LE ONZE SEPTEMBRE UKRAINIEN

D’après diverses sources les forces aérospatiales russes ont lancé une offensive générale sur les infrastructures électriques de l’Ukraine, du moins dans le secteur Est de l’Ukraine hier onze septembre.

Ce qui a stoppé net la contre-offensive kiévienne.

Il est dit que l’armée russe a bombardé à 20h (heure ukrainienne) les centrales électriques de Kharkov CHPP-5 et de Zmievskaya CHPP dans la région de Kharkov, celle de Pavlograd CHPP-3 dans la région de Dniepropetrovsk, et celle de Kremenchug dans la région de Poltava. D’autres bombardements du côté de Kharkov ont repris aujourd’hui entraînant de nouvelles coupures d’électricité.

La partie de l’Ukraine sous contrôle de Kiev n’a plus d’électricité du tout, ou du moins les régions ou une partie des régions de tout l’Est. Les trains sont à l’arrêt. L’Ukraine occupée par le régime kiévien risque de se réveiller demain sans électricité.

Kiev doit désormais organiser l’hiver non seulement pour les grandes villes encore occupées de Nouvelle Russie mais également pour les villes de l’ouest et du centre. Elle devra le faire sans électricité ou partiellement électricité coupée et sans doute sans gaz. Car il est fortement possible que la Russie arrête le transit du gaz par l’Ukraine. Sans oublier qu’il existe également des problèmes d’approvisionnement en eau, l’été ayant été particulièrement sec comme par chez nous. (voir la vidéo de Christelle Néant d’hier)

Localisation de Kharkiv/Kharkov, Poltava et Dnipro/Dniepropetrovsk — Izioum

Zelenski hurle au terrorisme russe ! Et ose évoquer les populations civiles alors que jusqu’à maintenant il n’en avait que faire, surtout dans le Sud et l’Est, et en particulier dans le Donbass.

Et en clair, l’armée russe coupe tout l’approvisionnement militaire par trains de l’offensive dans la région au Nord d’Izioum. Radicalement par l’arrière. Izioum dont on nous dit qu’il n’est pas sûr que les Russes s’en soient tous retirés.

Les pertes militaires ukrainiennes en seulement cinq jours de sa contre-offensive ont dépassé les 12 000, selon le ministère russe de la Défense. Plus de 4 000 soldats ukrainiens ont été tués et 8 000 autres blessés entre le 6 et le 10 septembre dans le sud et l’est du pays.

Ainsi, les forces russes auraient mené des « frappes de précision » avec des missiles et de l’artillerie ciblant des unités pro-Kiev dans la région de Kharkov, d’où les troupes russes se sont retirées plus tôt dans le cadre de ce que Moscou a décrit comme un « redéploiement ».

L’opération spéciale — de plus en plus spéciale — est montée d’un ton. Les choses sérieuses dont parlait Vladimir Poutine depuis un certain temps ont commencé en Ukraine.