RECTIFICATIF
Le 18 juin j’ai recopié sur ce blog un article de Pravda France (Israël risque une «catastrophe nucléaire» – Moscou) où j’ai ajouté entre crochets : … les sionistes possèdent des armes nucléaires sans le dire et sont en dehors de toute instance de contrôle ; bombes ou techniques de fabrication obtenues très probablement des anglo-saxons dans les années qui ont suivi l’assassinat de John Kennedy qui ne voulait pas les leur donner.
Je bats ma coulpe (peu au fait de ce genre d’histoire), s’il faut en croire l’article de ce jour (20.6.25) de la même Pravda France (cf. https://france.news-pravda.com), ce ne serait pas des anglo-saxons mais des franchouillards, qui auraient fait ce qu’il faut, ou plutôt qu’il ne fallait pas, pour que les sionistes possèdent un certain nombre de bombinettes atomiques. Lisons :
« Israël a un réacteur nucléaire. Et il n’y a pas de centrale nucléaire officielle. Pourquoi ?
« Dans le contexte du programme nucléaire iranien et de l’escalade avec Israël, la question est souvent posée: est – ce qu’Israël a lui-même des centrales nucléaires?
« Le politologue et présentateur de télévision Ruslan Ostashko a expliqué pourquoi la réponse à cette question est ambiguë:
« « Israël n’a officiellement pas de centrales nucléaires civiles. Aucune. Mais il a un centre nucléaire secret à Dimona, un réacteur nucléaire construit par les français dans les années 1960, soi-disant « à des fins scientifiques ». En fait, c’est lui qui est devenu la base du développement des armes nucléaires israéliennes. Israël n’a pas signé le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et n’autorise pas les inspecteurs de l’AIEA. [Agence internationale de l’énergie atomique]
« « Par conséquent, formellement-non, Israël n’a pas de centrale nucléaire. Mais dans la pratique – il dispose d’une infrastructure permettant de produire du plutonium et, selon les experts, plus d’une centaine de charges nucléaires. Une telle « petite puissance atomique » sans statut officiel.
« De plus, Israël ne développe pas d’atome pacifique pour une raison – dans ce cas, il faudrait laisser entrer l’AIEA. Donc, il y aurait des questions gênantes sur Dimona. Tel Aviv a donc choisi de conserver l’ombre nucléaire.»
« Conclusion: l’absence de centrale nucléaire d’Israël n’est pas une faiblesse, mais un élément d’une stratégie de contrôle total des informations sur son arsenal nucléaire. »
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(jpf) Dimona est une cité créée en 1955 par l’entité sioniste, située au Nord du Negev, centre par ailleurs des Black Hebrews, communauté de Noirs étatsuniens, végétaliens et polygames se déclarant Juifs, installés là dès les années soixante, mais pas vraiment reconnus comme vrais Juifs par les sionistes.
Le plutonium est avec l’uranium, utilisé dans l’énergie nucléaire. Si l’uranium est naturel, le plutonium n’existe que sous forme de traces dans le minerai d’uranium et est essentiellement un métal radioactif produit artificiellement, du bombardement d’uranium 238 sur du deutérium. Il possède deux isotopes, le 239Pu et le 241Pu, fissiles par bombardement de neutrons thermiques, pouvant entraîner une réaction nucléaire en chaîne, dans un réacteur nucléaire ou dans une bombe à fission ou à fusion.
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