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Le dogme des « attouchements sexuels » imaginifiques de David Hamilton, DURA LEX SED LEX

23 octobre 2022

Publié le 11 mars 2017 par defensededavidhamilton

Le mot « dogme » provient, on le sait, du verbe grec « dokein ». C’est une doctrine par laquelle une Église propose de façon « définitive » une vérité révélée.

https://lequichotte.wordpress.com/2017/03/11/sur-le-blog-en-defense-de-david-hamilton-le-11-mars/

*

Au plus fort de « l’affaire David Hamilton », et donc lorsqu’une présentatrice de télé accusa unilatéralement (et pour commencer, sans respecter les délais prévus par la loi en vigueur: dura lex, sed lex) David Hamilton de « viol », il se produisit aussitôt un phénomène bien connu des psychiatres, des psychologues, des historiens – ou au moins de certains d’entre eux.

Le « témoignage » est comme les champignons, soudain il prolifère, s’amplifie, se fait écho à lui-même, se convainc lui-même, se répète, se déforme, provoque d’autres « témoignages ».

Dans le cas de David Hamilton, les accusations contre lui étaient non seulement unilatérales, elles étaient non seulement repoussées par celui qui en était victime mais, en outre, elles étaient légalement et juridiquement (dura lex, sed lex) inutiles: il y avait prescription. 

Alors, on lut dans la presse ce qui suit…

« Les attouchements révélés se produisaient toujours lorsqu’il était seul« , écrivait (texto) ainsi un journal français de province: http://www.midilibre.fr/2016/11/17/affaire-flavie-flament-de-nouveaux-temoignages-accablants-contre-hamilton,1426152.php#

Notons. Donc, aucun témoin. La parole des accusatrices contre celle de David Hamilton.

Testis unus, testis nullushttps://fr.wikipedia.org/wiki/Testis_unus,_testis_nullus

Accusations, donc, juridiquement nulles.

Pour le « Midi libre », pourtant, des « témoignages accablants ». Mais pour le Droit, des témoignages nuls. Testis unus, testis nullus.

Mettons-nous à la place des ménagères, des gens qui lisent la presse chez le dentiste ou dans les maisons de retraite, ou dans le train, etc. De braves gens, qui font sans doute ou peut-être partie de tous ceux qui, ne connaissant pas grand-chose à la façon dont fonctionnent réellement les choses, font encore confiance à ce qu’ils lisent. C’est imprimé, donc c’est vrai, pense sans doute Madame Michu. Et elle a des excuses, après des décennies de bourrage de crâne.

Paris Match était à peine un peu plus prudent que le Midi Libre: « des témoignages d’attouchements auraient également été recueillis ces derniers jours », écrit Paris Match. C’est ici: http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/David-Hamilton-Dernier-cliche-1131914

Si vous savez le français, et si vous réfléchissez, il y a un problème: si Paris Match a raison d’employer le conditionnel (« auraient »), alors les « attouchements » ne sont pas « révélés » (comme le dit le Midi Libre).

On connaît la vérité révélée… Mais que sont des « attouchements révélés »? Serait-ce des attouchements que l’on voudrait nous faire prendre pour vérité révélée?

En français, que les journalistes l’apprennent, leur déontologie devrait les contraindre à écrire « attouchements présumés« , « attouchements imputés à David Hamilton », etc.

Madame Michu ne lit sans doute pas et le Midi Libre et Paris Match. Mais dans l’un et l’autre cas, on présente un homme (David Hamilton) comme un « violeur » et, pour qui n’y croirait pas encore suffisamment, on enfonce le clou: il y a des « témoignages », qui sont « révélés » selon le Midi Libre, et nombreux et « recueillis ces derniers jours » (recueillis par qui?) selon Paris Match. Madame Michu, dans un cas et dans l’autre, n’ira pas plus loin dans sa réflexion.

La rumeur – toute rumeur – s’installe dans le cerveau de Madame Michu, qui va bientôt en parler avec ses copines, ses collègues de bureau, etc. La rumeur va se développer, relayée et confirmée par la télé de Madame Michu, par la radio de Madame Michu, par la voisine de Madame Michu.

Cherchez sur Google : « David Hamilton attouchements » et vous verrez…

*

J’en viens à l’essentiel…

Il y a eu d’autres « témoignages » (sic) « d’attouchements » (sic) contre David Hamilton.

Le blog « En défense de David Hamilton » aime – lui – à se renseigner avant de parler des choses. Nous avons donc cherché à nous renseigner.

L’avocate d’Elodie s’appelait Me Catherine Taylor-Salusse. La chose n’est pas un secret, évidemment, puisque cette dame apparaît par exemple à la télévision, et s’exprime publiquement et sous son nom sur BFM-TV, au sujet de l’affaire David Hamilton.

C’est ici, écoutez, écoutez « les derniers secrets » (sic) de David Hamilton :

http://www.herault-tribune.com/articles/41250/cap-d-agde-video-hamilton-les-derniers-secrets/

Notre blog est parfaitement en droit, comme tous les citoyens, de regarder BFM-TV, d’écouter ce qui s’y dit… mais d’y réfléchir.

Voici les paroles – textuelles – de Me Catherine Taylor-Salusse, de Carqueiranne (voir: https://www.keskeces.com/avocat/catherine-taylor-salusse-83320-carqueiranne.html), avocat au barreau de Toulon et qui a plaidé dans quelques affaires jadis fameuses, voir: http://www.humanite.fr/node/76324

Propos de Me Catherine Taylor-Salusse sur BFM-TV:

« Ca commence par des photos simples, des photos dénudées. des postures un peu plus suggestives… Ensuite on met de la crème pour faire briller la peau… et ensuite on passe à des caresses… et ça évolue… euh, jusqu’à devenir de véritables agressions sexuelles »…

Commentons. Il faut bien, la logique le veut ainsi, que toute chose commence. Madame Catherine Taylor-Salusse est avocate, elle ne peut ignorer que pour des photos « simples » (c’est elle qui le dit), fussent-elles dénudées, on ne peut rien reprocher à David Hamilton. La jeune fille qui posait pour Hamilton savait certainement, avant que ça commence, qu’elle aurait posé plus ou moins dénudée. David Hamilton était mondialement connu pour ses photos de jeunes filles aussi dénudées que l’avaient été des milliers de modèles de deux ou trois millénaires de sculpteurs et de peintres.

Les parents d’Elodie aussi savaient, on suppose, que leur fille aurait posé nue ou dénudée. Quant à la crème pour faire briller la peau, a-t-elle été utilisée par David Hamilton? Je n’en sais rien et personne n’en sait rien. Testis unus, testis nullus. J’ai des doutes, cependant: n’employait-il pas exclusivement la lumière naturelle? Quoi qu’il en soit, jusque-là, aucun crime.

Redonnons la parole à l’avocate, laquelle reprend donc à son compte, et présente comme réelle, et l’unique réelle, la position de… sa propre cliente.

L’avocate ne dit pas: « Ma cliente affirme que »…

Non. L’avocate raconte la scène (la scène présumée) comme si elle y avait été.

« Et ensuite on passe à des caresses… ça évolue… euh, jusqu’à devenir de véritables agressions sexuelles… »

La journaliste de BFM-TV (qui, on en est certain, a fait des études de journalisme et est censée respecter la fameuse, fameuse, fameuse « déontologie journalistique » dit alors, toujours dans le « reportage » de BFM-TV que tout un chacun peut encore écouter sur Internet aujourd’hui:

« Lors d’une confrontation en 2010 face à Elodie, David Hamilton reconnaît certains gestes dont elle l’accuse, mais pas tous« .

David Hamilton « reconnaît », lors d’une « confrontation », « certains gestes »? Paroles de journaliste, s’achevant par « mais pas tous »…

L’avocate de la plaignante reprend son réquisitoire, et, croyant pour notre part que les mots ont un sens, nous la citons textuellement:

« Il reconnaît qu’il l’a massée, par exemple. Euh… Voilà… que… qu’il lui a massé les seins avec de… du… de la crème… pour que la peau soit beaucoup plus brillante. Il a reconnu une fff… forme d’attouchement….. aaaaan…. que nous nous appelons des attouchements mais pour lui, c’était… euh… de la relaxation »…

« La justice prononce un non lieu en 2011« , annonce alors la voix – qui se fait un peu plus sombre – de la journaliste, « estimant qu’Elodie était venue à plusieurs reprises chez lui de son plein gré« .

Ah! Répétons. La justice française prononce un non lieu en 2011. Enfin, non, la justice ne prononce rien, la justice estime qu’il n’y a pas lieu de prononcer quoi que ce soit. La justice française estime qu’il n’y a pas lieu à poursuivre David Hamilton.

Me Salusse, avocate, ne peut certes ignorer la définition de non lieu: « Un non-lieu, ou plus précisément non-lieu à suivre ou non-lieu à poursuivre est l’abandon d’une action judiciaire en cours de procédure, par un juge. Il est prononcé lorsque les éléments rassemblés par l’enquête ne justifient pas la poursuite d’une action pénale. Le non-lieu se distingue ainsi de l’opportunité des poursuites, où c’est le parquet qui décide d’abandonner les poursuites avant le procès »

voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Non-lieu_(procédure_pénale

Mais alors? Comment?… En 2011, la justice française a déclaré qu’il y avait non lieu à poursuivre David Hamilton. La justice française a déclaré en 2011 qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre David Hamilton pour ces accusations « d’attouchements ».

Mais alors? Comment? La plainte déposée par l’avocate Salusse a été rejetée: NON LIEU, a décidé la justice (que cette décision de justice plaise ou non à Madame Salusse, c’est une autre affaire).

Or la même avocate, Me Salusse, continue, en 2016, en outre après la mort de « l’accusé », à raconter à la télé (sur BFM-TV) qu’il y a eu des « attouchements » de la part de David Hamilton?…

Elle accuse donc « d’attouchements » un mort, qui est mort et ne peut donc plus se défendre, alors que de son vivant la justice a décrété NON LIEU A POURSUIVRE

Est-ce que Madame l’avocate Salusse remet en question les décisions de la justice française, ou, disons, les décisions de justice quand elles ne sont pas favorables à ses client(e)s?

La justice française a décrété « qu’Elodie était venue à plusieurs reprises chez lui de son plein gré » (dixit la journaliste de BFM-TV), est-ce que Me Taylor-Salusse désire donc contester ce qu’a dit et établi la justice?

Concluons.

Maître Catherine Taylor-Salusse dit, sur BFM-TV: « Il a reconnu une forme d’attouchement….. aaaaan…. que nous nous appelons des attouchements, mais, pour lui, c’était de la relaxation »…

Ce qui, en bon français, signifie que David Hamilton a nié des « attouchements sexuels ».

Il a (peut-être) reconnu des massages de crème, une crème susceptible de l’aider à accomplir son oeuvre professionnelle et artistique.

David Hamilton a été accusé unilatéralement par Elodie X… « d’attouchements », attouchements présumés et sans témoins (testis unus, testis nullus), son avocate a porté plainte pour un quelque chose qu’Elodie X… et Catherine Taylor-Salusse  appellent des « attouchements », mais un quelque chose que David Hamilton n’appelait pas des « attouchements », un quelque chose que la justice française n’appelle pas des « attouchements », un quelque chose au sujet de quoi la justice française a prononcé un non lieu à poursuivre.

L’avocate : « Il a reconnu une forme d’attouchement….. aaaaan…. que nous nous appelons des attouchements, mais, pour lui, c’était de la relaxation »…

En bon français: non, les amis, David Hamilton n’a RIEN reconnu du tout.

Mais voilà comment, dans la « grande » presse française, Madame Michu a lu partout dans toute la presse de « gauche » (sic) ou de « droite » (sic) que David Hamilton s’était livré à des « attouchements » et qu’il avait même « reconnu des attouchements ».

C’est l’exact contraire: ces attouchements, il les a niés.

Le mot « dogme » provient, on le sait, du verbe grec « dokein ». C’est une doctrine par laquelle une Église propose de façon « définitive » une vérité révélée…

From → divers

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