À PROPOS DE L’INCURIE CYNIQUE ET MALIGNE GOUVERNEMENTALE
Du site de l’UPR
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25 mars 2020 Actualité, Coronavirus, Santé
Je reçois des messages de plus en plus bouleversants d’adhérents
ou de sympathisants de l’UPR qui m’écrivent pour me faire part
de leur détresse et du sentiment d’injustice qu’ils ressentent
devant les drames familiaux ou personnels qu’ils vivent.
En voici trois exemples :
1)- C., adhérent UPR dans le Calvados
Il m’écrit :
« Est-ce surfait ? Le grand-père de ma belle-sœur est décédé, le père
d’un ami est dans le coma et mon frère s’en remet après avoir
souffert, il évacue du pus qui sort de très bas dans le système
respiratoire (ils sont tous en Alsace dans le Haut-Rhin).
En tout cas, la crise sanitaire tombe tellement bien pour masquer
les causes profondes de la crise financière et détruire les acquis
sociaux !
Ne voyez-vous pas que le gouvernement fait tout pour empêcher
le déploiement du traitement du Pr Raoult ?
Entendez-vous la détresse des personnels soignants en Italie ?
Savez-vous que des individus testés positifs puis guéris donc
testés négatifs sont parfois réinfectés ? Cela signifie que
l’immunité ne fonctionne pas…
Tout est étrange dans cette affaire et l’accumulation des erreurs
du gouvernement est tellement sidérante que j’ai du mal à
croire à de l’incompétence, il s’agit de cynisme…
Je sais que Raoult est une pointure mondiale, ça n’a pas empêché
Le Monde de le ridiculiser et le ministère de la Santé de l’ignorer.
Mais le fait est que d’après Véran et Salomon, des essais sont
engagés, que pendant ce temps il n’est pas question d’utiliser
le traitement à l’échelle nationale, il est effectivement administré
mais est-il administré par d’autres équipes que celles du Pr
Raoult ?
Par ailleurs il serait scandaleux de procéder à des essais en
utilisant la méthode placebo pour une partie des patients.
Si ma mère meurt à cause du covid-19 alors qu’il y avait une
solution avec la chloroquine, je ne répondrai pas de mes actes. »
2)- S., adhérent UPR en Meurthe-et-Moselle
Il m’a téléphoné ce soir pour m’informer que sa mère,
âgée de 65 ans, qui a commencé à avoir de la fièvre et une
très forte toux dimanche, a été emmenée lundi par le
SAMU au CHRU de Nancy-Brabois où elle a été diagnostiquée
positive au Covid-19 et rapidement placée en réanimation.
Souffrant d’un cancer et ayant subi une lourde chimiothérapie
récemment, sa mère a été placée aujourd’hui en coma artificiel.
Notre adhérent, qui craint une issue fatale, a demandé aux
équipes médicales que sa mère puisse bénéficier du
protocole du Dr Raoult : chloroquine + azithromycine.
Ce qui lui a été refusé au motif que sa mère avait les poumons
trop gravement atteints pour avoir ce traitement.
Pourtant, le CHRU de Nancy a annoncé qu’il allait utiliser
le traitement à la chloroquine sur des patients touchés par
le coronavirus et l’on avait cru comprendre des plus
récentes déclarations du gouvernement que l’usage de la
chloroquine pourrait être facilité justement pour les patients
les plus gravement atteints.
Comment ne pas percevoir le caractère dramatique d’une
telle réponse lorsque le pronostic vital de la patiente est
peut-être engagé et que l’on n’a pas d’autre médicament
disponible ?
J’ai suggéré à notre adhérent de se faire très insistant demain
pour réclamer de nouveau ce traitement.
Il est vrai, cependant, que certains médecins estiment que
la chloroquine est à utiliser avant que les cas ne deviennent
graves car ce médicament ne soigne pas les lésions
pulmonaires ; il fait baisser la charge virale, ce qui justement
empêche que les cas deviennent graves et annule la contagion.
3)- Z., sympathisant UPR
Il a laissé ce soir le message écrit suivant sur le formulaire
de contact de notre site ( https://www.upr.fr/nous-contacter/ ) :
« Je souhaite poser une question que personne n’ose poser :
Pourquoi M. Estrosi et sa femme ont pu avoir de la chloroquine
pour se soigner, alors que moi électricien du bâtiment qui a
plusieurs symptômes du coronavirus, on me demande
de rester chez moi et attendre les complications ? »
Que répondre, si ce n’est que je partage son indignation !
CONCLUSION : le gouvernement doit augmenter massivement
le nombre de tests pratiqués et refuser tout deux
poids-deux mesures dans le traitement de cette épidémie.
La question de bon sens posée par Z. fait écho à la
remarque que je faisais juste auparavant.
Si la chloroquine se révèle particulièrement efficace
chez les porteurs asymptomatiques ou peu symptomatiques
– et avant qu’ils ne développent une forme sévère de
la maladie – il faut impérativement :- développer les tests
sur une grande échelle,- et administrer de la chloroquine
le plus tôt possible aux personnes testées positives.
Il est absolument honteux et inadmissible que ce traitement
semble réservé pour l’instant – de facto – aux patients
les plus riches, les plus éduqués ou les plus connus.
François Asselineau
24 mars 2020
ET PENDANT CE TEMPS, COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT…
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