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QUELQUES NOUVELLES DES FRONTS OCCIDENTAUX

14 septembre 2024

De Réseau International, de ce samedi 14 septembre 2024

La marine britannique suit un sous-marin russe dans la Manche alors que quatre navires russes pénètrent dans les eaux britanniques

par Hal Turner

La Royal Navy et la Royal Air Force (RAF) britanniques ont suivi plusieurs navires et sous-marins russes à travers la Manche cette semaine, à un moment de tension accrue concernant l’implication britannique dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Les HMS Iron Duke et HMS Tyne ont suivi quatre navires russes dans les eaux britanniques ces derniers jours, tandis que des avions de chasse de la RAF ont intercepté un bombardier stratégique russe mercredi.

Les navires de guerre de la marine ont suivi les avancées russes pour «protéger la sécurité nationale» alors que quatre navires naviguaient dans la Manche et la mer du Nord.

Deux Typhoon de la RAF ont également décollé de la RAF Lossiemouth mercredi, soutenus par un Voyager de la RAF Brize Norton, pour intercepter des avions russes Bear-F.

Ces développements surviennent à un moment de tension accrue entre la Russie et la Grande-Bretagne au sujet de la guerre en cours de Moscou en Ukraine et du soutien de la Grande-Bretagne à Kiev – l’ancien président Dmitri Medvedev menaçant de «couler» la Grande-Bretagne dans des propos qu’il a tenus plus tôt cette semaine.

Déclarations de Medvedev

Lors d’une conférence de presse plus tôt cette semaine, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a déclaré qu’il pourrait y avoir un «partenariat de 100 ans» avec le Royaume-Uni pour soutenir l’Ukraine.

En entendant ces remarques, le vice-président du Conseil de la Fédération de Russie (leur version du Sénat) a déclaré :

«1) Il ment. 2) La soi-disant Ukraine ne survivra même pas un quart de cette période. 3) Une île appelée Grande-Bretagne risque de sombrer dans les prochaines années. Si nécessaire, nos missiles hypersoniques aideront», a écrit Medvedev sur le réseau social X.

source : Hal Turner Radio Show

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Missiles longue portée à l’Ukraine : l’OTAN entrera «directement en guerre avec la Russie», avertit Nebenzia

par RT France

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU ce 13 septembre, le représentant permanent de la Russie aux Nations unies Vassili Nebenzia a mis en garde contre un éventuel feu vert des Occidentaux à l’usage par Kiev de missiles longue portée dans la profondeur du territoire russe.

«Si la décision de lever les restrictions est prise, cela signifiera qu’à partir de ce moment, les pays de l’OTAN entreront directement en guerre avec la Russie. Dans ce cas, bien entendu, nous serons contraints de prendre les décisions appropriées, avec toutes les conséquences que cela entraînera pour les agresseurs occidentaux», a déclaré ce 13 septembre Vassili Nebenzia, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.

«Nos collègues occidentaux ne pourront plus échapper à leurs responsabilités en rejetant la faute sur Kiev. Tout le monde sait que pour pouvoir utiliser ce type d’armes, il faut avoir accès à des renseignements fournis par les satellites américains et européens. L’Ukraine elle-même ne dispose d’aucunes de ces capacités», a ajouté le représentant permanent de la Russie aux Nations unies. Avant d’insister : «Des militaires de l’OTAN devront programmer ces vols de missiles».

Un échange qui s’inscrit dans le contexte des discussions, qui doivent avoir lieu, ce 13 septembre, entre le président américain Joe Biden et le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer quant à l’octroi d’un feu vert à Kiev afin de frapper des cibles en profondeur du territoire russe à l’aide de missiles longue portée livrés par les Occidentaux.

«Cela changerait la nature même du conflit», assure Poutine

«Les stratèges occidentaux comprennent très bien le scénario possible» d’une telle escalade, a estimé devant le Conseil de sécurité Vassili Nebenzia, évoquant notamment l’appel d’offres du Pentagone afin d’évaluer les conséquences sur le secteur agricole de frappes nucléaires sur le continent eurasiatique.

«Si cette décision était prise, cela ne signifierait rien de moins qu’une implication directe des pays de l’OTAN dans la guerre en Ukraine», avait averti le 12 septembre Vladimir Poutine, en marge d’un déplacement à Saint-Pétersbourg. «Cela changerait la nature même du conflit. Cela signifierait que les pays de l’OTAN sont en guerre contre la Russie», avait ajouté le président russe au micro du journaliste de Rossia-1 Pavel Zaroubine.

La veille, lors d’un déplacement à Kiev, le chef de la diplomatie américaine avait assuré que Washington allait examiner d’«urgence» les demandes militaires ukrainiennes, dont la possibilité de frapper davantage en profondeur le territoire russe. Une éventualité déjà évoquée la veille, lors d’une conférence de presse à Londres. Interrogé quant à la réponse de la Russie à une telle autorisation occidentale, si elle venait à être octroyée à Kiev, le porte-parole du Kremlin avait déclaré le 11 septembre au matin que celle-ci serait «appropriée».

source : RT France

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Poutine : en Ukraine, l’OTAN veut s’engager dans une guerre directe contre la Russie

Après son discours lors de la session plénière du Forum des Cultures Unies, Vladimir Poutine a répondu à une question d’un journaliste.

Question : Ces derniers jours, des déclarations ont été faites à un très haut niveau au Royaume-Uni et aux États-Unis, affirmant que le régime de Kiev pourrait être autorisé à frapper des cibles en Russie avec des armes occidentales à longue portée. Cette décision semble sur le point d’être prise, ou l’a peut-être déjà été. Qu’en pensez-vous?

Vladimir Poutine : Ce que nous voyons ici est une tentative de détournement des notions. La vraie question n’est pas de savoir si le régime de Kiev est autorisé à frapper le territoire russe – il le fait déjà avec des drones et d’autres moyens. Mais l’utilisation d’armes de haute précision à longue portée de fabrication occidentale est une toute autre affaire.

Le fait est – et tout expert, tant en Russie qu’en Occident, vous le confirmera – que l’armée ukrainienne n’est pas capable d’utiliser seule ces systèmes sophistiqués. Ils ne peuvent fonctionner sans des données de renseignement fournies par des satellites, dont l’Ukraine ne dispose pas. Cela ne peut être fait qu’avec les satellites européens ou américains – c’est-à-dire les satellites de l’OTAN. Voilà pour le premier point.

Le deuxième point, peut-être le plus important, est que seuls des militaires de l’OTAN peuvent programmer les trajectoires de ces missiles. Les militaires ukrainiens n’en ont pas la capacité.

Il ne s’agit donc pas d’autoriser ou non le régime de Kiev à frapper la Russie. Il s’agit de savoir si les pays de l’OTAN s’impliquent directement dans ce conflit. Si cette décision est prise, cela signifiera que l’OTAN, les États-Unis et les pays européens deviennent directement impliqués dans la guerre en Ukraine, modifiant ainsi la nature même du conflit.

Dans ce cas, nous prendrons les mesures nécessaires pour répondre à ces nouvelles menaces, en tenant compte du fait que la situation aura fondamentalement changé.

source : Kremlin via Le Cri des Peuples

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Les familles des diplomates russes ont quitté les États-Unis

par Hal Turner

La famille de l’ambassadeur russe Anatoli Antonov aurait quitté les États-Unis et serait retournée en Russie.

Les familles d’autres diplomates de haut rang de l’ambassade de Russie à Washington et de son consulat à New York auraient également quitté les États-Unis plus tôt cette semaine.

Selon des sources proches des opérations diplomatiques russes ici aux États-Unis, les diplomates russes de haut rang restants opèrent désormais avec des «effectifs réduits» à la fois à l’ambassade et dans les consulats.

source : Hal Turner Radio Show

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Pendant ce temps sur le front ukrainien :

«Des centaines de milliers de candidatures»

Il y a une renonciation massive à la citoyenneté en Ukraine.

«Nous avons un désastre ! Des centaines de milliers de demandes d’Ukrainiens demandant à renoncer à la citoyenneté ukrainienne sont actuellement déposées dans les missions diplomatiques», s’est plaint le député du peuple Nikolai Knyazhitsky.

Les Ukrainiens ont décidé de jeter leur passeport avec un trident après que les consulats ont commencé à refuser de leur fournir les services obligatoires pour la délivrance de documents, d’actes notariés ou de permis de conduire.

source : Boris Karpov via News Pravda

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Et pendant ce temps en Palestine occupée :

L’émigration croissante d’Israël a de graves conséquences

par Adnan Abdul Razzaq

Les conséquences de l’opération Déluge d’Al-Aqsa [la guerre de Résistance palestinienne lancée en 2023, du nom de la mosquée construite sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem, troisième lieu saint de l’Islam] pour Israël et son économie se font sentir ; de plus, la confiance en la sécurité et le sentiment de supériorité qui ont disparu le matin du 7 octobre mettront probablement des années à revenir, si jamais ils reviennent. La prétendue infaillibilité des services de sécurité israéliens s’est révélée être une imposture et de nombreuses entreprises ont réagi en retirant leurs capitaux d’un pays qui restera fondamentalement instable tant que l’occupation illégale se poursuivra.

En outre, environ un demi-million d’Israéliens, des juifs venus du monde entier à cause des promesses de stabilité, de prospérité et de la «Terre promise», ont fui, entravant l’afflux de migrants dont l’État d’occupation a besoin pour survivre. Le gouvernement israélien est conscient du danger de l’immigration inverse, ayant falsifié l’Histoire et donné envie aux juifs de faire leur «Aliyah» au cours des 70 dernières années en leur proposant des logements, des emplois et des aides financières. L’État hébreu a déchargé le fardeau du coût de la guerre en cours contre les Palestiniens de Gaza – plus de 60 milliards de dollars, et ce n’est pas fini – sur les citoyens israéliens. Les observateurs savent que les impôts n’ont pas été augmentés pour couvrir ce coût, à part quelques petites hausses ici et là, et qu’Israël a essayé de combler les déficits budgétaires causés par son isolement de la Turquie et d’autres partenaires commerciaux, en séduisant et en traitant avec les pays arabes voisins qui ont multiplié leurs relations avec l’État d’occupation, même pendant le génocide des Palestiniens de Gaza.

Les responsables au pouvoir en Israël savent que le déclin de la population juive et la croissance de la population palestinienne au sein même de l’État d’occupation, ainsi qu’en Cisjordanie, à Jérusalem et dans la bande de Gaza occupées, constituent une menace démographique pour «l’État juif».

Malgré toutes les offres alléchantes faites aux immigrants, la population israélienne est toujours inférieure à 10 millions, selon le dernier recensement. Ce que diront ceux qui fuient Israël, et l’influence que cela aura sur les juifs envisageant de s’installer dans l’État colonial de peuplement, ne peuvent qu’accélérer le mouvement.

En d’autres termes, le gouvernement israélien doit penser à de nouveaux moyens de tromperie et de séduction pour attirer les immigrants juifs, restaurer la confiance dans la «Terre promise» et dissiper les craintes qui poussent les juifs à repartir dans leurs pays d’origine. Le régime d’extrême-droite en Israël, quant à lui, préfère maintenir le conflit ouvert et rejeter toute solution qui rendrait justice aux propriétaires à qui on a volé la terre – les Palestiniens – et reconnaîtrait leur État indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale.

La loi fondamentale du retour d’Israël de 1950 donne aux juifs nés n’importe où dans le monde le droit de s’installer en Israël et d’obtenir immédiatement la citoyenneté.

On leur promet des biens immobiliers dans les colonies construites – illégalement, selon le droit international – dans les territoires palestiniens occupés. Selon le journal Globes, le régime israélien a annoncé des exonérations fiscales sur les logements pour les nouveaux immigrants à partir de ce mois-ci, reconnaissant à la fois que les offres existantes ne sont pas suffisantes et qu’il est nécessaire d’inverser la tendance migratoire de tant de personnes quittant Israël, ainsi que la fuite des investisseurs.

Les nouveaux immigrants ne paieront pas d’impôt sur les maisons d’une valeur inférieure à deux millions de shekels (487 000 €). Les impôts augmentent de 0,5 à 5% si le prix de la maison dépasse deux millions de shekels, et n’atteignent que 8% si le prix dépasse six millions de shekels. Cette offre alléchante s’ajoute à la réduction stipulée par les lois fiscales lors de l’achat d’un bien immobilier d’investissement.

Je pense qu’il est raisonnable de suggérer que toute personne dotée d’une conscience, qui voit les meurtres, l’injustice et le potentiel d’une guerre régionale, réfléchisse à deux fois avant d’émigrer en Israël. Les gens normaux et décents qui ont du capital sont les bienvenus dans d’autres pays stables où la justice sociale est la norme, alors pourquoi choisir de s’installer en Israël ?

Le nombre de migrants en Israël a diminué de plus de moitié entre le 7 octobre et le 29 novembre de l’année dernière, selon les statistiques fournies par l’Autorité israélienne de l’Immigration. Le Times of Israel a rapporté qu’un demi-million de personnes ont quitté l’État d’occupation et ne sont pas revenues, ce qui confirme l’érosion de la confiance et le déclin de la population qui effraie le régime de Tel-Aviv. Les prophéties sur la «malédiction de la huitième décennie» pèsent de plus en plus sur l’État d’apartheid d’Israël.

source : ISM-France via France-Irak Actualité

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