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Extraits d’un article de Berclaz, « De Cicéron à Faurisson », paru sur Réseau International, le 23 janvier 2023
Au commencement de sa législature, Ponce Pilate, procurateur de Judée de 26 à 36 apr. J.-C., fit défiler les aigles romaines à Jérusalem, de même qu’elles défilèrent partout ailleurs dans l’Empire pour afficher la loi de Rome.
Les notables juifs, qui avaient pourtant fait leur soumission, y virent une offense à une religion qui interdit les images et les représentations figuratives.
Des troubles à l’ordre public en furent la conséquence. Ponce Pilate convoqua ces notables à Césarée où ils attendirent dans la cour d’honneur du palais avant de subir les remontrances du procurateur pour ces débordements dont il les tenait pour responsables.
L’historien juif Flavius Josèphe rapporte dans son « Histoire ancienne des Juifs » (Éditions Lidis, Paris, 1968, p. 561) que Ponce Pilate avait rassemblé des troupes aux abords du palais. Au terme de sa harangue, les notables furent encerclés par des légionnaires en armes et le procurateur les mis en garde : ils s’exposaient à subir les foudres de Rome s’ils persistaient à susciter des troubles.
C’est alors que les Juifs se jetèrent à terre en déchirant leurs vêtements, offrant leur gorge au glaive des soldats romains, affirmant qu’ils préféraient mourir tout de suite plutôt que vivre sous la férule d’un pouvoir qui bafouait la loi mosaïque.
Au Proche-Orient, les Romains se présentaient comme les garants de la loi et de l’ordre, contre l’arbitraire et la tyrannie des roitelets orientaux : les notables juifs savaient bien que Ponce Pilate se devait de montrer l’exemple et qu’il ne pouvait pas se permettre de les massacrer sur place parce qu’ils protestaient à leur manière après avoir déféré à sa convocation.
Pourtant, par leur comportement provocateur et outrancier, les notables juifs défiaient l’autorité du procurateur, ce qui constituait un outrage au Sénat et au Peuple de Rome, qui avait investi Ponce Pilate d’une délégation sur décision de l’Empereur. Déconcerté par cette scène d’hystérie collective totalement étrangère à une mentalité romaine prônant les vertus du stoïcisme, Ponce Pilate congédia les notables sans autre forme de procès.
On comprend que les Juifs, déjà, voulaient bénéficier des avantages du martyre mais sans en subir les inconvénients. C’est là véritablement la clé d’un comportement qui fera école à travers les siècles, de l’Antiquité à nos jours, dans les relations entre l’Église et la Synagogue, entre le talmudisme sectaire et le reste du monde.
Quant à Ponce Pilate, qui devaient rendre des comptes à Rome, il renonça à la suite de cet incident à intervenir dans les affaires des Juifs. Pour ne pas céder à la provocation et entrer dans leur jeu, on peut comprendre pourquoi Ponce Pilate se lava les mains après avoir fait défiler les aigles, sans deviner bien sûr que la répétition de ce geste dans une autre cause infiniment cruciale allait consacrer la fin de l’ancienne Alliance en permettant au Christ de vaincre ce monde en fustigeant la duplicité et l’hypocrisie des notables, alors que Ponce Pilate croyait par un geste dérisoire maintenir le statut d’un ordre ancien contaminé par la perversion et la corruption.
[…]
Les Romains, qui avaient cru voir dans la Palestine une Terre prometteuse, subirent un choc en retour avec l’afflux d’une Diaspora qui évolua en invasion allogène, pour ne pas dire barbare, qu’ils avaient eux-mêmes provoquée en menant la guerre contre Jérusalem, après avoir ouvert un œil, mais pas les deux yeux : le ver était déjà dans le fruit. Bien avant le temps de la Diaspora, une prospère communauté juive était implantée à Rome et versait périodiquement de substantielles contributions aux gardiens du Temple à Jérusalem. En marge du lieu de prière et de sacrifice prospérait tout un monde de trafic et d’intrigues lié à l’exercice du culte.
Les marchands du Temple y étaient à demeure, protégés par une milice aux ordres du Sanhédrin. Cette « fuite des capitaux » obligea le Sénat à légiférer pour que l’or ne soit plus autorisé à franchir les frontières de l’Imperium Romanum.
En 62 avant J.-C, Lucius Flaccus, un obligé de Cicéron, avait été nommé gouverneur de la province d’Asie Mineure, située entre Rome et Jérusalem. Et c’est dans l’exercice de ses fonctions qu’il appliqua la loi en séquestrant l’or que les Juifs de Rome voulaient envoyer à Jérusalem.
Les Juifs étaient donc coupables mais ils accusèrent Lucius Flaccus de vol et de spoliation. Il fut contraint de se défendre de ces accusations avec l’assistance de Cicéron. Dès lors, « Le procès de Flaccus ne pouvait se conclure que par un acquittement. […] Le tribunal, composé de 25 sénateurs, 25 chevaliers et 25 tribuns du Trésor, lui donna raison. » (Pierre Grimal, Cicéron, Fayard, 1986, p. 191)
Ce cas emblématique d’inversion accusatoire, le premier du genre, où le coupable cherche à porter contre autrui une accusation calomnieuse dans le but de détourner l’attention de ses propres crimes, voire de les justifier, avait déjà retenu l’attention du Professeur Faurisson, qui commenta en ces termes le procès de Lucius Flaccus : « Les quelques pages où Cicéron décrit les Juifs sont d’une grande importance historique. Elles réduisent à néant la thèse, aujourd’hui si répandue, selon laquelle l’antisémitisme [sic] serait essentiellement une invention des chrétiens. Dans le Pro Flacco, on voit le plus grand des orateurs romains, dès avant l’ère chrétienne, dénoncer le comportement des Juifs dans les termes mêmes où le feront, siècle après siècle, des auteurs prestigieux, que ceux-ci se trouvent être chrétiens, agnostiques ou athées, de gauche ou de droite et en quelque pays que ce puisse être où vit une communauté juive. Cicéron a, si l’on ose dire, fixé les traits du Juif à la manière qui, plus tard, sera celle des « antisémites » les plus connus, qu’ils s’appellent Shakespeare, Voltaire, Dostoïevski, Drumont ou Céline. »
Les Juifs, si prompts à se moquer de l’idée d’un «complot juif», sont eux-mêmes fortement enclins à dénoncer partout un «complot contre les Juifs».
Il faut convenir que l’idée, en ces cas, de complot ou de conjuration est en elle-même totalement inadéquate.
Il y a en fait non pas un « complot juif » mais un pouvoir juif, riche, comme tout pouvoir, de contradictions et de conflits ; ce pouvoir, cette puissance suscite obligatoirement des réactions d’une grande diversité et, parmi ces réactions, une possible hostilité.
Pour Cicéron, dans le Pro Flacco, le mot de «Juif» et celui d’«or» se conjuguent d’emblée : «auri Judaici», l’or judaïque. Puis, vient l’idée que les Juifs s’entendent à la manigance et à l’intimidation.
Ils savent s’unir pour peser d’un grand poids dans toutes les assemblées.
Ils s’y déchaînent. Ils s’entendent à exciter la haine. Ils calomnient.
Ils sont violents. Ils fraudent. Ils tournent les lois du pays. Ils n’ont d’attachement véritable que pour ce que Cicéron appelle leur « superstition », c’est-à-dire leur culte de l’or. Accessoirement, Cicéron constate que, pour ce procès où ils ont eu l’aplomb de prétendre que Flaccus leur avait pris leur or, les Juifs sont venus en grand nombre dans ce prétoire où ils se conduisent avec l’arrogance de la tourbe.
Ils ont obtenu avec d’autres qu’une formidable enquête fût entreprise contre Flaccus dans la province d’Asie et, pourtant, dit Cicéron, on a retrouvé dans le Trésor public tout l’or prétendument volé aux Juifs. Simplement, Flaccus avait, dans sa province, confisqué au profit du Trésor public l’or que les Juifs avaient pris l’habitude d’exporter vers Jérusalem pour leur propre compte. Ils le faisaient aussi bien à partir de Rome et de toute l’Italie qu’à partir des provinces. À de multiples reprises ces exportations avaient été déclarées illégales mais les Juifs s’étaient moqués de la loi. Flaccus, lui, avait pris l’initiative de faire appliquer la loi.
Du coup, les Juifs avaient crié au vol et avaient porté plainte contre le propréteur, dont la fonction principale était pourtant de faire appliquer les lois de Rome.
Sur les privilèges exorbitants arrachés par les Juifs aux autorités romaines du temps de Cicéron et de César, on lira de Jules Isaac, qui passe bien trop rapidement sur le Pro Flacco, le chapitre intitulé : «La question juive à Rome» dans son célèbre ouvrage, Genèse de l’antisémitisme (Calmann-Lévy, 1985, p. 94-98).
Un siècle plus tard, de tels privilèges allaient être suivis, comme on le sait, d’une catastrophe pour les Juifs : en l’an 70 de notre ère, Titus prenait la ville de Jérusalem et en détruisait le Temple.
[…]
Dans l’introduction de ses «Écrits révisionnistes» (1974-1998), publiés en 1999, le Professeur Faurisson soulignait que « La description que fait l’illustre orateur [Cicéron] de l’influence, de la puissance et des procédés des Juifs de Rome dans le prétoire me donne à penser que, s’il revenait sur terre, au XXe siècle, pour y défendre un révisionniste, il n’aurait pour ainsi dire pas un mot à changer sur ce point dans sa plaidoirie du Pro Flacco (p. XLVII). »
Le passage le plus accablant, le plus intemporel de la plaidoirie de Cicéron […] se révèle dans sa réplique à Lélius, l’avocat de la communauté juive de Rome : « Je te comprends, Lélius. Tu sais quelle est la multitude de ces juifs, quelle est leur solidarité, leur entente, leur savoir-faire et leur influence sur les foules populaires. Mais je baisserai le ton pour n’être entendu que des juges ; car je ne saurais ignorer qu’au milieu des Juifs se tiennent leurs meneurs, toujours prêts à diriger leur horde ou contre ma personne, ou contre l’élite des citoyens ; ne pense donc pas que je me prête d’aucune sorte à leur faciliter cette besogne ». (Cicéron, pro Flacco, XXVIII)
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ENTRE « J’AIME QUI JE VEUX » ET « JE HAIS QUI JE VEUX » LA DIFFÉRENCE PEUT PARAÎTRE PARFOIS MINIME
Emblème des années 80 en fRance

Et sa variante :

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Salut du parti ukrainien Svoboda

« Svoboda » veut dire « Liberté » en ukrainien. Liberté pour eux, extermination pour les autres. Les plus fanatiques « libertistes » sont ceux (du moins, ceux qui ne sont pas déjà morts depuis ces derniers mois) de la Légion Svoboda, unité paramilitaire de la taille d’une brigade d’au moins six bataillons.
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De Donbass Insider
La formation Wagner a continué d’élargir sa zone de percée au sud-ouest de Bakhmout.
Les forces russes ne sont plus qu’à environ 3-4 km de la très importante route d’approvisionnement N-32.

Si cette route est coupée, les FAU devront vraiment envisager de quitter Bakhmout avant qu’il ne soit trop tard.
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Donbass Insider
La Russie dispose de données fiables selon lesquelles les forces armées ukrainiennes stockent des armes occidentales dans des centrales nucléaires.
Le service de renseignement extérieur (SVR) de la Fédération de Russie a signalé qu’il existe des informations fiables sur le déploiement d’armes occidentales dans les territoires de trois centrales nucléaires ukrainiennes. Entre autre, le SVR a déclaré que ces «entrepôts» abritent des missiles pour HIMARS et des systèmes de défense anti-aérienne étrangers.
Si la détonation des entrepôts et la destruction des centrales nucléaires ukrainiennes se produisaient, il est prévu de blâmer Moscou.
Le service de renseignement extérieur a rapporté que rien que la dernière semaine de l’année dernière plusieurs wagons de chemin de fer de la «cargaison mortelle» ont été livrés à la centrale nucléaire de Rovno. Au cas où une détonation à grande échelle se produirait dans les centrales nucléaires ukrainiennes, Kiev prévoit de rejeter la faute sur Moscou.
«Le calcul est basé sur le fait que les forces armées russes, conscientes du danger d’une catastrophe nucléaire, ne frapperont pas les territoires des centrales nucléaires. Si une détonation à grande échelle d’entrepôts et la destruction d’une centrale nucléaire se produisent en raison de la faute d’un autre missile de défense aérienne ukrainien « égaré », alors le blâme pour la tragédie peut toujours être attribué à Moscou », a noté le service de renseignement extérieur.
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À propos du chancre malin (et pas malingre) ukrainien néo-bandériste et de ses métastases contemporaines (qui n’ont rien de poétiques).

De Donbass Insider.
Une carte intéressante, voici le score le plus important jamais réalisé du Parti Svoboda, avec au niveau national plus de 10 % des voix, raflant 12 sièges et 25 autres par alliances avec d’autres formations d’extrême-droite, nous sommes fin 2012, dans un contexte où les USA préparaient déjà le Maïdan, on perçoit très bien où se trouve le nid bandériste en Ukraine… et où l’influence était quasi nulle… en Crimée, dans les oblasts de Zaporojie, Donetsk, Lougansk, dans les zones proches d’Odessa et de la Transnistrie, mais l’on voit aussi la contamination du Centre du pays, avec Kiev notamment et déjà un clignotant à Dniepropetrovsk, la future base d’attaque des Ukrainiens vers le Donbass. [(jpf) On pourrait ajouter : ce qui semble être aussi le cas à Kharkov et à Soumy, tout au Nord-Est, et quelques autres villes du Sud, ce qui en fait là la marque d’un phénomène urbain et de brassage de populations.
Deux grandes zones de prolifération : La Galicie-Volhynie, centrée sur Lvov, tout à l’Ouest, et une autre zone au Centre-Nord.
Les statistiques ne sont malheureusement pas très précises (+ de 3, plus de 5, plus de 20). On peut supposer que + de 3 veuille dire : – de 5 ; + de 5 : – de 20 ; quant à + de 20, on ne sait pas à quel % cela s’arrête.]
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