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HUMOUR NOIR ?

29 mars 2022

Comment le premier quidam un peu sensé reconnut, à l’invention d’un torche-Q (pas même écolo), la merveilleuse intelligence de l’Occident ? (merci François)

C’est ce matin à la une du pathétique, subventionné (donc payé deux fois par le péquin) et « catho bergoyin 1 » Ouest-France, en gros titre — plus c’est gros, plus c’est faux et grossier : LA GUERRE. AUTOUR DE POUTINE QUI SONT LES RESPONSABLES ?

Puis, sous une également grosse image d’une femme tenant dans ses bras un jeune enfant, quelque part en Ukraine — avec, en arrière-plan, un paysage de pont détruit (il faut savoir que les libérateurs évitent de détruire les ponts, d’autant qu’ils pourraient leur servir pour avancer, tandis que l’armée ukrainienne et en particulier les bandits bandéristes en ont déjà détruit des dizaines pour mieux fuir) — cette légende grotesque (Il faut oser! Alors même que l’état du Monde le dément chaque jour ; ou du moins l’état du Monde non dément) :

« Reclus [?] au Kremlin [Bicêtre?] depuis le début de la pandémie, le président russe semble de plus en plus isolé. Mais si ses services ont écarté quelques déloyaux [lesquels ? on veut des noms], ses fidèles hommes de main [sic] sont toujours là [soutenus par l’énorme majorité des Russes quand même! et des gouvernements dont ceux des deux plus populeux pays du monde !]. Portrait de sa garde rapprochée. Ici une femme et un enfant hier, à Irpin. »

Irpin est une localité située dans la banlieue Nord-Nord-Ouest de Kiev, à une dizaine de kilomètres de la capitale.

Suit un édito par Moïsi « conseiller de l’Institut français des relation internationales » (Ma chère !) qui débute ainsi : « L’Amérique est bien là. « Ne songez pas une seconde à pénétrer sur le territoire de l’Otan ». Devant le château de Varsovie, le président des États-Unis… » etc.

Moïsi a oublié de préciser que le matamore sénile avait également clairement dit, mais pas tout à fait sous le nez de l’ours slave, qu’il convenait de renverses Poutine. Petit problème : Poutine n’est pas un simple Saddam Hussein ou un simple Mahamoud Khadafi. À peine dit, le pitre, après avoir également évoqué la guerre à Metropol (pour Marioupol), est retourné se calfeutrer chez lui (à plusieurs milliers de kilomètres). Or même là, ayant encore la frousse (… des missiles hypersoniques russes ?), il a déclaré, à propos de la proposition d’évincer Poutine, un historique (car cela montre encore une fois le désarroi, le désastre d’un impérialiste — « de gauche » en particulier — qui croyait sa puissance éternelle), un historique, donc : « J’ai pas dit ça ! » Digne d’une cour de récré.

Moi, petit rien, j’ai enfin la satisfaction de ce que j’espérais depuis plusieurs décennies. Voir le déclin du totalitarisme étatsunien, et de ce que l’on définit mieux aujourd’hui sous le terme de « mondialisme ». Terme évidemment « complotiste » 2 comme diraient les journaleux qui n’ont rien d’autre à dire, expliquer, analyser, comprendre, ou même simplement sentir ou ressentir.

Tendance déclinante qui suit tout à fait son chemin dans les règles de l’Histoire lorsqu’un empire s’hypertrophie, Décisions dictatoriales tarées, absurdes (cf le covidisme), démesure, contorsions délétères et de plus en plus barbares, et chute plus ou moins longue avant d’enfanter d’un monde nouveau

1 – mot-valise formé à partir de « Bergoglio » (prononcé bergoyo en italien) et de « goyim » pour rappeler aussi le siono-mondialisme du triste personnage ; guignol de plus en plus décrié au sein même d’un catholicisme pourtant assez amorphe et suiveur, tant chez certains de la hiérarchie que chez les simples ouailles du commun des hommes.

Voila-t-i’ pas que récemment l’anti-pape a voulu « consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie ». Et en clair attenter à l’œcuménisme pourtant si cher à l’Église catholique post Vatican II. Mais finalement une pression interne et aussi sans doute orthodoxe suffisante l’ont retenu au dernier moment.

J’essaye de résumer au maximum. Qu’est-ce que « consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie » ? Cela est revenu plusieurs fois au sein de l’Église catholique au XXe siècle.La chose remonte à la Première guerre mondiale quand la Vierge est apparue (sic) à une certaine Sœur Lucie, le 13 juillet 1917. La Vierge lui aurait demandé « la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis ». Si ses demandes étaient accordées, alors la Russie serait convertie et il y aurait la paix. Sinon, la Russie répandrait ses erreurs dans le monde entier, entraînant des guerres, des persécutions et l’anéantissement de diverses nations.

En clair c’était une déclaration de guerre religieuse mondialiste contre la Russie. Au lieu d’apaiser, provoquer ; et agir comme au bon vieux temps de la lutte contre l’athéisme affiché par les bolcheviques. Certes, la Conférence épiscopale ukrainienne (les catholiques uniates de rite byzantin qui représentent l’essentiel des catholiques ukrainiens, soit moins de 10 % de la population) qui est à l’origine de cette demande de « consécration » avait ajouté l’Ukraine à la Russie. Ce qui a dû finalement Indisposer les uns comme les autres.

2 – De plus en plus difficile pour les media aux ordres d’évoquer le « populisme » ou le « fascisme » des gueux non conformes lorsque l’impérialisme étatsunien soutient ouvertement un gouvernement ukrainien infecté, infesté de bandéristes. Comme il a soutenu activement tous les pires régimes dictatoriaux, terroristes et barbares, depuis si longtemps. Le bandérisme, idéologie folle, délirante et mortifère qui lors de la Seconde guerre mondiale a été responsable de la mort de tant et plus de simples citoyens « car » Polonais, Russes, Juifs, « trop mous », bolcheviques, antifascistes … ou jugés comme tels.

Pour montrer le niveau de délabrement et de division de l’Ukraine, il n’est que de voir ce qu’il en est de l’orthodoxie en ce pays. Il existe plusieurs Églises orthodoxes en Ukraine. Les trois plus importantes étant : l’Église orthodoxe ukrainienne rattachée au patriarcat de Moscou ; l’Église orthodoxe d’Ukraine née en 2018 (suite à des pressions politiques) de l’union de l’Église autocéphale ukrainienne (créée en 1990 en rapport avec l’éclatement de l’URSS) et de l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kiev — ce qui a entraîné un schisme entre le patriarcat de Constantinople qui avait reconnu cette union et le patriarcat de Moscou opposé à cette union ; et, l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kiev qui dès 2019 a annulé sa dissolution au sein de l’union de 2018 et s’est reformée.

From → divers

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