LE LAPIN BLANC ET ALICE OU LA REINE DE CŒUR*
Je suis à chaque fois surpris en découvrant sur Internet les photographies de ces filles qui prétendent avoir été manipulées, abusées voire violées autrefois par de méchants prédateurs, et que l’on aperçoit sur les images de ces temps-là bras-dessus, bras-dessous, en pleine empathie avec leur (si présumé) « violeur ». Comme c’est le cas de cette pauvre Élodie Durand, l’une des dernières muses de David Hamilton qui, au bout des années pendant lesquelles elle avait été sa maîtresse officielle, décida de porter plainte contre lui pour « viol ». Et fut déboutée. Alors même que quelques années auparavant, elle voyageait avec lui jusqu’en Allemagne – par exemple – et était présentée comme sa compagne dans la presse. Sait-on qu’elle travaillait aussi, pendant des années, comme serveuse dans un bar des plus huppés de Saint-Tropez, celui que fréquentait David Hamilton?
Il en va de même avec Alice. Celle-ci, après avoir fréquenté assidûment et pendant plusieurs années d’affilée David Hamilton, et avoir profité de plusieurs voyages en compagnie du grand photographe britannique, décida elle aussi de faire un peu parler d’elle lors des allégations portées, hors délais légaux et sans l’ombre d’une preuve (testis unus, testis nullus) par Flavie Flament.
Je ne suis pas dans les secrets des Dieux mais constate qu’Alice porta plainte contre le photographe après qu’il se fut marié (unique mariage, rappelons-le) avec Trud Versyp, surnommée « Gertrude ». Il faut se souvenir que Gertrude et Alice (deux copines, à l’époque où elles posaient pour David Hamilton) étaient sensiblement du même âge et que c’est Gertrude qui a remporté la palme de l’élection. On peut comprendre la déconvenue et la rage de celle qui n’accédait pas à la marche ultime de la reconnaissance.

Sur la photo que voici, je constate qu’Alice pouvait donc se trouver en compagnie de son « violeur », dans la vie courante (sans doute ici en public, lors d’une exposition) sans que cela ne pose problème ni à l’un. ni à l’autre. Et les albums de David Hamilton sont pleins de telles photographies d’Alice avec David Hamilton.
C’est toujours la même histoire. Lassante.
Jean-Pierre Fleury.
* Celle qui ne cesse de répéter : Qu’on lui coupe la tête !
Commentaires fermés