QUAND LE CLOWN S’EXPRIME, C’EST PAS-T-ÉTHIQUE

Du Figaro :
« Seuls des terroristes complètement fous, qui ne devraient pas avoir de place sur Terre, peuvent envoyer des missiles sur des objectifs civils », a écrit Volodymyr Zelensky sur Telegram. « Et ce ne sont pas des frappes de missiles hors cible dans des jardins d’enfants, des écoles, des centres commerciaux, des immeubles d’habitation, ce sont des frappes calculées des envahisseurs », a-t-il poursuivi. « La Russie doit être reconnue comme État parrain du terrorisme. Le monde peut et donc doit arrêter la terreur russe », a conclu le président ukrainien.
Ce qui est amusant, façon de parler, dans cette sinistre farce, c’est que le pitre qui déteste son peuple (il y a longtemps qu’il aurait dû jeter l’éponge et fait arrêter la guerre), décrit exactement ce que l’armée ukrainienne, et les bandéristes en particulier, on fait depuis 2014 et font encore dans le Donbass et le Sud de l’Ukraine, mais aussi accessoirement ailleurs comme à Boutcha, à dix kilomètres à l’ouest de Kiev contre les « mauvais » Ukrainiens du Nord.
Le terrorisme est même le propre du bandérisme, depuis ses origines dans les années trente du XXe siècle. Et depuis sa résurrection après l’éclatement de l’URSS.
C’est Xavier Moreau dans son dernier bulletin (n°89) qui fait remarquer justement que « le bandérisme est un terrorisme ». En sa série des Gamelins de plateau-télé, il cite ainsi Pierre Servent qui, dans une émission de Pujadas du 17 juin, déclarait : « Conquérir un territoire c’est déjà compliqué, mais tenir et administrer un territoire où la population est hostile, les Russes n’y parviendront pas. »
Ce Servent, ce serviteur du mondialisme, ajoutait même que des mouvements de partisans se mettaient en place. Ce à quoi X. Moreau réplique que la résistance ne se trouve que dans les rêves des Occidentaux les plus stupides. Certaines régions du Donbass ou du Sud de l’Ukraine voient et vivent la présence de l’armée russe depuis plusieurs mois, il n’y a aucune guerre de partisans, et la population est ravie de l’arrivée des Russes.
Ce qui existe uniquement ce sont quelques groupuscules bandéristes laissés là par les services secrets ukrainiens (on pourrait dire le bandérisme secret, car il n’y a pas trop de différences entre les deux) pour entretenir le bazar. « Qui renouent avec la spécialité du bandérisme qui consiste à ne pas faire la guerre comme des chevaliers, mais de faire du terrorisme ».
C’est pourquoi, on a pu dénombrer quelques attentats, dans le Sud en particulier. Ce sont essentiellement des attentats contre des responsables politiques. Certains échouent et sont déjoués.
On a parlé il y a quelque temps déjà d’une bombe qui avait explosé sans trop de dommages humains dans je ne sais quelle administration ou autre bâtiment de la ville de Mélitopol.
Pour l’instant on déplore quelques blessés mais aussi la mort à Kherson, d’un (selon l’expression consacrée) « fonctionnaire pro-russe », en fait l’équivalent local d’un ministre de la jeunesse et des sports. Et « que ce soit à Kherson, à Kharkov, à Odessa, dans le Donbass… la Russie est chez elle, » conclut Xavier Moreau.
Voici maintenant des extraits d’un article éclairant publié par Laurent Brayard pour le Donbass Insider, le 28 juin, intitulé : « Compagnie juive OUDA… ces Juifs qui servent l’Ukraine bandériste ».
Je présente moins ces extraits pour montrer que rien n’est clair, en tous domaines, en Ukraine, que pour rappeler les rapports étroits (et anciens en fait) entre les services secrets et le bandérisme ou néo-bandérisme — terme générique qui réunit tous les milieux ultra-nationalistes ukrainiens du passé comme du présent ; tous ne travaillaient pas autrefois avec Bandera, mais tous sans exception étaient des fanatiques racistes, suprématistes, terroristes et criminels.
Si le bandérisme a travaillé avec la Gestapo dès les années trente (dès 1934, Bandera lui-même est ainsi agent de renseignements pour l’Allemagne au sein d’une section spéciale), après-guerre, avant de plus ou moins disparaître avec l’assassinat de Bandéra dans les années cinquante, le bandérisme était lié aux services secrets royaumuniens et étatsuniens. Les deux fois, du côté du manche. Mais jamais, au grand jamais, pour les soviétiques.
(J’évoque le bandérisme dans divers articles passés, voir en particulier « Notules diverses complémentaires à l’article du 13 avril 2022 et suivants », du 9 mai dernier).
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Mais je laisse la plume à Laurent Brayard :
1 — Le contexte juif-sioniste en général :
Parmi les formations les plus délirantes des volontaires ultranationalistes ukrainiens, voici une unité formée exclusivement de Juifs de la région de Dniepropetrovsk, d’Ukraine et d’Israël.
Rappelons que dans cette ville, l’oligarque mafieux et millionnaire ukrainien, chypriote et israélien Igor Kolomoïsky eut un immense pouvoir au moment de la formation des premiers bataillons de représailles.
Dniepropetrovsk a été et est la base d’attaque de l’essentiel des forces ukrainiennes qui convergèrent vers l’Est du pays, pour attaquer les insurgés républicains du Donbass, ainsi que les populations de Russes ethniques.
Kolomoïsky fut nommé chef de l’administration de toute la région par Porochenko, avec un grand pouvoir politique. Il en profita pour mettre en coupe réglée tout l’oblast et bien au-delà, s’attaquant aux membres du Parti communiste ou des formations, associations ou organisations favorables à la Russie, à la culture russe et à son influence, mais surtout s’emparant de biens, éliminant des concurrents, pillant jusque dans le Donbass via des groupes de bandits, ayant le nom de volontaires, mais chargés de s’emparer de ressources et de biens mobiliers ou immobiliers.
Avant le Maïdan, la très forte communauté de Russes ethniques avait voté Ianoukovitch (2010), et comprenait une majorité avoisinant les 70 % de la population locale.
Kolomoïsky et son bras droit Korban financèrent les premiers bataillons d’ultranationalistes et néonazis, en particuliers les plus célèbres et sanglants, tels Azov, Aïdar, Donbass, Tornado ou encore Dniepr-1 et 2.
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2 — Nathan Khazin, rabbin, fondateur d’Azov et chef du renseignement aérien ukrainien. Je me limite ici à reproduire des paragraphes de l’article de Laurent Brayard ayant un rapport avec les services secrets qui ne fut qu’une partie de l’activité du dénommé Khazin.
Un homme de premier plan dans l’opération de répression ATO [Anti-Terrorist Operation, la zone ATO correspond aux zones libérées par les Donbassiens depuis 2014-2015] et la guerre du Donbass.
Il devint conseiller du chef d’État-major des forces armées ukrainiennes (2016). Par ses relations et ses réseaux importants, il put fournir des drones de fabrication étrangère à l’armée ukrainienne, ainsi que des matériels modernes de communication équipant les armées de l’OTAN. Il fut aussi nommé commandant du renseignement aérien ukrainien (2016), une unité dont il fut aussi le fondateur (2016-2021). L’Ukraine sous son égide mis en place d’importants moyens avec des financements étrangers, surtout américains.
Son unité au début embryonnaire ne cessa de se renforcer, pour devenir une composante incontournable du renseignement militaire ukrainien. Sur [une] vidéo de propagande on voit l’utilisation de drones obtenus par ses réseaux, et dans une autre interview une visite et une énumération des missions et moyens mis en œuvre (avril 2021).
Il raconta : « L’unité était formée de volontaires du groupe Aerorozvidki [Reconnaissance aérienne], depuis le début de 2015 ces hommes ont signé un contrat avec l’armée régulière. Lorsque nous avons reçu les premières images des drones, nous avons commencé à travailler sur la reconnaissance au sol, avec des caméras cachées, nous avions quantité d’informations que nous transmettions aux forces armées, nous avons formé un réseau qui a travaillé en ligne sur les données de plusieurs dizaines de caméras pour 100 kilomètres de front [face au Donbass libéré] directement sur la première ligne [(note de L. B.) Nous savons maintenant que ce service utilisait aussi les caméras de surveillance de l’OSCE, depuis que les forces russes dans leur avance se sont emparés de preuves sur cette coopération] Au fil du temps, nous avons installé encore plus de caméra, encore plus de drones et nos capacités d’observation se sont multipliées […] nous avions besoin de réseaux en fibre optique, j’ai bataillé pour l’obtenir, on a creusé des tranchées pour l’installer, et nous devions connecter tout cela en un seul réseau. Il s’est avéré que nous n’avions pas une seule personne capable d’installer cette fibre optique dans nos services, mais nous avons trouvé un homme qui avait cette expérience qui a rejoint notre unité. A cette époque il n’existait pas d’opérateurs de drones, il n’y avait pas une telle profession dans les forces armées, or il fallait des gens capables pour se servir des drones.Vous ne pouvez pas comprendre les miracles que nous avons faits […] c’était déjà la 4e vague de mobilisation, je suis allé dans des entreprises comme INTEL ou IBM Ukraine et demandé s’il y avait des hommes qui avaient déjà reçu une convocation ».
Technologie C4ISR [Computorisé (informatisé), Commande, Contrôle, Communications ; Intelligence (renseignement), Surveillance, Reconnaissance] et vases communicants avec les USA et l’OTAN.
Dans la suite de ce récit Khazin explique comment il recruta les hommes pour former deux équipes, comment il ferma les yeux sur la discipline militaire en n’imposant pas forcément l’uniforme et en leur déroulant le tapis rouge. Chaque secteur du front fut ainsi doté d’une section de l’unité de reconnaissance aérienne, en communication avec les troupes en ligne et les États-majors, jusqu’à la présidence ukrainienne.
Une fois l’organisation complétée, elle fut calquée sur la technologie C4ISR, travaillant non seulement à la reconnaissance, mais aussi sur les communications et enfin le renseignement (2015-2017).
Pour rendre opérationnel ce travail, des officiers de l’OTAN, dont des Américains furent mis à contribution pour expliquer leur propre fonctionnement d’un tel service.
Selon les paroles de Khazin « quand nous avons montré nos compétences au commandant de l’artillerie des États-Unis, il est resté abasourdi pendant 40 minutes, le C4ISR c’est les troupes du futur, c’est ce qui sera nécessaire dans la guerre du XXIe siècle […] j’ai réussi à faire en sorte que notre unité soit intégrée à la division du renseignement, nous n’avions plus de personnel limité, nous n’avions plus de limites, beaucoup de choses furent simplifiées, on m’a promis que nous obtiendrions à la fois le financement nécessaire et l’équipement […] C’était le seul département du renseignement qui donnait des informations non seulement aux forces terrestres, mais aussi à la Marine, la Garde nationale, les gardes-frontières et le SBU [services secrets ukrainiens] […] en première ligne le plus souvent, nos hommes ne parlent pas ; ils utilisaient le Delta-chat, qui permettait de ne pas appeler mais de communiquer dans un chat [tchat] fermé pendant les duels d’artillerie. Les tentatives de dissolution de l’unité ont été faites à deux reprises, sous la présidence de Porochenko, mais n’ont pas réussi, avec le soutien particulier du chef du contingent militaire américain en Europe, le général Ben Hodges, ainsi que le général ukrainien Andreï Taranov (1966-2016), […] le général américain qui est rentré de Bagdad, lors de sa première visite en Ukraine, a exprimé le désir de venir observer notre service du renseignement aérien. Et il est venu nous voir en premier. Comme le ministre canadien de la défense, les chefs des services de renseignement britanniques et d’autres pays membres de l’OTAN, ainsi que ceux des républiques baltes, ils sont venus nous consulter!».
Évincé du service, l’OTAN prend la main et s’empare du système.
Dans la suite de l’interview, je le rappelle donnée en avril 2021, il indique que la construction de toute pièce de leur système devint vite un enjeu financier et stratégique. Deux audits menés dans le service, furent complétées par la visite de nouveaux spécialistes de l’OTAN, très intéressés par les résultats.
Cet intérêt tant financier que militaire déclencha dans le courant de l’année 2020 et 2021, une série d’événements qui en terminèrent avec l’indépendance du service. Cette technologie et son développement furent estimés à au moins 10 millions de dollars par un général canadien.
Une lutte politique dans les états-majors s’ensuivit qui mena à l’éviction de Khazin, celui-ci déclarait en conclusion qu’il avait laissé tombé, mais tout l’entretien montrait une certaine amertume d’avoir construit ce service de renseignement aérien, de l’avoir développé jusqu’à des standards supérieurs selon lui à ceux de l’OTAN, et de se voir au final évincé.
Aujourd’hui ce système existe toujours, les forces russes sur les zones libérées ont découverts de nombreuses caméras, dont celles de l’OSCE qui étaient utilisées par les Ukrainiens à des fins de renseignement militaire.
Il critiquait ouvertement depuis longtemps l’armée ukrainienne en parlant des mensonges et des faiblesses de cette dernière notamment dans [un] article de sa propre plume (15 février 2018), mais aussi la mauvaise qualité des drones livrés par les États-Unis, RQ-11 Raven, dont 72 exemplaires furent livrés à l’Ukraine pour 9 millions de dollars (2017).
Extrêmement visible durant toutes ces années, notamment et surtout durant son commandement de près de 5 années de cette unité, l’homme s’est fait très discret et la toile ne révèle absolument plus rien à partir du printemps 2021… Pas sûr qu’il ne soit plus actif. Ses connexions américaines, israéliennes et canadiennes font de toute façon de lui, très certainement un agent, peut-être même de différents pays, du Mossad ou de la CIA. Une chose est sûre, nous n’avons pas encore fini d’entendre parler de Khazin… *
*— On peut supposer que comme zelenski, rav khazin — dont je ne sais si c’est un descendant de Khazar ou un descendant de propriétaire (khazyain), ou les deux — est le prototype même du raciste sioniste. Ce qui expliquerait ou confirmerait deux choses. Le judaïsme sioniste n’a que faire des malheurs passés des Juifs ordinaires, intégrés, non-sionistes. D’où son adéquation avec le bandérisme. Ou pour le dire d’une autre manière : le judéo-sioniste est un racisme à l’état aussi « pur » que celui du bandérisme. Et le judéo-bandérisme a ses palestiniens sur place : les russophones et russophiles d’Ukraine. Qu’il ravale, comme tous les bandéristes ethnocideurs, au rang de sous-humains.
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