À propos des élections américaines
Extrait du Courrier des Stratèges, de l’article « Prise de vertige, l’eurocratie saute dans le vide!» par Florent Machabert, du 12 novembre 2022, en complément à mon billet du 9 courant sur le même sujet :
Les dernières élections américaines prouvent, s’il le fallait encore, que le cartel de la presse subventionnée s’est, en France, définitivement converti à la novlangue orwellienne ! BFM a par exemple titré au lendemain des élections de mi-mandat : « Une victoire mitigée des républicains aux airs de défaite personnelle pour D Trump », tandis que Le Figaro, qui semble avoir enterré Beaumarchais, fanfaronnait : « Trump gagne mais déchante ». Les Républicains – alias le Grand Old Party (GOP) – devraient pourtant bel et bien, sauf deus ex machina, récupérer la Chambre des représentants (211 sièges leur sont acquis à l’heure où nous bouclons cet article, contre 192 pour les affidés de Biden) et restent au coude-à-coude (avec une avance d’un siège) face à leurs adversaires socialistes [sic] pour la conquête du puissant Sénat sans lequel, rappelons-le, l’Exécutif américain n’a pas de budget, notamment pour… faire ou continuer une guerre
Encore partiels, les résultats entérinent néanmoins le scénario pour 2024 d’un retour du trumpisme, mais, comme l’a récemment écrit ici notre confrère Edouard Husson, peut-être sans Trump en personne. Quoi qu’il en soit, le deep state mondialiste à la sauce US n’enregistre en ce moment que des demi-victoires (comme au Brésil, Lula [de la « gauche américaine »] ne disposant pas du pouvoir au Parlement) ou donc, aux Etats-Unis, des demi-défaites, Biden devant se préparer à perdre tout ou partie du pouvoir au Congrès.
Attention, la caste gère mal la frustration et Papy Biden, 81 ans en 2024, a d’ores et déjà annoncé qu’il rempilerait. S’il retrouve toutefois le chemin du Bureau Ovale…
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