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DUEL FRATRICIDE ITALIEN INÉGAL À LA VIEILLE ACADÉMIE FRANÇOISE

10 janvier 2020

Nous venons d’apprendre l’élection au Fauteuil malchanceux, je veux dire au Fauteuil n° 13 de notre noble Académie (c’est ainsi que les hautes sphères de la Pensée se transmettent le virus du conformisme, par le siège), en remplacement de Simone Veil dite L’Avorteuse par les méchants « réacs », dite La Mauvaise par d’autres dont je suis (la Bonne ayant été l’éminente Simone Weil), et présentement démissionnaire pour cause de déménagement au Panthéon (bien qu’elle ne fût pas déesse de quoi que ce soit), d’un certain Maurizio Serra.

Ma che sera Serra, se demanderont les plus curieux ? Il s’agit d’un ancien diplomate italien et présent écrivain d’une soixantaine d’années (il écrit en italien et en français), biographe et historien essentiellement dans le domaine de la littérature. Il a d’ailleurs reçu le Prix Goncourt de la biographie, et a été lauréat en 2018 du Prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de son œuvre. Sans oublier qu’il a obtenu – je ne sais quand – le Prix du livre incorrect [sic, eh oui, ça existe!]

 

Chanté par Line Renaud en 1955

Sur 24 présents (on peut supposer que la bonne dizaine d’absents est constituée de gâteux ou de grabataires, voire des deux en un), en cette parodie de démocratie académique où tout est pratiquement joué d’avance, 17 ont voté dès le premier tour pour Serra.

Fort heureusement pour les rigolards, un académicien facétieux (et incorrect lui aussi) a eu la bonne idée d’accorder sa voix à l’autre « rital » candidat, également bilingue (à l’accent savoureux) et fort amoureux de la France, le saltimbanque et poète napolitain, auteur de l’inoubliable Je t’aime le lundi. Je veux nommer Eduardo Pisani dit Edouardo.

 

Qui a dit que les académiciens français n’avaient jamais d’humour ?

From → divers

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