DE DELON À BOULOGNE
Cette personne …
photo quand elle était encore jeune :

est décédée il y a quelques mois. Elle se nommait Ari Boulogne.
Elle était née en 1962, et son nom de naissance était Christian Aaron Päffgen. Patronyme de sa mère Christa Päffgen, dite « Nico », chanteuse, mannequin et actrice allemande.
C’est là qu’arrive, comme un cheveu sur la soupe, la mère… d’Alain Delon. Cette dernière, après avoir divorcé de son père quand ce dernier était tout jeune, s’était remariée à un certain Boulogne.
Et, comme c’est étrange, Christian Päffgen, est devenu Ari Boulogne ; et a été élevé, à partir de l’âge de cinq ans, par la mère du beau-père de Delon : Édith Boulogne.
L’année dernière, Ari Boulogne espérait encore être reconnu par son père : donc un certain Alain Delon, ce type qui a commencé à vingt ans par être viré de l’armée en Indochine, qui fut lié dans les années soixante à la sinistre affaire Marcović, et qui en tant que nationaliste français (sic) vivait en Suisse pour y payer moins d’impôts qu’en France !
Cet individu qui n’a jamais fait que donner au cinéma que son propre personnage, celui qu’il était dans la vie, et qui personnellement ne m’a jamais paru digne d’admiration ou d’intérêt, est adulé par certains parce qu’il fut « beau gosse ténébreux », par d’autres parce qu’il avait des opinions dites d’extrême-droite. Voire, parce qu’il aurait tourné dans des films remarquables! Ah, bon ! Lesquels ?

Delon encore jeune. Pas l’air bien sympathique, l’individu !
Mon avis est que c’était avant tout un voyou chanceux qui a fait carrière uniquement par son physique, comme combien d’autres (mâles ou femelles) dans le marigot interlope du cinoche à fric « consacré ». Qu’il n’avait pas vraiment à se forcer pour « composer ses personnages », dans une bonne partie au moins de ses rôles. Et qu’il avait moins des idées d’extrême-droite que des idées et des comportements de beauf moyen.
Idées que l’on retrouve aussi bien « à droite »… qu’ « à gauche ». La preuve c’était un admirateur de zélenski ! Entre malfrats prétendus saltimbanques, on se comprend d’instinct…
Et peut-être même actuellement plus encore « à gauche », comme on le voit assez éloquemment en notre temps de décadence.
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