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ENCORE UN PEU DE BRIGITTOLOGIE : LES TROGNON CONTRE-ATTAQUENT !

24 juillet 2025

Je reprends ici l’intégralité des articles des 22 et 23 juillet parus sur Fil Pressibus tenu par Alain Beyrand.

22 juillet. Une débauche de moyens policiers et judiciaires au profit de « Brigitte ».

Dans une vidéo (à partir de 1h 29mn) diffusée sur GPTV, Xavier Poussard s’est exprimé, ce matin, devant Nicolas Stoquer, sur sa convocation devant la police italienne. Les révélations sont nombreuses, elles nous permettent de mieux comprendre l’ampleur du déploiement des moyens de l’Etat au profit d’une personne qui n’occupe aucune fonction officielle dans la Constitution républicaine de notre pays : le conjoint du président de la République.


En décembre 2024, l’AFP l’annonçait (P.-S. 83) : « Le 27 août, Brigitte Macron a déposé plainte pour cyberharcèlement, un délit faisant encourir 2 ans d’emprisonnement. Une enquête confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) a été ouverte« . Nous ne savions pas alors combien de personnes étaient impliquées, entre 4 et 30. Ce seraient finalement 12 personnes qui, durant trois mois, ont été mises sous surveillance rapprochée, dans tous leurs déplacements, achats, contacts etc. Imaginez le coût que cela représente ! Et nous payons probablement également l’avocat Me Ennochi. Pourtant la plainte ne concernait, officiellement, que Madame Macron et son frère Jean-Michel Trogneux, à savoir deux (ou même un seul) citoyen(s) ordinaire(s).

En ce même mois de décembre 2024, « Le Monde » révélait que Patrice Faure, ancien de la Direction générale de la sécurité extérieure, directeur de cabinet du président de la République, avait été désigné pour s’occuper de l’affaire (P.-S. 87). En conséquence, quand on examine les dépenses de l’Elysée (article), notamment en 2024 (article), on ne voit rien de cette effarante débauche de moyens. Des dizaines de personnes, policiers et avocats, ont travaillé durant plusieurs mois pour ces surveillances rapprochées et gardes à vue, mais ces coûts sont absents des dépenses de l’Elysée. Cela s’appelle un détournement d’argent public au profit d’intérêts privés. Et pendant ce temps, combien de véritables délinquants dans bien des domaines n’étaient pas poursuivis ? Et M. Patrice Faure négligeait des dossiers bien plus importants pour l’Etat.


Les médias et les élus ferment, pour l’instant, les yeux sur ce scandale d’État. Mais pour combien de temps encore ? Des journalistes de BFMTV et de France-Inter sont allés en Italie pour interviewer Xavier Poussard. Apparemment, la cellule de l’Elysée a mis son veto sur la publication de propos estimés subversifs. Suite au jugement et à l’audience du 10 juillet, les journaux se sont en effet contentés de reprendre la dépèche de l’AFP ; les radios et les télévisions sont restées pratiquement muettes ; aucun débat n’a traité de l’un des deux événements du 10 juillet (le jugement en appel et l’audience). Et rien non plus du côté des parlementaires. Quand donc vont-ils ouvrir une pétition ou une commission d’enquête sur ce thème ?

Au départ, seuls Zoé Sagan, Amandine Roy et Xavier Poussard étaient visés. Bertrand Scholler a ensuite été ajouté à la liste, puis sept quidams, pris au hasard. Par exemple, pour avoir retwitté une chanson brigittologique (il y en a beaucoup, lien). Ils constituent, tous ensemble, les dix accusés de l’audience du 10 juillet, sachant que le cas de Xavier Poussard a été dissocié, parce qu’il réside en Italie. C’est lui qui serait dans le viseur, car il serait désigné comme l’instigateur du cyberharcèlement, alors qu’il n’est arrivé sur Twitter qu’en février 2025 !! Les inculpés ont donc été interrogés sur leurs liens avec Xavier Poussard, mais aussi avec les médias alternatifs « GPTV » (Géopolitique Profonde) et « Le Média en 4-4-2« , afin de comprendre les rouages du terrible complot ourdi par Xavier Poussard et la « complosphère ». Qui sont ceux qui imaginent des complots partout et qui utilisent leur perverse inversion accusatoire ? Tout cela est d’une absurdité sans fond, sous-tendu par un épais dossier de 1.200 pages. Comme le dit Xavier, c’est à la fois drôle, triste et dangereux !



Nous avons déjà présenté des extraits de l’article qu’Emmanuelle Anizon a consacré à l’audience du 10 juillet (Fil 7). Nous disposons désormais de l’avis de Xavier Poussard et de celui de Zoé Sagan, dans une lettre que ce dernier a adressée à ses abonnés. Tous trois insistent sur le refus de « Brigitte » Macron d’accepter une expertise psychiatrique, comme le veut la loi Schiappa sur le cyberharcèlement. Celle qui se pavane dans toutes les cours du beau monde n’a pas l’air d’aller si mal que ça. Tous trois ont été marqués par le désarroi de certains accusés, des personnes très modestes, complètement perdues de se voir soudain personnellement accusées de faire circuler une information que tout le monde partage. Zoé Sagan : « Parce qu’ils ont aussi mis en garde à vue un handicapé à 80 % invalide. Même la police judiciaire l’a signalé, mais le parquet de Paris, sur ordre de l’Élysée, a ordonné: « Enfermez l’handicapé aussi. » Ils ont franchi l’horreur absolue. Interroger un invalide à 80 % pour un tweet sur Brigitte Macron, une mère [aux faibles ressources] terrifiée pour ses enfants… Si cela ne nous révolte pas collectivement, c’est que nous avons égaré notre humanité».

Évidemment, cette audience n’a en rien réduit la circulation des informations brigittologiques, bien au contraire. La stratégie élyséenne de victimisation, basée sur une loi censée défendre les écoliers et les personnes fragiles, est incompréhensible. En comparaison, Xavier Poussard fait preuve d’une clairvoyance empreinte de bon sens : un vent de folie souffle en ce moment sur l’Élysée.


C’est à suivre à la rentrée : une nouvelle convocation en Italie et une nouvelle audience à Paris, les 27 et 28 octobre.

En soirée, Xavier Poussard a posté une série de tweets, reprenant et sourçant (rapports de police, etc.) les propos de son entretien du matin. Nous avons réuni ce dossier en un fichier pdf de 22 pages. On se rend compte à quel point « Brigitte » Macron ment quand elle prétend, sur son CV de l’Élysée, avoir obtenu un CAPES de lettres modernes : elle croit que les mots « instigateur » et « investigateur » sont synonymes !

* * *

23 juillet. Emmanuel et « Brigitte » Macron attaquent en justice Candace Owens.


Le « Financial Times » semble avoir été le premier à l’annoncer (article), « Paris Match » l’a repris (article) : « La plainte de 218 pages, déposée ce mercredi 23 juillet dans l’État du Delaware, accuse Candace Owens d’avoir diffusé des « fictions extravagantes et diffamatoires », dont la plus médiatisée : Brigitte Macron serait née homme sous le nom de « Jean-Michel Trogneux »« . « Leur avocat, Thomas Clare insiste : « Le principe ici est la vérité. Owens a eu plusieurs occasions de faire le bon choix, mais elle a choisi de se moquer. » Le couple se dit prêt à se rendre dans le Delaware pour témoigner, précise l’avocat. Dans leur plainte, les Macron affirment avoir subi « un préjudice considérable » et dépensé « des sommes importantes pour rétablir la vérité ». Les accusations ont provoqué une vague de harcèlement en ligne, estiment-ils.« . « Le couple se dit prêt à se rendre dans le Delaware pour témoigner« .

Puisque « le principe est la vérité« , on s’étonne évidemment, que « Brigitte », depuis quatre ans et demi, ait été incapable de prouver qu’elle n’est pas Jean-Michel Trogneux. Une analyse ADN, une prise de sang ou des photos de famille permettraient d’apporter une réponse beaucoup plus rapide, économique et efficace que de multiples actions en justice. Après tout, vouloir s’appuyer sur la vérité constituerait enfin un premier pas positif. On verra…


Bien sûr, l’AFP a publié un communiqué repris par tous les grands [sic] médias. Ainsi un article du « Monde » insiste lourdement sur : l’infox transphobe, la fausseté des informations, la campagne de diffamation, pour faire de l’argent, complotistes, covido-sceptiques, extrême droite. Et Candace Owens n’est pas considérée comme une journaliste, mais comme une influenceuse et une blogueuse d’extrême droite. Tous ces soutiens macroniens racontent la même chose depuis quatre ans et demi, sans se rendre compte qu’il est ridicule qu’une mère de trois enfants soit incapable de prouver qu’elle est une femme !

A 22 heures 30, Candace Owens a publié une vidéo de trois quarts d’heure dans laquelle elle évoque la plainte dont elle fait l’objet (et qu’elle a connue par le « Financial Times » !), avec sa combativité et son humour habituels. Voyez, ci-dessous, le titre de la vidéo. ÇA DEMANDE… DES COUILLES. [des balloches]

Candace a montré quelques extraits de l’épais dossier qu’elle a reçu. Le fond de l’affaire semble peu traité, par contre les Macron portent des accusations contre Candace n’ayant aucun rapport avec l’affaire.

Exemple [SIC !] : « Owens a affirmé que des « gangs » juifs commettaient « des actes horribles » à Hollywood et sur les réseaux sociaux, et a répété le mythe depuis longtemps réfuté selon lequel les Juifs boiraient le sang d’enfants chrétiens. Ces propos ont été largement condamnés, à juste titre« . On est toujours dans l’inversion accusatoire : ils colportent des ragots et s’estiment victimes de ragots. Le monde entier se rend compte jusqu’où est tombé le président de la République française. Si Charles de Gaulle voyait cela…

Voici un extrait vidéo d’une minute dans lequel Candace s’adresse à « Brigitte » (traduction Pressibus adaptée) : « Vous êtes né homme et vous mourrez homme. C’est ce point-là que je veux faire valoir. Alors, donnez-nous un échantillon de votre sang. J’enverrai mes médecins pour un prélèvement. Ils comprendront très vite. Peu importe comment vous voulez vous y prendre. Pourquoi ne pas simplement nous donner quelques photos de vous en train de grandir ? Ou de vous en train d’élever vos enfants, ce serait très bien. Ou, pour une raison quelconque, nous pouvons nous téléphoner et aller au fond des choses, comme je l’ai déjà dit. D’accord ? C’est ce qui mènera à la révélation. On va poser beaucoup de questions. Vous espérez probablement, que tout cela va disparaître pour, au moins, qu’on puisse dire que j’ai été poursuivie et attaquée, et que je vais probablement demander le rejet de la plainte. J’aimerais arriver jusqu’à la phase de la révélation. Je pense que nous devons cela au monde. En résumé, les amis, nous nous révoltons contre tout cela. Nous nous révoltons contre les pervers qui dirigent le monde. Je veux être très claire ici : je vous compte parmi eux. Je pense que vous êtes malade, je pense que vous êtes répugnant. Je suis tout à fait prête à mener ce combat au nom du monde entier. Compris ? C’est ce que je dirai, au nom du monde entier, devant le tribunal.« 

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l’extrait : http://pressibus.free.fr/gen/trogneux/candace2025-07-23.mp4

« … Bref, les gars ! nous nous révoltons contre les pervers qui dirigent le Monde… Je pense que tu es malade, je pense que tu es répugnant [ou répugnante, l’anglais ne marque pas le genre des adjectifs] et je suis tout à fait prête à affronter ce combat au nom du Monde entier. D’accord ?… »

From → divers

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