CANDIDAT À L’ACADÉMIE, AU FAUTEUIL DE JEAN-DENIS BREDIN — PAR OLIVIER MATHIEU
ELECTION (27 MARS 2025).
L’élection académique du 27 mars 2025 approche. Certes, une élection à l’Académie peut toujours être reportée à une date ultérieure. Mais pour l’instant, telle est la date fixée.
POINT GODWIN.
On trouve ici ou là, sur Internet, des gens qui, souvent anonymement, me décrivent comme un “candidat néo-nazi”. Je voudrais rappeler quelques toutes petites choses, élémentaires.
J’ai dit, redit et répété que je n’étais pas néo-nazi. Dans plus d’un de mes livres, je me déclare ce que je suis: anti-néonazi. Je l’ai dit aussi dans plusieurs entretiens avec la presse. Je l’ai écrit, depuis environ trente ans, dans un grand nombre de mes romans. L’un des chapitres de mes mémoires, parus en 2018, a pour titre: “Néonazisme, ignominie”.
Je dois être un curieux “néo-nazi” si je répète depuis trente ou quarante ans, dans la presse, dans mes livres, ne pas être néo-nazi et avoir le mépris le plus complet pour les néo-nazis.
Dans son “Vocabulaire pratique en sciences sociales”, Alain Birou rappelait que “nazi” est une contraction de NATI-SOZI, abréviation de national-socialisme. On a mis “nazi” à toutes les sauces. Elsa Triolet parlait de “pré-nazis”. Tous les préfixes ont été mis à cette sauce.
Certes, nous vivons une étrange époque. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, vient de traiter Zelenskyy de “pur nazi”. Sergei Lavrov est l’un des plus éminents ministres de la Russie et ne peut manquer d’ignorer que l’Union soviétique stalinienne était l’alliée, au moment où elle a attaqué à revers la Pologne, de l’Allemagne nationale-socialiste. Le personnel politique ukrainien actuel, pour sa part, ne manque jamais de traiter le président russe, Vladimir Poutine, de “nazi”. A la fin de 2024, Zelensky affirmait que “Poutine est le vrai nazi d’aujourd’hui”.
La guerre russo-ukrainienne serait donc un combat entre “nazis”? J’ai du mal à me retrouver dans tout cela.
Zelenskyy vient de faire un voyage aux Etats-Unis pour y rencontrer Donald Trump, dont les hommes de confiance, Elon Musk et Steve Bannon, se livrent sur scène (jamais le mot de “scène” n’a été plus approprié) à des gestes qui se voudraient probablement des “saluts nazis”. Ce sont à tout le moins des caricatures de “saluts nazis”. Pour les adversaires de Musk, ce serait là des “saluts nazis”. Sait-on que, dans l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale, était également en vigueur le salut militaire “classique” (la main droite, les doigts serrés et la paume visible, portée à hauteur de la tempe). Si Musk faisait un tel salut, la main à la tempe, serait-il accusé d’être “néo-nazi” parce qu’il imiterait un geste qui fut également utilisé dans l’armée allemande de l’époque du Troisième Reich?
Le président Vladimir Poutine serait “le vrai nazi d’aujourd’hui” selon l’Ukraine, tandis que Zelenskyy serait “un pur nazi” selon la Russie. Je laisse à chacun de décider, en son for intérieur, si les deux sont nationaux-socialistes, ou un seul des deux, voire – c’est ce que je suis enclin à penser – aucun des deux. Des historiens, des sociologues, des journalistes se disputent. Le salut d’Elon Musk serait, selon certains d’entre eux, “nazi” et, selon d’autres, “pas nazi”. Chaque civilisation et chaque société ont les débats qu’elles méritent…
Si l’on transpose tout ceci au Proche-Orient, rien ne change: Israël accuse fréquemment le Hamas, ou l’Iran (pays lié par divers traités à la Russie), d’être “nazis”. L’Iran et le Hamas accusent Israël d’être “nazi”. On comprend quel est le commun dénominateur du monde moderne. Milosevic, Saddam Hussein, Kadhafi, Georg Bush et tous les “puissants” du monde moderne, tous – absolument sans exception – ont été traités de “nazis” par quelqu’un. Ou encore, se sont traités mutuellement de “nazis”. Dans tous les pays, dans tous les milieux politiques, il s’est toujours trouvé quelqu’un pour donner du “nazi” à quelqu’un d’autre.
Joe Biden a accusé en 2024 Donald Trump d’utiliser la rhétorique de l’Allemagne “nazie”. Dans les réunions électorales trumpistes, on a vu des images représentant Joe Biden grimé en “nazi”. Boris Johnson, le ministre britannique des affaires étrangères, a été jusqu’à comparer (c’était en 2017) François Hollande à un commandant d’un camp “nazi” de prisonniers pendant la seconde guerre mondiale. Un journaliste russe, Vladimir Soloviev, a traité (en 2024, sur les ondes de la télévision de son pays) Emmanuel Macron de “nazi”. Est-il besoin de dire que de telles comparaisons étaient et sont manifestement absurdes, et démontrent une totale ignorance historique?
Staline ou les milieux staliniens, au début des années 1950, donc lorsque Staline était passé au concept de “socialisme national”, étaient eux aussi textuellement traités de “néo-nazis” par bien des ouvrages, des sociologues, des milieux politiques. Dans toute pissotière qui se respecte, on lisait il y a quelques années, notamment au moment des Guerres du Golfe, des inscriptions du genre de: “Bush=SS”. Cela me rappelle les graffiti “CRS=SS” qui proliféraient comme des moisissures, j’en ai été témoin direct, sur les murs de la Faculté des Lettres de Paris-X Nanterre, en Mai 1968. Le monde moderne, à l’évidence, et depuis longtemps, très longtemps, manque complètement et de culture, et d’imagination. Et profère des énoncés absolument faux, simplistes et totalement offensants.
Je dis tout ceci, n’étant pas manichéen, avec d’autant plus de facilité que je n’ai pas davantage de sympathies pour Biden que pour Trump, que je ne vois aucune différence fondamentale entre eux et que ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord avec l’un que je suis d’accord avec l’autre.
Si quelqu’un se souvient d’Amanda Gorman, “la plus jeune poétesse dans l’Histoire des États-Unis”, choisie pour réciter un texte lors de l’investiture de Joe Biden, je me borne à dire que j’ai une autre conception de la poésie (mais il est vrai qu’aujourd’hui, tout le monde se croit et se dit poète) et de la politique. Je n’aurais pas davantage envie de vivre dans une société constituée par les émeutiers du Capitole que par des poétesses comme Amanda Gorman, en d’autres termes dans une société dont les idoles seraient Soros ou Musk, Zuckerberg ou Bill Gates. Tout cela, de Biden à Trump, est un cirque médiatique. Ce sont des pitreries de clowns. La médaille du monde moderne est une médaille qui a deux revers. Partout, ce n’est qu’agitation désordonnée et attitudes outrancières. Pas une once de talent. De plus en plus triste, la “comédie du spectacle”!
On a assisté pendant la campagne électorale américaine à de pseudo-débats entre MM. Biden et Trump, l’un et l’autre s’accusant de gâtisme. Outre que s’en prendre à quelqu’un pour son âge, ou pour ses facultés mentales amoindries, est un manque d’élégance, quiconque a encore un peu d’honnêteté intellectuelle devrait admettre tout simplement que ni Trump, ni Biden, ne sont tout jeunes. Ni, m’est avis, en très bonne santé. Les partisans de Trump savent-ils à quoi ressemble leur chef lorsqu’il n’est pas lourdement maquillé et n’a pas le visage littéralement peinturluré d’autobronzant orange?
Et Kanye West? Kanye West est-il, lui aussi, néo-”nazi”? Ce “rappeur” afro-américain vend désormais, dit-on, des t-shirts ornés de croix gammées. Ou se promène dans les rues avec. Mais qu’importe l’habillement de cet individu? Le “rap” me fait horreur, le gossip aussi, aucun “rappeur” ne m’intéresse, ni d’ailleurs aucune personne arborant des “t-shirts”, que ceux-ci portent des symboles néo-”nazis”, anarchistes, communistes ou néo-quoi que ce soit. Mais au pays des cow boys (en français, “garçons vachers”), tous les épisodes démontrent que cette époque est celle du cirque.
Juger le monde en termes opposés de bien et de mal, par exemple prendre parti pour Trump contre Biden, ou pour Biden contre Trump, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. A force de vivre dans un monde de plus en plus uniformisé par Internet, par la presse, par la technologie, les personnes sont confinées dans le dualisme et n’ont plus d’avis. Ou elles sont toujours du même et unique avis.
Personne ne sait plus rien. Notamment en histoire. Et pourtant, l’apparent rapprochement actuel entre les Etats-Unis et la Russie (que semblent découvrir les savants journalistes) n’a rien d’étonnant ni de nouveau, si l’on songe aux relations politiques et commerciales, fondamentalement bonnes voire excellentes, entre ces deux pays depuis la fondation des Etats-Unis, jusqu’à leur alliance pendant la seconde guerre mondiale, en passant – par exemple – par la vente que la Russie fit de l’Alaska aux Etats-Unis. La période de la Guerre froide a été davantage – en apparence – une période de confrontation entre les deux blocs. Mais une confrontation qui, dans les faits, se traduisait toujours par le partage géographique de l’Europe, par sa vassalisation, et la multiplication des bases américaines.
Les chefs d’Etat de “l’Union européenne”, effarés par la perspective de se retrouver abandonnés par les Etats-Unis, prétendent vouloir la paix mais ne cessent de déclarer vouloir armer et réarmer. Trump prétend vouloir la paix. Quelle paix?… Une “Blitzfriede”, comme disait Alfred Fabre-Luce? «La Conférence de Munich se déroule avec une rapidité stupéfiante. On attendait un Blitzkrieg ; on assiste à une Blitzfriede.» *
Qui vivra verra si, contrairement à ce qui se passa en 1939 lors de la déclaration de guerre par la France et l’Angleterre à l’Allemagne hitlérienne, déclaration de guerre suivie par la première incursion militaire (qui, pour qui l’ignorerait encore, fut effectuée par la France sur le territoire allemand), on pourra éviter l’extension du conflit.
Mon idée est que, si quelqu’un doit gagner quelque chose en Ukraine entre Trump et Poutine, une telle victoire sera provisoire. En revanche, si un continent risque de nouveau la défaite complète et pérenne, ce sera cette expression géographique appelée “Europe”, et il en sera ainsi tant qu’elle ne sera pas politiquement unie, tout en restant respectueuse de ses différences, de ses langues et de ses traditions. Et tant qu’elle ne reniera pas le capitalisme, le néo-capitalisme, l’économisme, en bref l’antique vénération de ce Veau d’Or, idole que l’on adorait jadis, nous enseigne la Bible (Exode, 32) au pied du Mont Sinaï. Mais avant tout cela, il faudrait que l’Europe existe. L’Occident semble quelque peu secoué par les affirmations, généralement aberrantes (notamment d’un point de vue écologique), incohérentes, contradictoires ou immédiatement démenties de Trump. Mais qu’importe le sort de l’Occident, si l’Europe ne tire pas les leçons de l’Histoire? D’ailleurs, pour commencer, il faudrait que l’Europe existe.
Dans l’univers du Point Godwin, celui de la comédie du spectacle (dont je n’exclus nullement que l’on vienne d’assister à un épisode lors des disputailleries entre Zelenskyy et Trump), le prochain épisode du triste feuilleton de la modernité pourrait être celui de tout le monde copain copain avec tout le monde, et embrassons-nous, Folleville.
LES EPOUVANTAILS.
J’en reviens à l’Académie et à cette élection du 27 mars 2025, au troisième fauteuil, en remplacement de M. Jean-Denis Bredin.
Ici encore, c’est le Point Godwin. Il se trouve des gens pour me qualifier de “néo-nazi”. Or les néo-nazis me répugnent et je ne cesse de le dire et de l’écrire depuis quarante ans. Les néo-nazis, fort souvent, boivent de la bière à flots. Pas moi. Je suis végétarien et ne bois pas d’alcool. Les néo-nazis ont, fort souvent, la nuque rasée. Pas moi. J’ai porté, dès mon enfance, les cheveux très longs, parfois jusqu’à la ceinture (pas comme un “hippie”, mais comme un page de la Renaissance). Les néo-nazis, très souvent, sont couverts de tatouages. Moi pas. Je déteste les tatouages. Surtout quand ils sont d’une abominable laideur. Les néo-nazis sont souvent couverts de tatouages en anglais, ou braillent des “chansons” en anglais, ou aux titres anglais, ou portent des accoutrements de marques aux noms anglais. Pour ma part, je n’ai jamais appris l’anglais, je n’ai jamais subi la moindre leçon d’anglais, je me suis toujours refusé et refuse de parler anglais. L’impérialisme linguistique anglo-américain est émétique.
“Néo”, préfixe emprunté au grec, a servi autrefois et sert encore aujourd’hui à composer des termes didactiques et en particulier, en philosophie, à désigner des écoles se rattachant, ou prétendant se rattacher à des écoles antérieures, qu’elles continuent ou croient continuer. Au vingtième siècle, la prolifération du préfixe “néo” a été simplement effrayante. J’aurais tendance à dire qu’une société, quand elle ne produit plus aucune nouveauté vraie, multiplie les néo-ceci et néo-cela. Une telle mode donne lieu à des créations lexicalisées dans d’innombrables domaines et donc à de nombreuses créations idiolectales: néo-capitalistes, néo-libéralistes, néo-darwinistes, néo-lamarckiens, néo-malthusianistes, néo-nazis. Louis Aragon voyait des néo-”nazis” dès 1952 quand, dans “Le Neveu de M. Duval”, il évoquait le “réarmement, périlleux pour la paix, la sécurité de la France, d’une Wehrmacht néo-nazie et agressive”. Tant de “néos” donnent une indigestion. Toute cette avidité publicitaire pour la prétendue “nouveauté”, tout ce culte pour la “nouveauté” d’un monde moderne de consommateurs serviles où tout se dit et se croit “nouveau”, depuis les yaourts jusqu’à la “Nouvelle” Droite, la “Nouvelle” Gauche, la “Nouvelle” cuisine, les “Nouveaux” “philosophes”, tout cela est pathétique. Ce qui est et se veut nouveau ne vaut rien.
Tout pareillement, est pathétique la volonté évidente d’apeurer les masses non seulement avec les fantoches néo-”nazis”, mais encore avec le monstre du Loch Ness, ou avec les cailloux dans le ciel qui ont une probabilité égale à presque zéro de tomber sur la Terre dans des dizaines ou des centaines d’années, mais auxquels la “grande presse” consacre tous les jours des articles apocalyptiques. Nous vivons en effet au sein d’une société fondée sur l’apocalyptique, dans une redite infinie de la catastrophe que serait une fin du monde, décrite depuis “L’Apocalypse de saint Jean”, le dernier livre canonique du Nouveau Testament, jusqu’aux délires variés de l’histoire, de la littérature et du journalisme contemporains. L’humanité aime à se faire peur. “L’apocalypse” est l’un des meilleurs moyens, pour les puissants, de maintenir leur contrôle sur les masses.
La vraie nouveauté est le caractère de ce qui n’a jamais été vu ou n’est pas encore connu. Ce qui serait nouveau, ce serait notamment de cesser d’employer des mots à mauvais escient, et donc de traiter tout le monde de “néo-nazi”. Moi, en art notamment, j’ai été davantage attiré par l’archaïsme et, par exemple en poésie, par l’imitation et le prolongement de la manière et des procédés des œuvres anciennes.
Les néo-nazis ne continuent strictement rien. Les néo-”nazis” sont un néant absolu. Les néo-”nazis” sont des néo-riens. Les néo-”nazis” sont des conformistes soucieux d’appliquer la lettre de règles dont ils ne savent rien, et qui exigeraient une subtile délicatesse d’interprétation dont ils sont strictement incapables. On pourrait en dire autant de tous les “néo” quoi que ce soit.
Il y a quelques années, dans un excellent article de Solène Vary (“Zone critique”) consacré à mes candidatures académiques, j’ai déclaré ce qui suit: « J’ai fréquenté des milieux d’extrême droite et d’extrême gauche parce que je suis curieux d’esprit, parce que je peux fréquenter un milieu sans m’imbiber de sa connerie comme l’éponge s’imbibe d’eau, parce que la vie est brève et que c’est donc ma seule occasion de faire un tour d’horizon à peu près complet. »
DES “DIABLES” PARFAITS?
Les néo-nazis que j’ai connus étaient tous d’une stupidité infinie. Tous sans exception. Je le répète ici. Depuis des dizaines d’années, je les fuis comme la peste. Ils calquent leurs attitudes, leurs manières, leurs propos non pas sur des attitudes, des manières ou des propos ayant existé, mais sur les idées totalement fausses qu’ils s’en font. Les néo-”nazis” sont des marionnettes, des épouvantails, des mannequins vêtus d’oripeaux. Le “néo-nazi” est un diable parfait, sur une planète où les principales religions modernes, et les religions laïques aussi, croient ou disent le monde gouverné par le “bien” qui s’opposerait à un autre principe, quant à lui appelé “mal”, outil du “démon” ou du “diable”. Ainsi, “Satan” corromprait le “bien” voulu par “Dieu”, et introduirait le mal et le péché dans l’univers. Il est édifiant que des milliards d’humains croient à de telles insanités…
Au moins, le diable serait un être surnaturel et rusé, représenté jadis par la tradition populaire sous un aspect repoussant. Que l’on se rassure, les néo-”nazis” n’ont rien de surnaturel. Ce sont les plus naturels des crétins. Ils ne sont pas rusés, tout au contraire. Et je doute aussi qu’ils aient un corps noir et velu, des cornes sur la tête ou des pieds fourchus, sinon – qui sait? – dans les fantasmes de leurs adversaires. Les intellectuels néo-”nazis” sont ridicules. Je fuis leur inculture, leur simplisme, leur nullité, leur grégarité. Tout comme je fuis l’inculture, le simplisme, la nullité, la grégarité de tous les milieux, sans la moindre exception.
Je suis un solitaire, un stylite. On devrait admettre que je fais un drôle de “néo-nazi” (sic). Sauf pour ceux qui, ne sachant rien de moi, n’ayant jamais lu une ligne de moi, sont suffisamment mal informés, voire volontairement malhonnêtes, pour me traiter de “néo-nazi”. A moins qu’ils ne soient d’une humilité rarissime. Puisque j’ai écrit des centaines de fois tout le mal que je pense des néo-nazis, ceux qui me traitent de “néo-nazi” avouent ainsi qu’ils disent n’importe quoi, qu’ils m’accusent à tort et à travers, qu’ils ne m’ont pas lu voire, tout carrément, qu’ils ne savent pas lire.
Je ne suis “néo”-rien. Evidemment, précisé-je, je ne suis pas davantage “d’extrême droite”. Je l’ai déclaré, il y a une vingtaine d’années déjà, dans un entretien de deux pages que j’avais accordé au journaliste d’extrême droite Michel Marmin, dans les colonnes du magazine d’extrême droite “Eléments”. Je suis vraiment un bizarre “militant d’extrême droite” si je déclare, dans un magazine d’extrême droite, ne pas être d’extrême droite.
Olivier Mathieu.
*Blitzkrieg : guerre éclair ; Blitzfriede : paix éclair
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