MISÈRE HUMAINE « Au moins 20. 000 soldats ukrainiens tués rien qu’à Marioupol » par Alexander Sitnikov.
Réseau International
21 mai 2022
Tandis que nos médias [occidentaux] s’obstinent à nous présenter la reddition de Marioupol comme une victoire et le régiment Azov comme des héros de la démocratie, nous parvient de Russie une tout autre vision, merci Marianne de tes traductions qui permettent en tous les cas de construire un langage commun qui ne soit pas celui de l’invitation à la guerre.
Danielle Bleitrach
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Au moins 20. 000 soldats ukrainiens tués rien qu’à Marioupol
par Alexander Sitnikov.
Nb les doubles [[ ]] sont de moi jpf
L’état-major de l’AFU [[Armed Forces of Ukraine]] a mis en garde le «Ze-Commando» [Zelinski & Cie] contre le risque de cinq nouveaux «chaudrons», mais la propagande du pouvoir a besoin de symboles de résistance.
Des initiés de l’état-major de l’AFU, citant des informations provenant des assiégés d’Azovstal, ont signalé (le 19 mai au matin) la reddition d’environ 1800 soldats et officiers de l’armée ukrainienne ainsi que des forces de sécurité, y compris le régiment spécial Azov1, qui est interdit en Russie. [[il s’agit bien sûr de l’organisation bandériste Azov qui est interdite en Russie]]
Ces données coïncident en gros avec les chiffres annoncés par le ministère russe de la Défense. Selon nos informations (toujours au matin du 19 mai), depuis le 16 mai, 1730 militants [[sic]] se sont rendus, dont 80 blessés. Nous rappelons qu’une semaine plus tôt, les militaires d’Azov avaient fait état de 600 blessés graves, qui, en fait, ne pouvaient être sauvés que par une reddition immédiate. Mais parce que Kiev a exigé une résistance inutile, au moins plus de cinq cents Ukrainiens sont morts.
L’état-major de l’AFU prévoit qu’un total de 2500 défenseurs de la citadelle de Marioupol se retrouveront en captivité en Russie, ce qui constituerait le plus grand fiasco de l’équipe Z.
Des informations en provenance de Kiev font également état de l’impossibilité pour les citoyens de joindre le centre d’appels du ministère ukrainien de la défense pour s’enquérir du sort de leurs proches, pris au piège dans le « chaudron » de Marioupol selon le bon vouloir de leur président. Les nerfs sont à bout pour beaucoup, et ceux qui parviennent à entendre la voix de l’opérateur ne croient pas aux récits d’un échange par étapes de tous les prisonniers.
Si l’on tient compte du fait qu’au début de l’assaut, il y avait environ 25 000 Ukrainiens regroupés à Marioupol, y compris les forces armées, les forces de sécurité, les gardes-frontières et les unités de défense antiterroriste, mais que 5 à 7000 d’entre eux se sont rendus, tout le monde en Ukraine comprend que le reste a été tué et non porté disparu, comme le prétendent les commandants jaunes-bleus. Les chiffres sont tout simplement terribles, alors qu’il n’y a pas si longtemps Arestovitch donnait sa main à couper que le blocus de l’armée encerclée se préparait.
Ce n’est un secret pour personne que les informations sur les soldats ukrainiens qui ont déposé les armes à Marioupol proviennent du Comité international de la Croix-Rouge, qui enregistre les combattants quittant les sous-terrains d’Azovstal. Les familles et les proches des soldats encerclés ont bon espoir de voir la liste des prisonniers, mais Kiev n’est pas pressé de la rendre publique. Les autorités parlent constamment d’évacuation par un couloir humanitaire.
La confusion a été exacerbée par une députée, Kira Rudyk, qui a pris part aux négociations avec la Russie sur le « sauvetage » des soldats de l’AFU encerclés à Azovstal. Dans son commentaire au New York Times, elle a dit carrément qu’«il n’y a pas de mécanisme d’échange des défenseurs de Mariupol entre Kiev et Moscou pour le moment ». Elle a également admis que Kiev ne disposait pas du « fonds d’échange » nécessaire, ce qui a déclenché un tollé du côté du « Ze-Commando ». Selon les informations divulguées par le bureau présidentiel (OP) de Zelensky, l’Ukraine n’a pas assez de prisonniers de guerre russes pour échanger ne serait-ce que 20% des assiégés d’Azovstal. Les chaînes de télégrammes jaunes-bleues écrivent que le meurtre de prisonniers de guerre russes devant les caméras, ainsi que les menaces de cinglés sur YouTube selon lesquelles aucun Russe ne sera fait prisonnier, ont effectivement mis une croix sur toute concession de la part des forces armées russes.
Kiev s’est rendu compte que les images de la sortie honteuse d’Azovstal des Défenseurs de l’Indépendance façonnent un récit défaitiste. Si le nationaliste (zombifié) d’Azov, entraîné par des instructeurs de l’OTAN pendant huit ans en mode 24/7, s’est rendu, alors qu’en attendre des autres. « Notre source dans l’OP nous a dit que les Ze-technologues de la « Ze-team » ont émis des recommandations (essentiellement des ordres) aux médias ukrainiens et aux LOP (leaders d’opinion publique) pour qu’ils gardent le silence sur la captivité des « héros » d’hier autant que possible », écrit la chaîne télégramme @legitimniy.
Aujourd’hui, les journaux jaunes-bleus affichent des pleines pages de l’Institut américain pour l’étude de la guerre, qui affirme qu’il n’y aura pas de grand chaudron dans le Donbass. Soi disant les forces armées russes n’auraient pas assez de forces. Cependant, les soldats de l’AFU écrivent chez eux le contraire. Ils rapportent que « les Russes utilisent la tactique du « rouleau compresseur », en réduisant les défenses
par des frappes d’artillerie, de roquettes et de bombes ».
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[[État de la guerre dans le Donbass au début de l’offensive finale visant à encercler la part la plus conséquente de l’Armée ukrainienne enterrée et statique depuis le début de l’opération spéciale Z ou V ; positions préparées depuis des mois avec l’aide de l’otan en vue d’écraser les forces donbassiennes et de pacifier et ukrainophoniser de force les populations locales ; action du camp du Bien progressiste bandéro-oligarco-libéral des populations dépassées, contre le camp du Mal crypto-soviéto-nationalisateur des populations attardées, comme l’expliquait il y a quelques jours une « journaliste » venant de Kharkov et vivant maintenant aux États-Unis — d’après Réseau International / 10 mai 2022 / Le front ukrainien craque dans le Nord du Donbass, par Erwan Castel. https://reseauinternational.net/le-front-ukrainien-craque-dans-le-nord-du-donbass/]]

Sur cette carte, les principales unités jusqu’au niveau brigade. Côté ukrainien il faut y rajouter les bataillons de supplétifs divers comme le bataillon spécial « Donbass » qui est déployé à Severodonetsk par exemple, les unités du ministère de l’Intérieur, les groupes de mercenaires, paramilitaires etc.. présents dans toutes les localités. [[Commentaire d’Erwan Castel, source de la carte inconnue.]]
[[Toute cette zone en gris, de l’Ouest du Donbass, tenue par l’armée ukrainienne, est une région éminemment industrielle de mines et d’industries lourdes ou de transformations, etc. À l’Ouest de cette zone Slaviansk (105.000 habitants) possède des industries chimiques, Kramatorsk (150.000 habitants) de la construction mécanique ; à l’Est, Severodonetsk (110.000 habitants) située sur la rive gauche du Donets a l’une des plus importantes usines chimiques d’Ukraine, l’usine Azot de 11.000 salariés en temps normal, qui produit ammoniac et engrais azotés, etc., Lissichansk (95.000 habitants) se trouve sur la rive droite du Donets à 8 kilomètres de la ville précédente, et réunit mines de charbon, raffinerie de pétrole, pétrochimie, verreries. Villes plus petites : Avdeievka (35.000 habitants) à 13 kilomètres au Nord de Donetsk possède cokerie et usine chimique, Svetlodar (13.000 habitants), Gorski (12.000 habitants). Au Nord de cette zone, Izoum (46.000 habitants) sur le Donets est un important nœud ferroviaire régional, elle emploie encore 1500 salariés dans la production de locomotives diesel.
Redisons encore une fois que, lorsque les Russes, les Donbassiens et les Tchétchènes auront accompli tout leur « travail », c’est-à-dire reconstruit militairement (si l’on peut dire) la Novorossiya, il ne restera pas lourd de l’industrie ukrainienne. Et ce qui demeurera de l’Ukraine (après territoires peut-être également rendus à la Pologne et autres encore), dans un pays dépeuplé aussi par l’émigration de gens de tous milieux, sera essentiellement du domaine agricole ; heureusement, les terres ukrainiennes sont riches de productions alimentaires (blé, orge, tournesol, légumes, fruits…), mais pas à l’abri de la pénurie, car il faudra rembourser les dettes de guerre, sans parler des détournements habituels, endémiques des richesses par la maffia oligarchique locale. En espérant que le peuple ukrainien, qui restera là avec sa misère, demandera des comptes à Zelensky, qui a refusé de négocier quoi que ce soit, et préféré la ruine démoniaque et nihiliste à une sortie honorable et une simple application des accords de Minsk.]]
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Actuellement, les forces russes concentrent leurs efforts sur la fermeture de cinq petites marmites : Severodonetsk (le groupement de l’AFU compte environ 2 mille combattants), Lissichansk (jusqu’à 10 mille), Avdeievka (jusqu’à 4 mille), Svetlodar (jusqu’à 2 mille) et Gorski (jusqu’à 3 mille). Selon le blogueur XU_kraine, qui a ses entrées à l’OP, le conflit concernant la défense de la ville de Severodonetsk qui, selon les technologues politiques de la Ze-Team, devrait devenir un nouveau « symbole de la résistance à l’agression russe » continue de s’intensifier rue de la Banque.
M. Zaluzhny [[Valeriy Zaloujnyy, commandant en chef des forces armées ukrainiennes, dont il est dit que le leader bandériste (« néo-nazi » selon la terminologie russe) Dmitry Yarosh serait le conseiller spécial.]] insiste sur la nécessité de replier les troupes sur Slaviansk et Kramatorsk afin de ne pas répéter la situation de Marioupol, mais sa position n’est pas soutenue par la direction politique. Zelensky va ordonner de lancer la défense territoriale sur le front oriental, mais maintenant, selon les idéologues du régime, la reddition d’Azovstal est très mauvaise pour le moral des soldats ukrainiens.
Une autre calamité pour le « Ze Command » a été un message vidéo [[visible sur telegram]] d’une section du 3e bataillon de la 115e brigade de Défense territoriale, dont le commandant a déclaré devant la caméra [[et devant ses hommes regroupés en message qu’il lisait]] qu’il « « n’accomplira pas les tâches de combat assignées à Severodonetsk ». Comme raison, il cite l’indifférence totale de l’état-major, qui envoie sous le « rouleau compresseur » essentiellement des civils qui se sont engagés dans les bataillons volontaires sous l’influence de la télévision zombie.
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Source : « Effet domino de la reddition des soldats ukrainiens à Azovstal sur le reste des troupes ukrainiennes dans le Donbass » article de Christelle Néant / 21 mai 2022 / Donbass Insider > reseauinternational.net.
Nous sommes envoyés à une mort certaine :

Des femmes de soldats de la 103e brigade qui se trouve au front, sont surprises de trouver le commandant de ce bataillon, non pas au front mais quelque part dans la région de Lvov :

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« Dans ce contexte, le régime de Kiev a en fait lancé une mobilisation totale en Galicie, car les Ukrainiens russes, même ceux du centre de l’Ukraine, sans parler des régions de l’est et de la mer Noire, ne veulent pas mourir pour le salut de la mère patrie. Bankova [la rue de la Banque, siège du pouvoir] est persuadée qu’elle a besoin de guerriers idéologiques qui ne voudront pas se rendre », déclare sur Facebook XU_kraine. Et il est cité par presque tous les réseaux sociaux jaunes-bleus. Il est vrai que les Occidentaux [[d’Ukraine]] fuient le pays en soudoyant les gardes-frontières.
Pendant ce temps, Zelensky se baigne dans les rayons de la gloire occidentale. L’actuel président de l’Ukraine est devenu un héros des bandes dessinées publiées par TidalWave Comics. Les Ukrainiens n’ont aucun doute sur le fait que l’OP est le commanditaire. Il semble que le régime de Kiev pense qu’avec de tels tours de passe-passe, il sera en mesure de remonter le moral défaillant de l’AFU. Cependant, le théâtre de l’absurde de la Bankova a commencé à lasser les citoyens. Même les patriotes ukrainiens commencent à se plaindre du défenseur de la patrie n° 1, qui ne se soucie pas de gagner, mais de soigner son image.
source : SV Pressa
traduction Marianne Dunlop pour Histoire et Société
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