anglais :
« Je ne vois aucune raison de maintenir des relations diplomatiques avec la Pologne. Cet État ne devrait pas exister pour nous tant qu’il n’y a personne au pouvoir à part les russophobes, et que l’Ukraine regorge de mercenaires polonais qu’il faut exterminer impitoyablement comme des rats puants ».
Quant au parlementaire russe Sergueï Mironov, il a été plus radical, du moins en paroles, en déclarant : «C’est un vrai casus belli, un prétexte de guerre. Pour éliminer l’élite terroriste de l’Ukraine. Nous avons quelque chose pour frapper leurs bunkers». Tandis qu’un autre parlementaire russe, Mikhaïl Cheremet allait plus loin encore en déclarant : « Il est temps de lancer une attaque au missile sur la résidence de Zelensky à Kiev. Prêt à donner les coordonnées – rue Bankovaya, 11. Zelensky devrait commencer à avoir peur».
Et donc les éléments les plus décidés n’attendent plus des paroles, mais des actes concrets. Le palais présidentiel de Kiev en 1 an et demi de guerre n’a encore jamais été visé par les forces russes…
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Pendant ce temps, en Ukraine, ça cogite fort chez les tarés qui ne savent plus quels gages donner à l’empire occidental décadent. Ainsi, l’église orthodoxe d’Ukraine schismatique (anti- patriarcat de Moscou) après avoir déclaré être favorable aux mariages homosexuels, envisage d’adopter une réforme du calendrier et de reporter la célébration de Noël du 7 janvier au 25 décembre.
Tandis qu’une pétition est apparue sur le site du bureau du président de l’Ukraine, en vue de « créer la récompense d’État « Ordre de Stepan Bandera » et récompenser les militaires pour leur héroïsme et leur courage dans la défense de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Les media ukrainiens, paraît-il, se réjouissent de l’horreur que provoque cette information en Russie, ou en Pologne, ou encore en Palestine occupée du côté des colons. Les « héros » nationalistes de l’OUN / UPA ont massacré des Polonais, des Juifs par dizaines de milliers, et tant d’autres personnes (Hongrois, Roumains, Soviétiques, Gitans, « mauvais » Ukrainiens…)
De son côté, la Verkhovna Rada (le Parlement Suprême) d’Ukraine a officiellement reconnu le «rashisme» comme l’idéologie d’État de la Russie. Décision publiée le 2 mai. Texte qu’il est prévu d’être soumis à l’ONU pour que l’organisation le reconnaisse également !
Pourquoi « rashisme », je l’ignore. Quelque chose entre le racisme et le rachitisme ? Quelque maladie congénitale propre au rachis ? Ou bien plutôt quelque pseudo-réalité en rapport avec le mot ukrainien « раш », rach, signifiant : ruée. Avec en tête l’idée de chevauchées barbares ?
L’idéologie du «rashisme» propre à la Russie, inventée par les loufdingues bandéristes, peut se définir comme « le culte de la force et du militarisme, le culte de la personnalité du chef et la sacralisation des institutions de l’État » et « l’auto-agrandissement de la Russie et des Russes par l’oppression violente et/ou le déni de l’existence d’autres peuples ».
Comme je l’ai déjà lu : doit-on commenter ? Encore commenter ?
Alors même que le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiy Reznikov, a déclaré publiquement que l’état-major général des forces armées ukrainiennes avait des idées sur la manière dont Kiev pourrait forcer Moscou à mener à bien (pour l’Ukraine) son opération militaire spéciale. Selon Reznikov, « quelque chose » pourrait arriver aux centrales nucléaires et hydroélectriques russes.
Autrement dit, il laisse entendre que le sabotage dans des centrales nucléaires et/ou des barrages électriques seraient le bienvenu. Sorte d’obsession récurrente de la junte kiévienne.
Pour le dire autrement, le chef du ministère ukrainien de la Défense est convaincu qu’en cas d’accident dans l’une des centrales nucléaires ou hydroélectriques russes, les dirigeants du Kremlin pourraient décider d’arrêter l’opération spéciale en raison des risques pour la vie de la population civile. Et serait pain béni pour le cloaque kiévien.
Menace terroriste à peine voilée. Reste à savoir quelle ou quelles centrales seraient visées. La centrale de Zaporojié/Energodar ? Une centrale en Russie ? Ou même une centrale sur l’actuel territoire ukrainien ?
Sans même parler d’une catastrophe nucléaire, la destruction d’une importante retenue d’eau pourrait déjà avoir des conséquences catastrophiques.
Tout est possible quand on a affaire à des dingues !
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