LE MUR *
Alors que de plus en plus d’odeurs de fumée inquisitoriale ou d’autodafés de la culture propre à tout régime dictatorial et totalitaire se répandent, que le déni de Vérité devient la norme (on a vu ce qu’il en a été avec le covidisme), par l’écrasement de tout ce qui n’est pas le mensonge mondialiste (on voit ce qu’il en est avec la folie anti-russe), le dénigrement de toute contestation (même et y compris des savants les plus qualifiés par exemple) certaines instances politiques, sans même parler des media, en arrivent à censurer tout ce qui les gêne.
Petit rappel en vrac, et très incomplet : On a vu au Canada, dans certaines communautés « éducatives », la destruction de « mauvais livres » passés au prétexte qu’ils ne présentaient pas les autochtones comme il convenait. On apprend qu’au Royaume-Uni, certains s’attaquent à des romans jugés non conformes, que l’on censure, réécrit, au nom du « wokisme », l’idéologie néo-fasciste ou néo-bolchevique comme on veut l’appeler, du moment.
Ce qui finalement semble très bien s’accorder avec le délire destructeur, profondément anti-culturel et ignoble des instances barbares bandéristes du régime mafieux de la junte kiévienne. Petit rappel, tous les jours des milliers et des milliers de livres évoquant de près ou de loin la Russie, la langue ou la culture russe sont transformés en pâte à papier !
Et il y a des abrutis de tous bords, « de gauche » comme « de droite » ou « du centre » pour approuver, cautionner et soutenir cette folie furieuse ! Les pires étant sans doute cette racaille de pourriture idéologique, de déchets du « progrès » qui osent (encore, sans gêne et satisfaits) se prétendre « de gauche » ou « écologistes ».
Voilà qu’on apprend que le concert que devait donner le 28 mai prochain, à la Festhalle de Francfort, Roger Waters la « figure emblématique » de la « Pop », a été annulé par le conseil municipal.
La raison invoquée, tenez-vous bien : Roger Waters serait antisémite ! Les « inrocks » officine gluante, bien dans le ton du moment, en rajoute dans le même sens en évoquant « ses prises de position problématiques ».
Le conseil municipal de Francfort-sur-le-Main, ville la plus riche d’Allemagne, et troisième place financière d’Europe, moitié moitié catho/protestante, bourgmestre social-démocrate comme il se doit, a déclaré que Roger Waters était « « l’un des antisémites les plus connus au monde ». Rien que ça.
1973 — Money it’s a crime !
Mais quand on sait par ailleurs que toute cette engeance politicarde mondialiste à Francfort comme ailleurs soutient un Juif d’Ukraine (sic) qui lui marche de concert avec des héritiers directs des ultra-nationalistes ukrainiens qui ont exterminé Juifs, Polonais, etc. pendant la Seconde guerre mondiale, on comprend finalement mieux, que l’on est réellement dans le monde inversé, dans le fascisme de l’antifascisme (et ce n’est pas un simple mot).
Dans la folie finale, et l’embrasement d’une civilisation en totale décadence. Monde orwellien où le mensonge se nomme vérité, ou Satan se nomme Dieu, où la Raison est morte. L’acculturation généralisée. L’intelligence reniée. La Science « obscurantisée », l’Art assassiné.
Comme « preuves » de l’« antisémitisme » de Roger Waters : il boycotte et milite pour le boycott d’Israël, cette entité pourtant manifestement suprémaciste, colonialiste et d’apartheid ; osant (!) comparer Israël à l’Afrique du Sud de l’apartheid, et pourtant il n’y a pas de différence, et c’est même pire.
Enfin, cette clique politicarde aurait rencontré des « symboles antisémites » lors de certains de ses concerts ! On aimerait savoir lesquels. Par contre si le conseil municipal de Francfort veut voir des vrais symboles antisémites, anti-russes et tout ce que l’on voudra, il suffit de regarder du côté de l’Ukraine.
C’est vraiment prendre les populations pour quantité négligeable, bonnes à être manipulées en permanence et sans vergogne aucune.
Il est vrai, pour aggraver le cas de Rogers Waters, qu’il y a peu de temps il est intervenu à l’ONU, sauf erreur au sein même du Conseil de Sécurité, pour y défendre (sans doute naïvement, mais c’est un autre sujet) une option de non-alignement.
En voilà au moins un qui ne se renie pas avec l’âge, fidèle à l’esprit disons libertaire de ce qu’on appelait, quand j’avais vingt ans, la Pop-Music.
Brick in the Wall. J’avoue avoir du mal à traduire cette expression. Brise le mur, rentre dans le mur ; ou à l’inverse : prisonnier du mur, muré, claquemuré. Brique dans le mur ?
Breaking the wall
* En référence à The Wall, Le Mur, l’album des Pink Floyd qui a été repris au moment de la chute du mur à Berlin. Album dont l’élément ouvrier fut Rogers Water. Le mur, c’est celui qui sépare l’artiste de ses admirateurs, et celui de l’aliénation de l’individu par la société.
Commentaires fermés