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MICHEL BLANC (1952 – 2024)

4 octobre 2024

Michel Blanc a eu deux handicaps à surmonter pour devenir acteur reconnu : ces origines populaires et disons son physique ingrat. Mais pour l’aspect, d’autres avant lui y sont bien parvenus, il suffit de penser à Fernandel et à De Funès qui n’avaient pas tout à fait des physiques de jeunes premiers.

Il a pu, par contre, bénéficier du fait qu’il était né à proximité de Paris et qu’il est sorti, comme tant d’autres, de l’époque bénie du café-théâtre parisien, en particulier celle de la fin des années soixante et du début des années soixante-dix. Et ceci avant tout dans le genre comique et ouvert, d’esprit libre.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la grande époque du café-théâtre s’est refermée avec l’arrivée de ladite gauche au pouvoir. Alors qu’on l’aurait attendue en ce domaine. Comme quoi, beaucoup d’illusions sont rapidement tombées pour les plus lucides.

C’est ainsi « la gauche » qui a fait disparaître rapidement de France-Inter, dans un genre comique grinçant, insolant, satirique, le Tribunal des flagrants délires, où se sont illustrés feus Pierre Desproges et Claude Marx dit Villers, ainsi que Luis Rego. Émission qui a connu une courte vie, entrecoupée d’un intermède entre septembre 80 et juin 1983.

Ce que l’on ne sait pas ou peu c’est que Michel Blanc a dans sa jeunesse tâté du piano ; et l’on constate également qu’il savait chanter.

Les Bronzés, réalisateur Patrice Leconte (1978)


Les Bronzés font du ski, réalisateur Patrice Leconte (1979)

idem

Marche à l’ombre, réalisateur Michel Blanc (1984); paroles et musique Renaud


Grosse fatigue, réalisateur Michel Blanc (1994)


Je vous trouve très beau, réalisatrice Isabelle Mergault (2006)

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