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SOUVENT FEMME VARIE… BIEN FOLLE… ET CRUCIFIE.

29 novembre 2019

Le temps passant, les « affaires » s’accumulant sur le front des abus sexuels divers (tant imaginaires que réels, tant établis qu’amplifiés, modifiés ou fantasmés) – domaine oh combien flou, secret et généralement sans témoins, où tout repose sur la parole des deux parties, injugeable quand les faits dénoncés sont lointains – toute personne, possédant ne serait-ce qu’à peine deux sous de jugeote, est apte à se rendre compte de la dérive totalitaire, non seulement de la caste dominante (celle de l’argent), mais du délire de la brigade des mœurs des commissaires politiques médiatiques du conformisme ambiant.

Ainsi de l’Affaire Adèle Haenel contre Christophe Ruggia (affaire du jour d’ « attouchements » et « harcèlement sexuel », nous disent les gazettes ; mais ne me demandez pas qui sont ces personnes, je l’ignore totalement), de cette « affaire » donc, je retiens les faits suivants.

Des fouille-merde de Mediapart qui perd sa pratique un peu plus chaque jour (peu lu, du moins peu lu en déboursant du pognon) pour allécher le chaland internétal friand de scandales de sexe – vieux réflexes de gauchistes attardés toujours prompts à juger les autres, mais jamais eux-mêmes – et sans doute pour aider une copine, dans le plus pur style pipole ont mené leur enquête à charge et ont conclu :

– Attendu qu’une femme ne peut dire que la vérité, rien que la vérité, toute la vérité, toujours, en tout temps, et en tout lieu ; et alors même que nous ignorons le contexte des faits, intégralement avérés selon les termes pourtant confus de la demanderesse, par notre équipe d’accusateurs publics et autres branquignols de la désinformation ;

– Et quand bien même Adèle Haenel a fréquenté, au domicile du prévenu, toutes les semaines et pendant des années, de fin 2001 à courant 2005, par acceptation expresse et le bon vouloir de cette dernière, et en l’absence de chantage, contrainte, enlèvement ou séquestration, le mâle monstre de turpitudes dénommé Ruggia ;

– Et sans avoir eu bon ni besoin d’écouter, ou même simplement inviter à son procès et réellement entendre l’accusé ;

– Considérant que par définition nous sommes objectifs et qualifiés pour nous déclarer auxiliaires de Police et de Justice, investiguer et juger à la fois [les pauvres, elles qui vont pourtant déjà si mal! ] ;

– Considérant que nous détenons la Vérité pure, vraie, intrinsèque, par essence, et plus encore estampillée, étant ce que nous sommes et là où nous sommes ;

– Condamnons le sieur Christophe Ruggia au bannissement, avec effet immédiat.

En ce 3 novembre 2019.

Le 4 novembre, la Société des réalisateurs de films radie de ses membres Christophe Ruggia.

Le même jour, l’accusatrice s’exprime dans un entretien filmé en compagnie d’Edwy Plenel, ancien rédac-chef de l’Immonde et présent patron du torchon Mediapart, et de l’enquêteuse policière supplétive, mais patentée, Marine Turchi.

Le crypto-trotskiste et chef parisien de la Guépéou des mœurs, déclare alors que cette « prise de parole » est un « événement politique ». Rien que ça ! Je suppose qu’il veut dire que ce procès à charge – non pas de Moscou, mais de Paris – fait « œuvre pédagogique » (sic).

Pour le dire plus crûment et sans langue de bois : j’y vois plus simplement une mise en spectacle de la propagande totalitaire hystéro-féministe.

Comme a titré ces jours derniers (le 22 novembre) un certain Claude Gracée sur le site Agora-Vox : « Affaire de harcèlement sexuel allégué par l’actrice Adèle Haenel : la justice doit-elle être rendue désormais par les journalistes ? »

Il faut se rappeler que c’est ce que le blog EnDéfensedeDavidHamilton dénonçait déjà le lendemain même de la mort de David Hamilton ! Et n’a cessé depuis de dénoncer.

From → divers

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