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P.S. À DIEU D’OS ET SOT RÂLE

30 décembre 2014

Ce message est plus particulièrement destiné aux catholiques anti-judaïques naïfs du genre Dieudo ou De Soral qui pourraient me lire. Les photographies qui suivent montrent la façade et le porche majestueux et très kitch pour nos contrées (fait d’un mélange de styles néo : romain, roman, voire gothique, baroque et plus encore byzantin et oriental muni de minarets rehaussés de croix) de la basilique Notre-Dame de Fourvière sise au haut de la « montagne mystique » (Jules Michelet*) de Lugdunum, la capitale des Gaules, la première ville d’importance gauloise qui accueillit le culte judéo-chrétien et les juifs des premiers siècles.

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On y voit au fond du parvis, au centre même du porche de cette basilique mariale, rien de moins qu’un lion trônant. Ce lion n’est autre que le Lion de Judah, le symbole du royaume de Judah (ou Juda, comme on veut).**

Il faut dire que cette basilique plus ou moins « fin de siècle », est l’œuvre d’un architecte religieux d’origine lyonnaise, Pierre Bossan, qui fut très porté sur le syncrétisme catholique et sur le mysticisme très prisé de ces temps-là. Et peut-être aussi sur les mauvais jeux de mots.

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Notons également, au-dessus de la Déesse Mère et des deux anges d’aspect très sumérien, le symbole du Dieu Soleil tout prêt à accueillir le fidèle.

Cela dit, ce lion, ce porche et cette basilique sont d’une toute autre teneur et tenue artistiques que le piteux lion camerounais des duettistes. Et ne parlons pas du pauvre et vaniteux petit coq qui lui de même, à tout prendre, n’est que le fruit d’un mauvais jeu de mots entre l’animal à deux ailes atrophiées qui, dit-on, est roi sur son fumier, et le fier guerrier antique.

* il en a dit des bêtises celui-là, et il en a publié des contre-vérités historiques tellement il était emprunt d’esprit républicain militant étroit (redondance) qui voyait la royauté uniquement en ombres, ou plus exactement la république toute en lumières et la France « nouvelle » en symboles « éternels » pré-monarchie des temps modernes.

** Imaginons dans moultes siècles [« moultes » en tant qu’adjectif variable], et après la fin de ladite civilisation occidentale, quelque archéologue retrouvant des vestiges de ce lion, de cette Marie et de cette basilique et déblatérant sur le royaume judaïque de Lugdunum (c’est-à-dire « La Ville du Lion de Judah ») dirigée par la caste sacerdo-médiatique des Yehoudim, où l’on parlait une langue dite le français, et où l’on célébrait le culte juif du Lion et de sa parèdre chrétienne la Vierge Sainte, grande déesse de la fécondité des non juifs. 

 

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