DE GERTRUDE À L’ABBÉ PIERRE, EN PASSANT PAR BREL ; ET AUTRES.
Petit complément d’information concernant Gertrude.
J’ai écrit hier que Gertrude Hamilton ex épouse, divorcée de David Hamilton était Hollandaise ou Danoise ; j’ai évidemment tout faux. Une correspondante m’a rappelé qu’elle était tout simplement Belge. Et pour être plus précis : Flamande.
Flamande, cela me fait penser à une chanson fort peu amène, pour ne pas dire contestable et pour le moins misogyne et dédaigneuse (ce n’est pas ce qu’il a écrit et chanté de mieux), de Jacques Brel : « Les Fla, les Fla, les Flamandes… ». Wallon qui se prenait sans doute pour un être supérieur.
Je n’ai jamais trop accroché à ce personnage que Brassens, aux débuts de Brel dans les cabarets parisiens, avait surnommé « L’Abbé Brel » ou « Le Révérend Brel » ; ou quelque chose comme ça. Il en avait la tenue et les paroles. Il suffit d’écouter ses premières chansons, où il ne s’en prenait pas encore aux femmes d’ailleurs.
Et à propos d’abbé, j’aurais envie de dire quelques mots concernant l’Abbé Pierre. Il me semble finir actuellement, mais celui-ci totalement post-mortem, comme David Hamilton, accusé de tous les maux, 17 ans après sa mort !
Mais je crois avoir compris l’enjeu : le but est de déchristianiser tout ce qu’il a fait, en particulier dès les années cinquante quand ladite gauche était aux abonnés absents en ce domaine. Ladite gauche (bien propre sur elle) n’a jamais vraiment aimé les gueux ou contestataires non patentés, comme on l’a vu avec les épisodes Gilets Jaunes puis covidiste.
Et donc leur but est de récupérer à leur profit (il y a sans doute du pouvoir, de faux bons sentiments à peu de frais, voire d’intérêt financier) à mettre la main sur Emmaüs. Comme ils ont, sans doute assez rapidement, mis la main sur les Restos du Cœur d’un certain Coluche et de son épouse aujourd’hui également décédée. Mais je suppose seulement, car je ne connais pas trop l’histoire de ces Restos du Cœur.
Non, le but disons « wokiste », est aussi de ridiculiser les milieux chrétiens comme lors de l’ouverture des Jeux Olympiques ; et plus encore de rendre invisible, sur de simples rumeurs fort tardives, l’Abbé Pierre en personne qui fut l’ami… de « l’affreux Garaudy », celui qui fut révisionniste et pro-palestinien. Faire d’un seul Pierre plusieurs coups, si je puis dire.
Pour le reste et pour le sexe, cette pseudo-gauche qui domine encore (mais pour combien de temps?) les media se moque bien desdits débordements de l’Abbé Pierre, puisqu’il y a tant et plus de bobos et autres politicards qui les pratiquent, dans un autrement gratiné, depuis plusieurs décennies. Dois-je faire la liste de tous les Lang, Mitterrand (le neveu) et compagnie ?
Et quant à la charité, la fraternité désintéressée, c’est une notion assez absente des milieux les plus laïcards.
Je ne sais pas si l’Abbé Pierre a pêché (sic), mais j’ai bien compris pourquoi il lui arrive maintenant ce qui lui arrive.
Enfin, on peut constater que la domination « bien pensante », car devenue de moins en moins dominatrice, se crispe de plus en plus ; et ceci en tous domaines.
Après les dénigrements lancées « comme ça », mais absolument pas par hasard, ce sont les abandons forcés par le conformisme ambiant (celui sans doute qui a fait que ni Gertrude ni Mona n’étaient présentes aux obsèques de David Hamilton, pour reparler de lui). Et au final le silence, la négation du réel, la réécrire de l’Histoire grande ou la plus petite. L’apothéose de 1984.
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