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MERVEILLEUSE GAUCHE FRANÇAISE (1970)

29 juin 2025

Il y a quelque temps, dit-on,
Rappelle-toi, chère fillette,
Saint-Just agaçait ton menton
Et tu lui décollais la tête.

*
Tu n’étais pas encor de ceux
Qui pour s’asseoir veulent deux chaises
Et puis qui s’assoit au milieu,
Merveilleuse gauche française.

*
Wop, pop pop … … pa da da pa pa.

*
Gôche est un terme qu’affaiblit
Le poids d’un accent circonflexe
Et qui bizarrement se lie
À la révolution des sexes.

*
Pas à la page, mais folie ! *
Je sépare, ne te déplaise
Mon bull’tin de vote et mon lit,
Merveilleuse gauche française.

(au refrain)

*

En plus de ce poids à traîner,
Voilà que frémit ta narine
À l’exotisme suranné
De capiteuses nuits de Chine.

*
Tout compte fait, y a pas plus bas
Que finir en fumant de l’herbe ;
Allons-y, râpe sur tes pas,
Et remets du rouge à ton verbe.

(au refrain)

*

Bien sûr je t’aime en continu,
Comme au brave temps des cerises ;
Mais ne me laisse pas tout nu,
Trembler tout seul dans ma chemise.

(au refrain)

*
Je ne politicarde pas,
Simplement je dis ma détresse
De voir se flétrir les appâts
De ma plus ancienne maîtresse.

(au refrain)

*

Notre petite conclusion.

Guy, ta chanson est de bon ton !
Lorsque l’horreur de la Terreur
Finit longtemps après Danton
Dans le néant et dans l’erreur.

De bon ton. Ton moqueur, quelque peu sarcastique, dénonçant sinon l’illusoire, au moins le dérisoire. Et le méprisable finalement, le bien fané, ou plutôt le mal famé.

*(le 30/06) J’ai eu un peu de mal à retranscrire l’intégralité du texte de cette chanson, texte que l’on ne retrouve pas sur Internet ; j’ai tâtonné à plusieurs endroits. Le dernier se trouvant à ce niveau. Initialement j’avais compris : « Passe la page, mets folie ; » …

From → divers

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