SAM LE BANQUIER « DÉMOCRATE » ET CETTE BONNE VIEILLE CHAÎNE D’ARGENT
Avec les « Démocrates » étatsuniens, c’est quasiment un nouveau scandale par jour.
La société étatsunienne (domiciliée aux Bahamas) FTX a annoncé vendredi 11 novembre sa faillite, son dépôt de bilan et la démission de son patron.
La plateforme Internet FTX permettait d’échanger des cryptomonnaies contre des monnaies numériques ou traditionnelles.
Il y a une dizaine de jours encore, FTX était, selon les uns et les autres, la deuxième ou la troisième plus grande plateforme mondiale de cryptomonnaies.
De quoi est morte la plateforme FTX ? Et pourquoi le jeune milliardaire qui la dirigeait s’est retrouvé pratiquement ruiné (à 94%) en moins d’une semaine ? Plus grave (ou plus exactement, seule chose un peu grave, mais après tout tant pis pour les naïfs) pourquoi tous les petits épargnants et échangeurs de cryptomonnaie de cette plateforme n’ont plus que leurs yeux pour pleurer ?
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C’est finalement assez simple à expliquer, et cela n’a rien à voir avec une quelconque complexité technologique, électronique ou moderniste.
On a affaire ici à une variante électronique et virtuelle de cette bonne vieille arnaque de la chaîne d’argent (d’ailleurs interdite par la loi, du moins en fRance,mais la loi dans ce cas ?!) : trouver dix personnes qui vont vous financer qui elles-mêmes trouveront chacune dix personnes qui vont les financer, etc. etc. Sauf que cela s’arrête nécessairement à un moment, et souvent très vite, les premiers seuls en tirant profit.
Cette pratique, pas neuve, certains « économistes » l’ont « théorisée » sous le nom d’un banquier escroc (redondance) qui l’a pratiquée en grand dans les années vingt du siècle dernier à Boston. C’est « la pyramide » ou « le système de Ponzi ».
Les derniers entrés rémunérant les fonds des premiers, jusqu’au jour où les derniers entrés attendent en vain des rémunérations qui ne viendront jamais ; et, qui plus est, en perdant tout leur argent placé. Souvent ce système, comme ce qui est arrivé en 2008 au niveau mondial (avec à la base le crash de la banque Lehman Brothers), repose sur toute une connivence d’escrocs laissant faire jusqu’aux sommets des administrations, et est basé sur d’alléchants hauts rendements financiers.
Ce montage financier frauduleux, qui comme toute la finance spéculative (qui est en grande partie autorisée) est une escroquerie basée sur le principe immuable : pour que certains gagnent, il faut nécessairement que d’autres perdent, comme dans le sport (jouer à la Bourse ou dans le domaine de la finance, est une sorte de sport) on peut le représenter ainsi :

Dans cet exemple une minorité, les 15 premiers déposants (en bleu, appelons-les les « démocrates »), tirent profit de l’argent des 112 déposants suivants (en rouge, appelons-les les « républicains ») qui eux ne peuvent y gagner qu’à la condition que 384 déposants les rémunèrent, etc. C’est sans fin ; et un jour ou l’autre, c’est la ruine pour la banque et ses déposants. Le pire est que ce système se développe sous une forme exponentielle.
Je rappelle que finalement les banquiers « honnêtes » sont également à la merci d’un écroulement bancaire, puisque une bonne partie du système financier mondial, et plus particulièrement du système financier mondialiste n’est pas établi solidement sur de la valeur économique réelle, concrète et palpable (de la valeur énergétique par exemple, ou agricole comme en Russie) mais repose sur du vent, la planche à billets, la spéculation, des dettes colossales qui ne seront jamais honorées (même les dettes s’achètent et se vendent !), et une « confiance » finalement assez incompréhensible.
Remplacez au niveau des crypto-monnaies « les premiers déposants » par « les déposants les plus rapides à convertir leur crypto-monnaie en devise traditionnelle » en cas de coup dur et de perte de confiance. Et vous avez le même résultat.
Quand en plus celui qui est au sommet de la pyramide finit par prendre l’argent des contributeurs pour son argent propre, on devine la suite. Et ça été le cas avec FTX.
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Ici, avec FTX, on avait affaire à un groupe financier qui était évalué à 32 milliards de dollars (ou d’euros, puisque actuellement il y a plus ou moins parité entre les deux monnaies). Selon les médias américains, l’essentiel de la fortune de son (ex) patron, Sam Bankman-Fried, 16 ou 17 milliards de dollars, a fondu, s’est évaporé le temps de le dire.
L’entreprise, qui employait environ 300 personnes, aurait réalisé un bénéfice net de 388 millions de dollars en 2021.
D’autres entreprises de crypto-monnaies sont en train de sombrer, par la même occasion. Je lis que Solana (dont j’ignorais encore l’existence il y a quelques heures, comme celle de FTX d’ailleurs) s’effondre. Que sa monnaie « token » a perdu 61,5 % de sa valeur au cours des 7 derniers jours. Que son « sol » vaut 12,68 dollars contre 259,96 en novembre 2021. Que la baisse est de 95 % par rapport au 6 novembre 2021.
Et bien sûr il en a été de même du fonds Alameda Research, qui appartenait également à FTX, et dont la déconfiture a débuté le 2 novembre lorsque la presse a révélé qu’une grande partie des actifs de ce fonds étaient libellés dans la cryptomonnaie utilisée uniquement sur la plateforme FTX. Entretenant la confusion entre les deux sociétés. Sans oublier une nébuleuse de 130 sociétés environ qui gravitaient autour de FTX et qui ont également sombré.
FTX a reçu un liquidateur depuis qu’il a bloqué les portefeuilles numériques d’environ 1,2 million de ses clients qui n’ont désormais plus aucun accès à leurs dépôts. Les gros, les investisseurs institutionnels, s’en sortiront, mais au final les petits dindons de la farce financière sont tous les quidams à faibles dépôts à qui certains « spécialistes » préconisaient d’utiliser plutôt la cryptomonnaie comme placement plutôt que les banques plus traditionnelles.
C’est assez amusant quand on sait que ces dites banques traditionnelles ne sont pas s’en investir dans la crypto-monnaie elle-même. Des instances comme BlackRock, par exemple, l’allié de von leyen et de macron ont mis des fonds dans FTX . BlackRock le fonds qui « conseille » Macron pour la réforme des retraites. Des dizaines de millions de dollars. Et les sociétés de crypto-monnaie qui investissent les unes dans les autres.
Binance, autre boîte de crypto-arnaque, dont le patron est Changpeng Zhao, a volé au secours de son concurrent, en offrant de le racheter avant sa chute finale. Mais l’entreprise a finalement renoncé le 9 novembre, quand un audit a conclu à une « mauvaise gestion » des capitaux de clients et quand elle a su qu’une enquête était en cours de la part des autorités américaines. Cette décision a d’ailleurs donné le coup de grâce à FTX, qui s’est déclarée en faillite le 11 novembre.
Dans le même temps, Binance ayant annoncé son intention de vendre ses jetons FTT (la crypto-monnaie de FTX) « à cause des récentes révélations », cette décision provoqua l’effondrement du cours de cette cryptomonnaie et de nombreux clients se sont précipités pour vendre leurs actifs stockés sur la plateforme FTX. Face à l’afflux, FTX a rapidement été incapable de répondre à la demande, faute d’argent.
FTX ne parviendra évidemment pas à rembourser tous ses créanciers, en particulier tous les petits. Pour être complet, on peut ajouter encore que, le lendemain de l’annonce de la faillite, soit samedi dernier, des « transactions non autorisées », autrement dit une attaque informatique se serait soldée par le vol de 477 millions de dollars. Je ne sais comment, ou plus exactement je me demande « quels dollars, puisque les caisses étaient vides ?! ».
Mais déjà Changpeng Zhao, le patron de Binance qui joue au chevalier blanc, a décidé de lancer un fonds de soutien ! Moins dans le but de soutenir feu FTX, que par crainte concernant son propre avenir. Il viendra, dit-on, en aide aux projets « crypto » mis en difficulté par la faillite de FTX, et ce afin d’éviter une cascade de liquidations du secteur.
Par ailleurs, on note que 3 milliards de dollars en Bitcoin sont sortis du circuit la semaine dernière ! Et que Bitcoin tombe à son plus bas niveau en un an. Comme écrit un anonyme : « la faillite de FTX fait prendre conscience aux gens de l’importance de garder ses « crypto » sur ses clés privées ».
Après cette faillite spectaculaire, le petit monde des cryptomonnaies, peu réglementé jusqu’à maintenant, risque de se retrouver mis au même rang que les autres établissements bancaires.
On en apprend un peu plus sur l’action des autorités. Selon le New York Times, FTX fait l’objet d’une enquête de la Securities Exchange Commission et du département de la Justice à New York.
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Le patron, l’ex « boss » de FTX, Sam Bankman-Fried, « bankman » le bien ou le mal nommé (Bankman-Fric serait encore mieux et même parfait), dit « SBF », fils de deux universitaires juifs de l’université Stanford, est (autre hasard) Californien (je passe sur les détails) ; à ses débuts, il donnait dit-on la moitié de son salaire à des œuvres caritatives, influencé par les thèses d’un prétendu « philosophe » à la sauce contemporaine (comme « nos » BHL, Enthoven père et fils ou Onfray) William MacAskill. *
Il a commencé à se faire du blé sur du néant, exploitant les différences de prix des actifs numériques entre les différentes régions du monde. Cette différence de cours lui permit de gagner 20 millions de dollars dans les trois premières semaines d’existence de son entreprise. Puis il perfectionnera sa technique de déplacement d’argent entre banques et au niveau international. Et ses gains grandirent d’autant.
Mais jouant le modeste, petite voiture, tenues sportives, tricot, « sweet » à la sauce zelenskienne (je ne le cite pas au hasard, voir plus loin). Il entendit aider des entreprises de son domaine, mais il est surtout l’un des principaux donateurs du Parti « Démocrate ». Il donne plus de dix millions de dollars pour la campagne présidentielle de Joe Biden de 2020 et vient de donner à nouveau plusieurs dizaines de millions lors des élections de mi-mandat de 2022.
FTX bénéficiait du soutien de nombreuses personnalités américaines à la mode dans le domaine sportif en particulier. L’entreprise avait investi dans des partenariats avec la salle du Heat de Miami, une équipe de basket, qui devient la FTX Arena, et avec le joueur de football américain Tom Brady. L’ex-couple « star » formé par le joueur de football américain Tom Brady et la mannequin Gisèle Bündchen avaient investi dans l’entreprise et en avait fait la promotion.
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J’ai évoqué les liens entre le patron de FTX et le Parti « Démocrate ». Mais il y a plus fort encore. Non seulement le fondateur-arnaqueur, l’escroc de FTX a financé les campagnes des « Démocrates », ou encore payé Bill Clinton et Tony Blair pour venir à ses conférences, mais il est l’un des soutiens de zelenski. Soutien de caste ou de « race » ?
Il apparaîtrait que le gouvernement ukrainien a investi dans FTX, alors que l’administration Biden acheminait des dizaines de milliards de dollars vers l’Ukraine, et qu’une partie serait revenue blanchie, sous forme de crypto-monnaie en utilisant l’échange FTX Crypto pour finir entre les mains des « Démocrates ».
« Caritatif » et généreux avec l’argent des autres (comme un « socialiste » ou un macroniste au pouvoir), Sam l’escroc n’a pas veillé à la sauvegarde des dépôts des utilisateurs de sa plate-forme FTX. Il a même trafiqué les comptes pour détourner les dépôts !
Comme conclut un autre anonyme : « Si un donateur de Trump avait donné 100 millions aux Républicains après avoir volé 1 milliard à ses clients, tous les médias hurleraient sur le sujet. Là ça passe « crème », car l’escroc de FTX finançait Biden et les wokes démocrates ».
* William Crouch, qui a changé son nom en MacAskill — le nom de jeune fille de la grand-mère maternelle de sa femme (faisons dans les délires à la mode) — est un écossais né en 1987 que l’on dit être un « philosophe » uniquement sur le fait qu’il possède un diplôme universitaire de philosophie, et est l’un des fondateurs du Mouvement pour un altruisme efficace. Il est chercheur (sic) au Global Priorities Institute (Institut des priorités mondiales) d’Oxford et directeur de la Forethought Foundation for Global Priorities Research (Fondation de prévoyance pour la recherche sur les priorités mondiales). Il est également cofondateur du Centre for Effective Altruism (Centre pour un altruisme efficace). Et il est l’auteur du livre « Doing Good Better : Effective Altruism and a Radical New Way to Make a Difference ».
Dans ce livre, il livre un certain nombre de truismes ou de contre-vérités comme : — le commerce équitable fait très peu pour aider les agriculteurs les plus pauvres ; — les gens qui poursuivent une carrière à revenu élevé comme les chirurgiens plasticiens ou les banquiers de Wall Street pourraient faire (mais le font-il ?) plus de bien que des personnes travaillant pour des associations caritatives ; — les jeunes idéalistes devraient travailler pour Wall Street, et finalement être des « redistributeurs » de richesse financière. De pognon. Ce qui fait mentir la sentence sur l’avarice (en un seul mot) des Écossais. D’ailleurs, c’est sans doute par souci d’avarice que les Écossais ne portent rien sous leur kilt. Et non pour une autre raison moins avouable.
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