IN MEMORIAM NIHILO
Infimes compléments aux articles de Robert Pioche consacrés aux « pipôles » dont la déesse tutélaire est Pippa.
Pippa en civil
Pippa Pipo Phallicus en grande tenue sur ses heures de turbin.
Deux remarques préliminaires :
– Deux millions (supposés, évalués) d’audio-viseurs pour l’émission spéciale consacrée au pipôle Delarue, ce n’est pas si énorme que ça…
– Le pire c’est l’affligeante dictature de : toujours les mêmes, sûrs de leur fait, béats d’admiration pour la civilisation de la décadence, poussant la complaisance jusqu’à ramper « en direct, live » comme dirait les crétins, devant ce qui ressemble de près ou de loin à de la médiocrité friquée, arrogante et totalement dénuée de morale. Et des cretinos, braves franchouillards ou pas d’ailleurs, à en jouir d’admiration.
Il y a longtemps que je me suis dit (et en cela je ne vois pas trop la différence avec l’ancien régime monarchique quand on n’élisait pas encore nos rois et que la classe des artistes et autres littérateurs reconnus n’étaient pas plus courtisans que de nos jours) : toute ma vie, « jusque la fin de ma mort » comme disait le comique bien connu, j’aurai toujours ces mêmes pitres médiatiques, politiques et de « la chaude bise » à la fois interchangeables et inamovibles, à supporter en ouvrant (rarement, de plus en plus rarement) la téloche, les journaux, les revues d’actualité ou en voyant une sous-réclame dans la rue – tous autant d’agents librement consentants et enthousiastes de la propagande bourgeoise et capitaliste (pas si différente elle-même sur la forme, et en son genre, de la récente encore propagande stalinienne, maoïste ou franquiste…) Et pire encore, se prenant pour des génies et des surhommes, ces nains étroits au ciboulot à la fois hypertrophié et vide !
Maintenant, le vif du sujet. Enfin, presque…
Sur Wikipédia, l’encyclopédie « libre » (sic) des gens heureux, du conformisme et de la censure (la censure, j’en parle en connaissance de cause, comme victime évidemment, non comme censeur), l’encyclopédie aux articles uniques sur chaque sujet, mais jamais complémentaires voire contradictoires (pourquoi non ?), articles aux paragraphes triturables par le premier incompétent venu, textes voyageurs et parfois éphémères ; sur cette encyclopédie électronique grand œuvre de pas mal d’approximations, de bêtises ou de réels mensonges (pour ne pas dire de haine), surtout lorsqu’il est question d’histoire contemporaine, de politique ou d’actualité ; enfin, sur l’encyclopédie « universelle » (sic) des vérités et contre-vérités mêlées, où le meilleur (rare) côtoie l’immonde ou le creux (non rare) ; et surtout largement ouvrage de plumitifs (souvent petits profs d’active ou en retraite) qui sont tant d’ayatollahs de la liberté d’expression à la sauce dite « démocratique » et de la vérité officielle imposée et révérée ;
Sur wikimachin, donc, je lis que Jean-Luc Delarue le petit trafiquant de drogue bien connu (enfin, paix à son âme !) serait né d’une mère d’origine juive hongroise professeur d’anglais et d’un père d’origine russe, professeur de civilisation américaine.
Judaïté (active ou passive, sioniste ou pas, je l’ignore) et goût prononcé pour les gendarmes du monde. Cela se tient bien ensemble.
Je crois ainsi que l’essentiel est dit et explique le « succès », la carrière, la notoriété (du moins de son vivant) de ce Delarue, de cet homme surtout pas sorti … de la rue justement, que la télévision n’a jamais cherché non plus (sauf erreur) à mettre… à la rue, malgré quelques frasques (mais quand c’est du hash qu’est naze !) et autres esclandres des toilettes, pardon d’étoilette, de starlette si vous préférez.
Mais je pense néanmoins que le tout du tout n’est pas dit. Il manque quelques explications concernant un père d’origine russe dénommé « Delarue ». Pour qui l’ignore « Larue » (j’en eu un dans ma famille, et oui, nul n’est parfait ! un médecin, mais ne le connus pas, j’étais trop jeune ; on me l’a toujours décrit comme un être convivial et simple) et « Delarue » sont des noms généralement portés par de sympathiques compatriotes « israélites » (comme on disait « out’fay »), gens en voie ou pas d’intégration (je ne parle pas de la « réussite » mais des mentalités).
Alors pourquoi ne pas dire que, comme la mère, le père Delarue était (cela me semble très probable) tout simplement juif mais d’origine russe et que lui, ou l’un de ses ascendants, a pris un jour (mais quand ?) un nom à consonance française. Presque trop française.
Quel mal à le dire ?


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