L’heure où tout décline.
Des goëlands, cris !
Tournoyant dans l’air
Sur la nuit en gris
Pleurant tout leur flair.
*
Les kiâks, tous petits, *
Sont déjà – mystère !
Perclus d’appétits
Pour le noir austère.
*
Le jour, qui va choir
En or des émaux,
A mis au hachoir
Leurs chants et leurs maux.
*Depuis que je suis gamin, je connais ce mot. C’est mon père qui me l’a appris. Un kiâk (je crois me souvenir que c’est kiâk plutôt que kiàk) désigne le moineau ou le plus petit oiseau indifférencié qui soit. De préférence sous la forme d’un collectif : les kiâks. J’ai cherché, je n’ai trouvé nulle part, ni en dialecte roman, ni en langue régionale, ni en breton, ni en argot l’évocation sous cette forme lexicale ou approchante de ce drôle d’oiseau, de ce curieux moineau.
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