CENTRALE ET PRISON
Dans son dernier bulletin (n° 95) de Stratpol, Xavier Moreau revient sur les Docteurs Folamour de l’Otan et des États-Unis en particulier, qui sont vraiment prêts à toutes les saloperies pour conserver leur emprise toxique et mortifère sur le Monde, ou plus précisément sur les pays occidentaux, leurs vassaux. Emprise qui fort heureusement part de plus en morceaux, ou se dilue dans l’avancée inexorable du changement de rapport de force international.
Avancée avec ses bons et mauvais côtés, aussi. Du côté bons côtés, je salue les manières de faire du gouvernement russe au niveau international ; et sa manière en particulier de gérer son auto-défense en Ukraine ; du mauvais côté, je ne salue pas les manières de faire de la dictature chinoise sur ses populations, qui se sont épanouies avec le covidisme. Mais, c’est un autre sujet.
Xavier Moreau a parfaitement raison de mettre en relation deux, ou plutôt trois faits liés à l’Ukraine.
Le premier est celui du MH 17, cet avion civil qui a été abattu sciemment par des Ukrainiens en 2014.
Voici comment les petits plumitifs de la maffia mondialiste qui tire, en tant et plus de domaines, les ficelles de cette infecte encyclopédie prétendument « libre » wikipédia résume les faits :
« Le vol 17 de Malaysia Airlines (code AITA : MH17) opéré le 17 juillet 2014 par Boeing 777-200ER reliant Amsterdam à Kuala Lumpur se désintègre en vol au-dessus de la région de Donetsk, au Donbass dans l’est de l’Ukraine, alors occupée par des séparatistes prorusses. La catastrophe, provoquée par un tir de missile des forces séparatistes prorusses [sic!], ne laisse aucun survivant parmi les 283 passagers et 15 membres de l’équipage de l’avion. »
Ce qui ne les gêne pas, plus que ça, d’ajouter plus bas : « L’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses, opposés lors de cette guerre du Donbass, s’accusent mutuellement d’avoir abattu l’appareil. »
En fait, il est parfaitement connu de tous les gouvernements du monde que les auteurs de cette tuerie gratuite sont ces mêmes Ukrainiens infectés, infestés par l’idéologie bandériste qui s’accorde si bien à toutes les dégueulasseries étatsuniennes. On les voit à l’œuvre depuis cette époque, et plus encore depuis quelques mois, dans leurs pratiques barbares. Dans le Donbass et le Sud de l’Ukraine, mais aussi ailleurs en Ukraine (voir la tuerie de Boutcha).
Le deuxième est, ces derniers temps, « en désespoir de cause », celui des attaques répétées sur la centrale nucléaire (et sa cité proche) dite de Zaporijjia/Zaporojié et qui se trouve exactement à Enerhodar/Energodar, au Sud de l’Ukraine, sur le Dnipro, et dont les six réacteurs en font la centrale nucléaire la plus puissante d’Europe.
Les minables du G 7 pourront bien réclamer de tout leur soûl que la centrale revienne à l’Ukraine, la Russie va en faire un élément essentiel de la distribution d’énergie sur toute la Novorossia qui se monte jour après jour. Après tout, la Russie ne fait que récupérer tous ces investissements passés en Ukraine.
Tandis que c’est probablement l’Union Européenne, par l’intermédiaire de la Pologne, qui sera amenée à approvisionner en partie ce qui restera de l’Ukraine et qui aura perdu son plus beau fleuron électrique. Donc encore une fois à notre détriment. Et alors même que l’on est déjà dans la panade à cause des sanctions imbéciles, contre-productives.
Bien évidemment, il s’agit de bombardements ukrainiens sur la centrale, puisque depuis les premiers jours de l’opération spéciale, cette centrale a été sous le contrôle de l’armée russe. Odieux individus bandéri-otanesques qui osent mettre sur le dos des Russes des bombardements qui leur reviennent en propre (ou plutôt en très sale).
Ces bombardements sont effectués à partir d’Himars, artillerie étatsunienne, sans aucun doute servie elle-même par la soldatesque étasunienne ou otanesque. Ces bombardements répétés sur la centrale et la cité de ceux qui y travaillent relèvent de la criminalité de guerre, si courante de la part de l’impérialisme nord-américain. Prêt à faire subir à l’Europe entière les conséquences d’une explosion entraînant des fissures dans les réacteurs, et une fuite radioactive. On se souvient encore de l’accident de Tchernobyl, tout au Nord du pays, près de la frontière avec la Biélorussie, et surtout de ses conséquences.
Le troisième est celui de l’attaque, il y a quelques jours, de la prison d’Elenovka dans le Donbass. Prison où se trouvaient réunis un certain nombre de membres du Bataillon Azov de Marioupol qui s’étaient rendus comme l’on sait.
Parmi les conditions de leur reddition : connaître le lieu précis où devait être incarcérés ces personnes avait été réclamé par les Ukrainiens. Ce qui a facilité d’autant … leur bombardement. Il ressort des premiers éléments d’enquête que le « travail » de destruction d’« azovzés » (une cinquantaine de morts, plus encore de blessés) a été effectué par des Himars ici aussi.
Certains rappellent justement qu’il était déjà arrivé ce genre de chose pendant la guerre de Yougoslavie, quand un millier de militaires terroristes du camp des « bons » avaient été enfermés dans une prison, et que peu d’heures après, une partie en avait été éliminée par un bombardement otanesque, avant qu’ils ne passent à table.
Cette manie d’éliminer tous ceux qui ne leur serve plus (de tous genres, y compris la pire racaille, ou les pires mafieux) est, semble-t-il, une constante du camp impérialiste du « bien ». Hier Noriega au Panama, parmi bien d’autres ; il y a quelques jours le chef d’Al-Qaïda qui n’était plus d’actualité ; il y a quelques années Hussein quand il ne servait plus à rien pour contrer l’Iran, mais qui a eu l’ambition malencontreuse de vouloir récupérer le Koweit, pays pourtant fictif ; Khadafi qui avait eu trop de velléités d’indépendance…
Moi, je me dis que zelensky, ce clown sordide et dangereux, devrait se méfier concernant son avenir, archi-grillé comme il l’est déjà.
Pour ceux qui ne peuvent pas imaginer que les étatsuniens (et leurs alliés otanesques) sont capables des pires forfaitures, toujours repenser à Hiroshima et Nagasaki. Ou plus près de nous à ce fameux Onze Septembre où les comploteurs américano-sionistes n’ont pas hésité à sacrifier quelques milliers de citoyens nord-américains pour satisfaire leurs ambitions financières et destructrices au travers du Monde.
Ne jamais oublier non plus que l’entretien de la peur, que la création même des conditions de son expression, reviennent intégralement au camp « du bien » et fait partie intégrante de mise en spectacle permanent du Monde (silences, censures et mensonges compris, ainsi qu’inversion du réel et bobards éhontés) par les media, tant publics que privés, de la domination et de l’endoctrinement ; de la part de la pègre mondialiste.
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