QUELQUES NOUVELLES DU FRONT

Depuis plusieurs semaines déjà l’armée russe ne cesse de grignoter du terrain sur tout le front, principalement du côté du Donbass.
Dans cette région – la plus préparée à la guerre par le régime kiévien, avec tout un système de défenses, y compris souterraines, depuis 2014 ou 2015, à la suite du coup d’État bandériste et en conséquence du soulèvement du Donbass – dès le début de la guerre, une première ligne de défense otano-kiévienne a été franchie, la plus à l’Est. Deux ans plus tard, on constate que la seconde ligne de défense a été éliminée avec la chute de Bakhmout/Artiomovsk, Soledar, etc., suivie de la chute d’Avdeievka. Il n’en reste plus qu’une, du côté de Seversk et surtout toute proche de Slaviansk et Kramatorsk. Et dans cette région, on constate diverses avancées à divers endroits.



Dans cette guerre, le but premier de l’armée russe n’est jamais oublié : réduire à néant l’armée otano-kiévienne, en particulier tous ses éléments, du moins ce qu’il en reste maintenant, de barbares bandéristes et autres mercenaires fanatiques du même acabit.
Ce qui semble s’accomplir quasiment au mieux puisque la doctrine impérialiste, non dite ouvertement, qui consiste à demander que cette guerre se fasse « jusqu’au dernier Ukrainien », ne fait qu’aller dans ce sens inéluctable.
D’autant plus facilement, si l’on peut dire, du fait de l’incurie politique, de la corruption généralisée, et même maintenant des luttes internes, sous la « direction » du clown en chef, le pantin, la potiche sanguinaire, le tyran local, le fantoche.
Et d’autant mieux que, dès les premiers mois de la guerre, un accord était proche qui a été sabordé par les éléments les pires de la maffia kiévienne – rappelons-nous l’assassinat semble-t-il par les services secrets ukrainiens de l’un des négociateurs ukrainiens jugé trop conciliant. Et qui a été également sabordé par Alexander Boris de Pfeffel Johnson, dit Boris Johnson l’ancien Premier ministre royaumunien … comme il se doit chez les « z-élites » anglo-saxonnes (curieux choix du prénom Boris pour qui a en haine hystériquement les Russkofs).
Le second but présent (mais sans doute pas l’ultime, voir de précédents articles) est de repousser les attaques en terre russe principalement sur l’agglomération de Belgorod proche de la frontière. Étant entendu que l’agglomération de Kharkov est également proche de la frontière, mais du côté encore ukrainien.
Les Russes ne pouvant accepter plus longtemps que l’armée ukrainienne pratique du côté de Belgorod, par ses bombardements quotidiens, ce que le droit international (du moins ce qu’il en reste, mais pas du côté otanien) nomme « crimes de guerre » et « actes terroristes », lorsque les cibles ne sont absolument pas militaires mais volontairement civiles.
Les Russes ont donc convenu de repousser l’armée ukrainienne à l’intérieur de l’Ukraine, pour éloigner les bombardements, et même les rendre impossibles sur Belgorod et alentours, zone de concentration urbaine. Et a commencé à entrer, ou plus exactement revenir après plus d’un an d’absence en direction de Kharkov. Ce qui leur permettrait d’être en position d’atteindre par l’artillerie les cibles militaires concentrées à Kharkov.
Cela est lancé à partir de deux zones voisines. Xavier Moreau dans sa dernière et récente vidéo se demandait s’il n’était pas dans les intentions russes de filer vers le Sud en direction de Kharkov avec l’idée d’imposer la nécessité de renforcer grandement la défense autour ou dans Kharkov, pouvant entraîner un retrait au moins partiel d’effectifs militaires de divers lieux du front. Ce qui a commencé à se faire d’ailleurs, apparemment.
Kharkov où les Kiéviens demandent aux populations de partir ; ce qui ne reçoit pas beaucoup d’attitudes en rapport, la majorité des habitants attendant les Russes, leurs sauveurs.
Direction Kharkov, ce qui ouvrirait, par voie de conséquence, des possibilités pour l’armée russe de progresser en divers autres lieux du front. En particulier du côté du Donbass où des armements (dont certains français!) permettent encore de bombarder les civils de Donetsk et ses alentours, ou autres cités et villages de la région.
Et pourquoi pas aussi au Nord du Donbass, du côté d’Izioum et de Krasni Lyman, villes, qui étaient sous le contrôle russe avant la seule offensive ukrainienne efficace de cette guerre. Efficace surtout parce que l’armée russe s’est retirée de ses villes, comme elle s’est retirée de la région de Kiev, de Soumy et de Kharkov, puis de Kherson pour le simple fait qu’elle était (et est encore) en infériorité numérique. C’est sans doute pourquoi on constate que ça pousse également et gagne lentement du terrain, tout au Nord, du côté de Koupiansk, ville qui a été également tenue par les Russes au début de cette guerre et dont ils s’étaient retirés pour les mêmes raisons qu’ailleurs.
Mais la donne a évolué, alors même que, maintenant, l’armée russe est en supériorité écrasante dans le domaine des airs, l’artillerie y compris la défense anti-drones, et le brouillage électronique des communications adverses.
On n’est pas devin, mais l’on peut dire que si la poussée se maintient vers Kharkov, et sur Krasni Lyman (puis Izioum en retrait) ainsi que sur Koupiansk, ce serait alors tout ce qui reste d’important à neutraliser dans toute cette région disons schématiquement de l’oblast de Kharkov, soit en premier lieu Kharkov mais aussi plus au Sud Slaviansk, Kramatorsk et Seversk (trois cités de l’oblast de Donetsk sur-barricadées) qui se retrouverait en situation plus que difficile.
On apprend, on voit (vidéos) sur Internet que nombre d’appelés renâclent, essaient de se cacher, fuient, sont pour bon nombre maintenant enrôlés de force, et même mis à se battre sans aucune formation. On apprend encore que de plus en plus de soldats ukrainiens démunis et plus ou moins abandonnés par l’encadrement soit désertes (du moins quand ils ne se font pas éliminer par la lie bandériste de l’Ukraine qui leur tire dans le dos) soit se rendent dès qu’ils le peuvent, avant de se faire tuer ; et ceci quelquefois en groupe compact et conséquent. Ceci est une tendance qui se retrouve également chez les éléments les moins militarisés comme les simples gardes-frontières, par exemple.
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