Mon Amant de Saint-Jean
(première version 1937 – version définitive 1942)
par Lucienne Delache, dite Delyle (1913 – 1962).
Musique de l’accordéoniste musette Émile Carrara (1915 – 1973)
Paroles de Léon Agel (1910 – ?)
Je ne sais pourquoi j’allais danser
A Saint Jean, au musette,
Mais il m’a suffit d’un seul baiser
Pour que mon cœur soit prisonnier.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l’on croit toujours aux doux mots d’amour
Quand ils sont dits avec les yeux.
Moi, qui l’aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée sans volonté sous ses baisers.
Sans plus réfléchir, je lui donnais
Le meilleur de mon être,
Beau parleur, chaque fois qu’il mentait,
Je le savais, mais, je l’aimais.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l’on croit toujours aux doux mots d’amour
Quand ils sont dits avec les yeux.
Moi, qui l’aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée sans volonté sous ses baisers.
Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs,
Un serment n’est qu’un leurre,
J’étais folle de croire au bonheur,
Et de vouloir garder son cœur.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux,
Car l’on croit toujours aux doux mots d’amour
Quand ils sont dits avec les yeux.
Moi, qui l’aimais tant,
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean,
Il ne m’aime plus, c’est du passé, n’en parlons plus. (bis)
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