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TOUT UN SYMBOLE

19 juillet 2024

La France bourgeoise, à l’inverse de la France monarchique, depuis l’instauration de l’école publique obligatoire au XIXe siècle par la bourgeoisie « progressiste » a tout fait pour éliminer les langues dites régionales.

En Bretagne en particulier, où la cohorte des instituteurs de la fonction publique, très largement « de gauche », prenait un malin plaisir à interdire le breton à l’école. Ce qui a existé au moins jusqu’à la Seconde guerre mondiale. Ce qui était absent ou plus diffus dans les écoles privées catholiques.

Le breton étant catalogué sous-langue, voire borborygmes de sauvages. Bons à soumettre. C’est encore l’opinion présente des tristes héritiers de la Terreur incarnés de nos jours dans les grotesques « Insoumis » totalement acquis et soumis au mondialisme. Ainsi, chaque fois qu’ils le peuvent ils s’opposent à toute aide concernant l’école bilingue britto-française Diwan (qui par ailleurs, obtient de très bons résultats au bac, parmi les meilleurs de France, et sans doute aussi à cause de ce fait objectif !). Mais puisque les « Insoumis » préfèrent soutenir la lie des banlieues et autres immigrés interlopes qui ânonnent le français… L’étranger est tellement mieux que l’autochtone.

À propos de guerre, les paysans bas-bretons durs à la tâche ont formé des contingents entiers de fantassins, et futurs morts en masse, lors de la Guerre de 70 et de la Boucherie de Quatorze. En ces deux occasions, la plupart ne parlaient que breton ou très imparfaitement français.

Courant du XXe siècle, du moins de la première moitié du XXe siècle, les « bons éducateurs progressistes » punissaient encore les enfants bretonnants en classe ou même en cour de récré, de l’infamant SYMBOLE.

Le symbole, il y en avait dans toutes les régions de France à fortes langues originales et au moins aussi anciennes, voire plus anciennes comme le basque par exemple. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest.

Le but entre enfants étant de s’en débarrasser, ce qui entraînait un esprit de délation généralisé. Les enfants étant généralement assez enclins à moucharder, à dénigrer le « copain », du moins quand le contexte le favorise. Développant la pire des mentalités.

Faite d’un mélange de moqueries et d’humiliations collectives qui par certains côtés font penser immanquablement à la détestable pratique de délation propre au milieu des jésuites. Son nom était ar vuoc’h, en breton : la vache. Symbole aujourd’hui reconnu du colonialisme français triomphant. C’était par exemple un sabot porté au cou ou une ardoise sur laquelle il était écrit « je parle breton ». Cela valait bien la rouelle, l’étoile jaune (pour les Juifs), ou la clochette, crécelle ou cliquette (pour les lépreux au Moyen-Âge).

L’élève qui avait l’objet en sa possession en fin de journée était puni (séance de moquerie générale organisée par « l’enseignant », corvées, devoirs supplémentaires, voire punitions corporelles).

Je voudrais préciser que cette pratique d’humilier un élève en prenant à partie tous ses camarades de classe, moi je l’ai connu aussi, à mon infime niveau, dans les années cinquante du siècle dernier, non pas parce que je parlais breton mais parce que mes cahiers étaient jugés mal écrits et/ou sales, avec entre autres, mais pas que, des tours de cour à l’appui, cahier ouvert au dos, aux « mauvaises pages », et tenu à la blouse grise par une épingle à linge. Imaginons l’ambiance autour de moi.

Je ne sais pas s’il y a un rapport, mais il semble que ce fait collectif et généralisé et tellement marqué en Bretagne, qui s’est poursuivi durant tant d’années, a marqué pour des générations « l’esprit breton », bas-breton plus exactement, si l’on peut risquer cette expression.

Esprit double qui aurait à voir avec : 1 – une forme de légitimisme (au départ forcé) pour tout ce qui vient de Sodome, je veux dire de Paris (voir par exemple les articles de ce blog du 28 octobre 2013 ou du 22 juillet 2023) et 2 – une forme de rébellion que l’on rencontre régulièrement au cours du temps (la dernière a été celle des néo-Bonnets-Rouges en 2013/2014 puis en 2021).

Légitimisme. Quand c’était la mode la Bretagne a donc été majoritairement monarchiste, puis MRP (démocrate-chrétienne), puis gaulliste, et de nos jours elle est gaucho-macrono-droitiste, mais néanmoins encore fortement teintée de « christianisme de gauche ». Demain, elle sera ce qu’on lui impose de l’extérieur dans une Union de la France et de la Bretagne à sens unique (1532 : édit d’union).

Dans le même genre de logique folle-dingue, et qui convient parfaitement à cette dite « gauche humaniste » (sic) qui soutient ouvertement les barbares bandéristes d’Ukraine (macronistes, « socialos », « insoumis »…), voici un fait divers qui en dit long sur notre monde. Ce n’est plus en Bretagne, mais en Ukraine…

On peut lire ici ou là sur telegram ceci : « Dans une école maternelle ukrainienne, la bouche d’un enfant a été lavée avec du savon parce qu’il parlait russe. Après cette punition, le garçon a développé une allergie, alors sa mère essaie de traduire l’enseignant en justice, mais jusqu’à présent en vain. »

Mais pourquoi se gêner quand, lors de la dictature du covidisme, on n’a pas fait mieux en Franchouillie en imposant des masques (inutiles, dangereux, psychologiquement nocifs et toxiques), aux bambins ?! Joli milieu enseignant (très largement « de gauche » et très largement fonctionnaire) qui n’a pas pipé et en a même rajouté dans le sordide, aujourd’hui comme hier ! Là aussi c’était sans doute au nom du « progrès » ou de l’antifascisme, autre appellation du néo-bolchevisme totalitaire, complice du mondialisme.

From → divers

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