LE NOIR FINAL POUR PIERRE SOULAGES
Pierre Soulages, le peintre français le mieux côté du monde (occidental et bourgeois), est mort à 102 ans. J’ai lu dans les gazettes : « Cet artiste [sic] a transcendé le noir tout au long de sa carrière ».

Une des milliers « d’œuvres » de Soulages. Il en a fait à foison des comme ça, toujours dans le même genre, tournant toujours autour du pot … de peinture noire, ou approchante, ou des gribouillis de gris plus ou moins sales. Moins réussie qu’un mur uni peint par un simple peintre en bâtiment. En cherchant bien, on pourrait y voir deux mains grotesques surmontées d’un nuage qui enlaidit le reste. Mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. Une sorte de sous-tachisme monochrome aléatoire.
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Certes oui, ce personnage a fait carrière. Comme d’autres font carrière dans l’administration. Pas une ombre de poésie et d’esprit artiste (et encore moins de métier) dans son opulente production qui ne vaut guère plus à mon avis que le prix des toiles et des peintures (je veux dire la matière première, les pigments). Sans doute acryliques pour une part, donc très peu pérennes. Et ses « gravures » sont à lavement, pardon à l’avenant.
Quand à savoir s’il a transcendé le noir (transe en dé, ou pas), je crois surtout qu’il a fait partie de ces fumistes qui avaient parfaitement compris ce qu’il fallait faire pour épater le bourgeois et surtout attirer à soi le spéculateur… Je n’ose pas parler de l’amateur de tableaux et encore bien moins de l’esthète.
C’était un torcheur de toile du genre de Mathieu, le barbouilleur de « l’abstraction lyrique » (wikipédia, sic).
On dit qu’il a eu un maître, un certain René Jaudon. Effectivement, dans les tableaux les plus sombres de ce dernier, il y a une certaine ressemblance, un petit quelque chose d’identique pouvant confiner au néant grotesque soulagien. Par exemple ici : un paysage.

Il suffit de « redresser » le premier « tableau » et « ça y ressemble un peu ». Évidemment en plus primaire, comme la couleur du même nom.

Si pierre qui roule n’amasse pas mousse, Pierre Soulages tous les crétins et les snobs de leur pognon. Et pire ceux qui s’imaginent placer leur argent dans une œuvre de talent, bien sonnante et bien trébuchante.
Toute sa (longue) vie, il a pratiqué le soulagement financier des gogos, car depuis le début le Soulages ment sur son « art », qui n’a jamais été qu’arnaque (qui n’est pas dans le Morbihan, ni en Égypte).
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