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CHAUDRON, SAC et NID. Termes du jargon militaire russe, illustrés d’exemples sur le terrain. Quatrième partie.

3 juin 2022

Retour sur Severodonetsk

Radio France International est une officine hystériquement anti-russe et pro-bandériste, à ce sujet je vous recommande de lire par exemple cet article « En Ukraine, nous assistons à des actes génocidaires létaux et non létaux », en inversion totale de la réalité. Quasiment l’œuvre de malades ; dans le genre inversion accusatoire, retournement de la réalité, mensonge (mal) organisé, totalement à l’image de tout ce qui se passe actuellement, ou plus exactement depuis des années dans les media et plus encore depuis le covidisme. Moi, je n’ai pas été jusqu’au bout de ce délire qui ressemble à une blague ou parodie. Au mieux à du Groland, mais dans le genre sordide, grille de lecture et de rire non fournie.

Donc, on ne peut pas accuser RFI d’être un agent de la propagande russe, ou d’être un élément défaitiste à la solde de Poutine, aussi il convient de lire ce qui suit (alors même que jusqu’à ces derniers jours, la Russie était dans l’impasse et allait de défaite en défaite à écouter les faiseurs de romans enfantins et de contes à dormir debout à l’usage des larves humaines lobotomisées, des humanoïdes mondialisés) :

(https://www.rfi.fr/fr/europe/20220531-guerre-ukraine-donbass-col%C3%A8re-soldats-ukrainiens-du-front-sievierodonestk)

Donbass: la colère des soldats ukrainiens du front

Publié le : 31/05/2022

Texte par : Jad El Khoury | Sébastien Németh

Depuis plusieurs semaines, l’armée russe jette toutes ses forces pour prendre le contrôle total du Donbass, dans l’est du pays. Depuis plusieurs jours, la grande ville de Sievierodonestk est bombardée en continu par la Russie. Dans cette partie la plus active du front, située dans la région de Louhansk, l’armée ukrainienne est sur le recul. Et un mouvement de grogne est en train de naître parmi les soldats, qui se plaignent du manque de moyens et du manque de soutien de leur hiérarchie.

De nos envoyés spéciaux en Ukraine,

Installés dans les hauteurs de Lyssychansk, les soldats de la 3e brigade du 20e bataillon d’infanterie se reposent après être revenus du front. En bas, on aperçoit la rivière Severski Donets, un cours d’eau stratégique, difficile à traverser et qui sert de barrière naturelle ; plus loin, les colonnes de fumée montent au-dessus de Sievierodonestk.

Les militaires ukrainiens y décrivent un enfer sur terre : « Les Russes bombardent et tirent au mortier 24 heures sur 24. C’est sans arrêt. Lorsque vous engagez vos hommes là-dedans, après deux minutes de combat, vous avez déjà plein de blessés que vous devez évacuer. Les nouveaux arrivent et quelques minutes plus tard, ils sont morts », confie un soldat ukrainien.

Surnommé « chauve-souris », le commandant d’une unité de réserve ne cache pas sa frustration et s’en prend directement à sa hiérarchie : « On était basés à l’arrière. Mais nos supérieurs nous ont trompés, ils nous ont envoyés en première ligne sans qu’on le sache. Mes hommes n’étaient pas prêts à se battre. La moitié d’entre eux n’avaient même jamais tiré. Ils sont démoralisés. Les Russes nous tuent et c’est tout. Nous subissons des bombardements 24h sur 24, c’est sans arrêt. Nous n’avons même pas de ravitaillement en munitions. Notre hiérarchie ne nous soutient pas. Nos chefs nous ont oubliés. Mon commandant a été blessé et je ne sais même pas où il est. On doit trouver nous-mêmes des lignes de communication, du matériel et de la nourriture. Car nos supérieurs ne savent pas où nous sommes ni ce que nous faisons. »

Des forces déséquilibrées

Selon plusieurs sources, les Ukrainiens combattent désormais en dehors de la ville maintenant contrôlée par les Russes. Des soldats sur le recul, notamment à cause d’un déséquilibre des forces entre les deux camps. Revenus également de la première ligne, les soldats du 20e bataillon d’infanterie sont amers, démoralisés par la puissance russe. Le sergent Roman Ilchenko, 32 ans, explique que « les Russes ont de l’artillerie, des véhicules blindés et leurs forces sont cinq à six fois plus nombreuses ». Face à cette puissance de feu, les Ukrainiens constatent avec amertume les faiblesses de leurs forces.

T-shirt et bandana couleur treillis autour du crâne, Volodymyr Kharchuk, 33 ans et membre du 20e bataillon, raconte sa dernière mission dans laquelle il était chargé de protéger la retraite des troupes aéroportées : « Nous n’avions que des mitrailleuses et des AK47. Des RPG datant de 1986. Une mitrailleuse Degtyaryov de 1943. Et une mitrailleuse Maxim de 1933. Et on a aussi un missile antichar portable NLAW suédois, mais la batterie ne marchait pas. C’est tout ce qu’on avait. » Il précise qu’aucun de ses hommes n’avait reçu de lunettes à vision nocturne, ni même de jumelles. « Nous avons dû ramener de chez nous des modèles qui servent d’habitude pour la chasse », indique Volodymyr Kharchuk.

La mission qu’il décrit s’est mal terminée. Une fois l’extraction des troupes aéroportées effectuée, les hommes de la 3e brigade se sont dirigés vers le pont enjambant la rivière, mais celui-ci a été détruit. Les soldats racontent donc avoir dû traverser à pied, luttant contre un fort courant. « Notre équipement est lourd. Donc, nous avons utilisé nos cordes pour pouvoir traverser. Tout cela sous les tirs de mortier. Notre évacuation a été réussie. Mais nous sachant de l’autre côté de la rivière, le commandement nous a accusés d’être des déserteurs. Ils nous ont menacés de prison. Alors que ce sont eux qui nous avaient ordonné de quitter la ville », explique Volodymyr Kharchuk, ajoutant que sa hiérarchie avait ensuite nié leur avoir ordonné de quitter Sievierodonestk.

Des ordres illogiques

Un membre de la même unité, Roman Ilchenko précise qu’une nouvelle tâche leur a été assignée. Défendre le dernier pont reliant Sievierodonestk et Lyssychansk. Un ordre qui, pour lui, n’a aucune logique.

« C’est officiellement pour empêcher les Russes de passer. Mais le pont est déjà détruit. Cela n’a aucun sens de le défendre. Les Russes peuvent tenter de traverser la rivière n’importe où ailleurs, là où c’est peu profond. Mes hommes sont prêts à se battre, mais nous avons besoin de matériel et d’artillerie. Nos soldats ne sont pas démoralisés, ils veulent combattre. Mais nous ne croyons plus en nos supérieurs », dit-il avec amertume. « On combat avec le patriotisme et c’est insuffisant pour se défendre contre une telle puissance de feu », ajoute le commandant « chauve-souris ».

« Les Russes vont nous écraser »

Face à de tels moyens déployés par les Russes, les hommes sont unanimes : Sievierodonestk est déjà perdue et il faut à tout prix réagir. Andreï Chevchenko, un soldat de 39 ans, estime que si l’armée ukrainienne ne renforce pas son artillerie, elle ne pourra rien faire. « On ne peut pas se battre avec seulement des AK47. Les Russes vont nous écraser. Ils nous bombardent par les airs, avec des mortiers, on ne peut pas répliquer avec de simples kalachnikovs ou des lance-roquettes à faible portée. »

L’armée ukrainienne va-t-elle donc perdre la bataille de Sievierodonestk ? « La ville est déjà perdue », répond le militaire avec la mine sombre. Selon lui, si rien ne change, c’est tout le Donbass qui, tôt ou tard, tombera entre les mains russes.

(Fin de citation)

Quelle découverte ! Ce qui est remarquable dans tout cela, en adéquation avec tout le reste, c’est le non-sens, le mensonge et la lâcheté des dirigeants. Que ce soit ici ou à Paris avec notre « gouverne (qui) ment »

Le monde occidental a atteint un tel niveau de fausse conscience, d’inversion du réel, de réification des élites, qu’il donne toute sa mesure en tant que matérialisation totalement fantasmée, non pas tant du réel que de l’irréel, de leurs lubies, de leur idéologie messianique totalitaire, dictatoriale et transhumaniste à la fois. De l’ordre de la croisade contre les gueux, les mécréants, les ÇA, ces choses inutiles, manipulables, ou bon à euthanasier qui, selon eux, constituent l’essentiel des peuples.

À mon avis la seule attitude encore humaine (eh, oui!) pour ces soldats ukrainiens serait de retourner leurs armes contre leurs officiers et sous-officiers (du moins quand ils n‘ont pas déjà fui loin de tout… ça…, de tout ce ÇA indifférencié qu’ils représentent pour ceux qui les mènent). Et non pas contre les populations civiles… Et de se rendre.

Et de se dire qu’ils ont finalement la chance que leur déroute arrive. La déroute moins de l’Ukraine que des représentants non seulement malveillants, malfaisants, mais grotesques en Ukraine du mondialisme occidental, des marchands d’armes et de cet ignoble bandérisme qui ne mène à rien sinon à la destruction et à la barbarie.

Ont-il, enfin, la force de faire remonter de leur inconscient collectif de leur « ça » mental profond (« es » en allemand), de quoi éclairer leur avenir ? (Sur ce sujet, voir des auteurs comme Nietzsche, Groddeck, Jung). Mais c’est me lancer trop loin ici.

*

Retour sur la carte 23

La zone où se trouveraient encore des unités ukrainiennes, sur l’aire entourée en bleu de la carte ci-dessus déjà évoquée, se situe dans un endroit très accidenté où le Donetsk est encaissé, sombre, assez étroit ; paysage qui en temps de paix a un aspect très romantique. Du côté de Sviatohirsk / Sviatogorsk, Montagne Sainte, qui est une cité d’un peu plus de 4.500 habitants.

À proximité, sur un flanc même de la colline boisée, se trouve la laure (le cloître) de la Dormition de la Mère de Dieu de Sviatohirsk / Sviatogorsk, un monastère rattaché à l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou.

Svyatohirsk. Ukraine

Ce monastère a fait parler de lui dès le début des affrontements quand il a été annoncé qu’il aurait subi des bombardements russes dans la nuit du 12 au 13 mars alors que s’y seraient réfugiés un millier d’habitants. Des informations contradictoires ont évoqué « une trentaine de blessés », qui sont devenus « une trentaine de victimes » avant de finir en « une trentaine de morts » sur wikipédia !

Je crois me souvenir, à moins que je ne me trompe de monastère, qu’on aurait appris rapidement que les gens qui étaient dans le monastère étaient moins des réfugiés que des otages des troupes ukrainiennes. Ce qui paraît tout à fait logique, vu l’ampleur des dégâts psychologiques du bandérisme, d’autant que ce monastère dépend du patriarcat russe.

Et qu’il semble assez improbable que l’armée russe ait bombardé un monastère. Qui plus est dans un lieu dénommé Montagne Sainte. (« Saint » en russe = Святой, Sviatoï, en ukrainien = Святий, Sviatîï). Ce serait mal connaître les Russes et penser comme un crétin d’occidental habitué, bien mal habitué, à l’absence de tout respect de quoi que ce soit par les troupes, les troupeaux militaires des « démocraties », en particulier anglo-saxonnes et plus encore étatsuniennes ; en adéquation totale avec, par exemple, les pratiques et les mentalités des islamistes. D’autant que cette portion de terre, les Russes la revendiquent.

Et d’autant également qu’ils ne bombardent pas en aveugle, mais avec précision, sur des objectifs militaires ou para-militaires, en s’aidant de satellites et de drones si nécessaire, ou d’avions de reconnaissance.

C’était dans le même temps où des autorités occupantes ukrainiennes dans la partie du Donbass pas encore libérée, osaient lancer des énormités comme quoi les russes auraient utilisé des bombes au phosphore à Popasna. Fait jamais confirmé. On a eu à nouveau cette sinistre blague quand des vidéos ont prétendu montrer des bombardements au phosphore sur l’usine Azorstal peu de temps avant que tout le monde (bons et mauvais, bandéristes, civils retenus de force, etc.) n’en sorte.

Ces personnes qui étaient dans le monastère auraient été finalement libérées. Et le bombardement peut parfaitement être le fait d’ukrainiens eux-mêmes, cela ne serait pas neuf, ou plutôt était encore assez neuf à ce moment-là des hostilités. Mais il n’est pas trop facile de comprendre la logique de ce qui s’est passé puisqu’il est avéré qu’en avril, ce secteur a subi des bombardements ukrainiens. Alors que depuis, des troupes ukrainiennes s’y trouveraient cachées sous les frondaisons des bois.

Carte 24, carte 25 supprimée

Carte 26

carte 27

(cartes 24, 26 et 27) La progression russe qui entraîne un déplacement vers le sud de la ligne de front du côté de Mayak, Nikopol’, NovoPavlivka, etc. soit de l’autre côté de la limite de l’oblast de Donetsk, sur le territoire de l’Oblast de Kharkiv / Kharkov, vise — comme déjà dit — à couper la ligne Nord-Ouest d’approvisionnement de Sloviansk / Kramatorsk depuis Barvinkove. Avec peut-être comme déjà dit, une volonté d’atteindre cette dernière cité, centre d’extraction de gaz.

carte 28

Pour ce qui est de la portion Sud au-delà de Donetsk, pour l’instant le front ne bouge pas ou peu. Il faut rappeler que toute cette région à l’Ouest et Nord-Ouest de Marioupol a été libérée apparemment facilement, rapidement et dès le début de l’opération spéciale. À Melitopol (Melitopolis, « Ville de miel » en grec), cité de 150.000 habitants située à une centaine de kilomètres au Sud de Zaporijjia — et plus ou moins à égale distance de Berdiansk et de Kakhovka où entre 1947 et 1956, ont été aménagés un barrage et une centrale hydroélectrique sur le Dniepr, qui a créé le réservoir de Kakhovska, long de 240 km * — la prise de la ville s’est faite sans résistance (son nom y était-il pour quelque chose ?), dès le 24 février, à l’initiative même des autorités locales, si ce n’est pour toutes réactions que quelques rares manifestations clairsemées qui ont disparu assez rapidement.

Pour le port de Berdiansk, il y a eu, il y a déjà plusieurs semaines, une résistance qui a entraîné la destruction d’un navire russe qui s’est retrouvé en feu et a dû quitter les lieux. On ne sait pas trop ce qu’il est devenu. Mais depuis plus rien.

*

Pour ce qui est des pertes russes en navires, le seul événement important a été la destruction du Moskva (Moscou), ancien Slava (Gloire) qui avait été retapé et avait repris du service jusqu’en Syrie dernièrement. Il s’agissait du navire-amiral qui possédait des lance-missiles récents.

Le 13 avril il aurait subi la réception de deux missiles de croisière (sic) Neptune (resic) de l’armée ukrainienne. Il est dit qu’elle aurait été aidée dans cette tâche par l’armée étatsunienne au niveau de l’information, de la localisation du bateau. Vu l’endroit où il y a eu une brèche dans le navire, certains ont évoqué plutôt la rencontre avec une ou plusieurs mines ukrainiennes, car comme on sait, les ukrainiens ont lâché des mines à proximité de leurs ports, mais aussi sur la Mer Noire, certaines qui étaient fixées se sont ainsi libérées de leur attache.

Les autorités russes ont de leur côté évoqué un incendie à bord et une explosion de munitions. Ce qui est assuré est que dans la journée du 14 avril, le navire a coulé, alors qu’il était remorqué en direction de Sébastopol, à une centaine de kilomètres au large d’Odessa. Le bilan humain pour ce navire, qui réunissait un peu plus de cinq-cents hommes d’équipage, officiers, sous-officiers, serait de 1 mort et 27 disparus.

Pour ce qui est de la flotte ukrainienne, il faut savoir qu’elle a été sabordée pour l’essentiel dès le début de la guerre, et ceci dans le port de Mîkolaïv qui est situé sur un méandre de l’estuaire du Boug méridional, ou Boug oriental, à sa confluence avec l’Inhoul / Ingoul à 65 km de la Mer Noire. Cette ville de Nouvelle Russie fut fondée l’année même de la Révolution française autour d’un chantier de construction navale. C’est aujourd’hui une ville de près de 500.000 habitants.

*

Ces derniers temps, les Ukrainiens auraient tenté une offensive à l’Est de Kherson, ville située au Sud de Mîkolaïv / Nikolaïev tenue depuis longtemps par l’armée russe, percée qui a rapidement échoué.

On entend peu parler de ce qui se passe tout vers l’Ouest, de l’oblast d’Odessa à la Transnistrie.

* C’est en ce lieu, Kakhovska, que se situe la centrale nucléaire dite de Zaporijjia, ou plus exactement, ces six réacteurs nucléaires. Et c’est également en ce lieu, à proximité de la centrale hydroélectrique, que se situe l’entrée du canal de Crimée du Nord, canal de plus de quatre-cents kilomètres de long, qui a été construit entre 1961 et 1971, et remis en service le 24 mars dernier par l’armée russe, pour alimenter en eau toute la péninsule de Crimée avec ses plus de 10.000 kilomètres de canaux secondaires.

carte 29

carte 30

(Cartes 29 et 30) Sur toute la portion Sud qui coupe actuellement l’oblast de Zaporijjia, il n’y a donc pas d’avancée russe significative, mais il semble plus ou moins établi que Mîkolaïv et Odessa pourraient être des objectifs. Il faut savoir que ces localités subissent des bombardements plus ou moins réguliers de cibles militaires ou d’infrastructures paramilitaires.

Il en va de même de Dnipro et Zaporijjia. Pour Krîvîy Rih / Krivoï Rog, je l’ignore. Mais ces trois villes pourraient se retrouver une fois l’affaire donbassienne réglée dans l’escarcelle russe, si le but des Russes est bien de récupérer l’intégralité de la Novorossiya.

*

Avant de clore cette quatrième partie (il y en aura encore une cinquième), je voudrais revenir sur ce qu’il faut entendre par cette expression : opération spéciale. En quoi elle est spéciale. Avec cet extrait d’un article de Réseau International du 2 juin. C’est Dominique Delawarde, général (2S), général deuxième section, c’est-à-dire général de réserve, qui s’exprime :

« Cette opération est « spéciale » parce qu’elle se déroule dans un pays frère et dans des zones du Donbass dont les populations civiles sont russophones et, dans leur immense majorité russophiles.

« Il convient, donc, d’éviter au maximum les dommages collatéraux sur ces populations amies et sur les infrastructures civiles qu’il faudra bien reconstruire après la guerre.

« Les opérations de combat sont, donc, beaucoup plus complexes à conduire, ce qui explique l’avancée « précautionneuse » et donc lente des forces russes, soucieuses d’épargner le sang de leurs frères ukrainiens de l’Est et celui de leurs soldats.

« Cette opération est également spéciale dans la mesure où elle oppose directement une Russie souverainiste à une OTAN « mondialiste » qui cherche à conserver son hégémonie sur la planète.

« Cette opération a, donc, des implications géopolitiques mondiales. Les données financières (dollar-euro versus rouble-yuan) et économiques (gaz, pétrole, nourriture), les échanges commerciaux, les équilibres militaires (OTAN versus OCS). Bref, tout ce qui faisait le monde d’avant est aujourd’hui bousculé par un État, la Russie, beaucoup plus puissant et résilient que ne l’imaginaient les stratèges néoconservateurs occidentaux. »

Voilà une définition qui change des propos grotesques et médiocres des « gamelins de plateau de télé », comme aime à les nommer Xavier Moreau. Pourquoi « gamelin », parce que Gamelin fut généralissime lors de « la drôle de guerre », avec des conceptions stratégiques et tactiques statiques et défensives * , d’une autre époque, négligeant le matériel du genre avions et chars. Et avec la fameuse « ligne Maginot » !

* un peu comme pour l’armée ukrainienne, eux ajoutant le recours aux boucliers humains civils.

From → divers

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