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DIVERS UKRAINE

16 septembre 2022

D’après Donbass Insider.

Comme dit ces derniers jours, le conflit ukrainien est en train de changer de dimensions.

On a déjà évoqué le côté russe.

Du côté ukrainien, l’armée ou la partie ouvertement bandériste (et mercenaire ?) de celle-ci se lâche de plus en plus ouvertement. Cela fait déjà quelque temps que ces fanatiques russocides bombardent ouvertement les civils de la région de Donetsk, ou de la ville d’Energodar près de la « célèbre » centrale nucléaire comme il y a quelques jours ; maintenant ils bombardent ouvertement le centre de Kharkov ou encore, comme ils l’ont fait il y a quelque temps déjà, des villes russes proches de la frontière, ne cherchant aucunement à atteindre des objectifs militaires, mais bien au contraire des civils.

Ils semblent donc vouloir développer les attentats terroristes sur les civils, d’une manière collective (bombardements) mais aussi individuellement comme on l’a vu l’autre jour également avec l’assassinat de Daria Douguina en Russie. Il y a quelques heures ce sont le procureur général de la République Populaire de Lougansk et son adjointe qui ont été tués suite à un attentat qui a eu lieu dans leurs bureaux.

Mais il existe des faits qui semblent être bon signe, malgré tout. Certes, il n’est pas nouveau que des soldats ukrainiens aient refusé de combattre, ou aient déserté, ou se soient rendus sans combattre.

Mais cela semble prendre de l’ampleur. Ainsi selon les habitants d’Ougledar (Vouhledar en ukrainien) au Sud-Ouest de Donetsk, les forces armées ukrainiennes et bandéristes d’Aïdar (53e brigade) se sont carrément tirées dessus.

Les soldats ukrainiens ordinaires voulaient quitter leurs positions et abandonner la ville, mais les bandéristes ont vu la colonne se former et ont ouvert le feu sur eux. Puis, cela a tiré en retour. Au total, la bataille aurait duré 30 minutes. Il y aurait des morts et des blessés.

Si ça se reproduit ici ou là, cela pourrait annoncer la ruine de l’armée ukrainienne.

*

Un autre élément à prendre en compte, mais du côté russe, est l’appel que vient de lancer Ramzan Kadyrov, le chef de l’État Tchétchène :

« La Russie est un État fédéral, dans lequel les régions peuvent être à l’origine d’initiatives. Et l’une de ces initiatives devrait être aujourd’hui « l’auto-mobilisation ».

Il n’est pas nécessaire d’attendre que le Kremlin déclare la loi martiale ou, au contraire, de rester les bras croisés en attendant la fin de l’opération spéciale en Ukraine. Le chef de chaque sujet de la Russie d’aujourd’hui doit prouver qu’il est prêt à aider l’État. Et cette aide ne doit pas se traduire par des discours ou des rassemblements banals, mais par des actions concrètes qui aideront les combattants.

Je pense que chaque responsable régional est parfaitement capable de former, d’entraîner et d’encadrer au moins un millier de volontaires. Pour une seule entité, ce n’est pas un chiffre si élevé — je dirais même que c’est le minimum que les entités doivent atteindre pour démarrer. Mais à l’échelle nationale, c’est un impressionnant contingent militaire de 85.000 hommes – presque une armée !

La question de la résolution des problèmes de l’opération spéciale pourrait être close dans les plus brefs délais. Et tout cela, remarquez bien, sans déclarer la mobilisation. Par expérience, je sais que dans notre pays, il y a suffisamment de patriotes sincères qui sont prêts à rejoindre les rangs des volontaires. »

Ce à quoi Aksionov, le chef de la Crimée a répondu :

« Toutes les régions travaillent dans ce sens. La Crimée a déjà déployé plus de 1 200 volontaires et forme deux autres bataillons. Nous leur fournirons entièrement des équipements, des moyens de protection, des communications et des renseignements. Le processus est en cours, nous essayons de faire en sorte que chacun parte entièrement équipé ».

« Entièrement équipé », ce qui ne serait pas mal quand on sait que du côté ukrainien, nombre de simples soldats du contingent doivent se débrouiller pour s’équiper, quand ils ne manquent pas d’armes ou de munitions conséquentes, ou de gilets pare-balles par exemple !

*

À propos de Tchétchénie, on a appris par ce même Ramzan Kadyrov, qu’une partie des Tchétchènes, sous le commandement d’Anzor Bissayev, a été déployée dans la région de Zaporojié.

Il faut savoir que ces troupes sont des troupes d’assaut et de combat urbain. On se souvient de leur rôle à Marioupol, et il s’en trouve actuellement du côté de Soledar dans l’attaque rapprochée de l’ensemble Soledar / Bakhmout / Artiomovsk.

Une offensive vers Zaporojié est-elle envisagée ?

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Je viens d’évoquer le nom de la centrale nucléaire d’Energodar.

À ce propos on vient d’apprendre le fait suivant.

L’AIEA, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, a finalement demandé le transfert du contrôle de la centrale nucléaire d’Energodar au régime de Kiev.

Je ne sais où cette demande a été faite : en interne ou auprès de l’ONU ? Le seul élément d’information que je possède est que la Russie et la Chine ont voté contre.

Rappelons que cet organisme vient pourtant de constater que c’étaient les Ukrainiens qui mettaient en danger les populations locales et même européennes toutes entières par des bombardements criminels sur la centrale nucléaire.

Le commentaire de la personne (@rybar, https://t.me/rybar/38842, l’original est en russe) qui fournit cette information repris par Donbass Insider résume bien la situation présente qui est vraiment devenue une guerre ouverte entre l’impérialisme mondialiste occidental et le reste du monde, sachant que cet impérialisme est prêt à tout comme on le voit déjà dans cette guerre, et comme en va le voir de plus en plus dans ce que nous-même ici en fRance allons subir :

« Cette situation est la preuve évidente de la dévaluation complète du rôle de l’AIEA en tant qu’organisme technique indépendant sur le contrôle de la sûreté nucléaire et de la non-prolifération des technologies nucléaires militaires. Les mesures prises par ses dirigeants conduiront inévitablement à la segmentation et à la dégradation du système international de sécurité nucléaire.

C’est un signal très alarmant : sous nos yeux, non seulement des structures qui se discréditent depuis longtemps se politisent, alors qu’elles étaient des organisations internationales techniques jusque-là respectées.

C’est la désintégration d’un espace scientifique et technique unique qui a été créé avec beaucoup de difficultés pendant de nombreuses décennies, qui a survécu aux moments les plus critiques de la guerre froide, mais qui n’a pas pu [ou voulu ?] supporter les réalités d’aujourd’hui.

Tout cela n’est qu’un autre signe d’une future crise majeure, du chaos et de la destruction des systèmes internationaux, que le monde attend dans un avenir proche.

On a vu la désintégration de nombreux autres espaces internationaux scientifiques ou garants du Droit (OIAC, OMS, ONU, CEDH, OSCE etc) ces dernières années, il aurait fallu être naïf pour penser que l’AIEA allait se comporter de manière intègre.

Beaucoup d’autres choses qui avaient été établies au cours de la guerre froide, ou qui y avaient survécu, se sont désintégrées de nos jours. Dont l’approvisionnement en gaz russe de l’Europe, bloqué par l’Europe elle-même ! Qui aurait pu l’imaginer ? »

OIAC : Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques, OMS : Organisation Mondiale de la Santé, CEDH : Convention Européenne des Droits de l’Homme, OSCE : Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe ; dont on a vu ces temps derniers qu’ils travaillaient « main dans la main » avec l’armée otano-ukrainienne)

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